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Cruella Von Der Leyen

InsolentiaeEurope, Von der Leyen vers un second mandat. Les élections n’ont rien changé

Insolentiae - 30 juin 2024

La France ne représente qu’un “petit” contingent de députés européens par rapport au total (même si c’est l’un des plus importants) qui siègent dans différents groupes au Parlement et les dernières élections européennes n’ont rien changé.

   

L’inertie du système fait qu’il faudrait que dans tous les très grands pays ou presque il puisse y avoir une alternance vers des partis identiques pour que l’Union Européenne puisse voir ses grands équilibres évoluer.

Nous en sommes encore loin et le système européen a justement été conçu pour ne pas pouvoir évoluer autrement que dans un cadre européiste.

L’enjeu ? Confirmer Von der Leyen avant une éventuelle victoire du RN en France

“Les dirigeants des Vingt-Sept se sont réunis jeudi pour valider un second mandat d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne dans le cadre d’un accord sur les postes clés de l’UE qui a suscité la colère de l’Italienne Giorgia Meloni et du Hongrois Viktor Orban.

Les jeux semblent faits sur ces “top jobs” après l’accord conclu mardi entre six dirigeants européens – dont le Français Emmanuel Macron et l’Allemand Olaf Scholz – appartenant à la “grande coalition” de la droite, des sociaux-démocrates et des centristes, dans la foulée des élections européennes du 6-9 juin.

“Les électeurs européens ont été trompés”, a réagi le Premier ministre nationaliste hongrois en arrivant au sommet. La droite “a formé une coalition de mensonges avec la gauche et les libéraux. Nous ne soutenons pas cet accord honteux !”, a-t-il fulminé.

La cheffe du gouvernement italien ultraconservateur, Giorgia Meloni, laissée à l’écart des négociations entre les trois groupes politiques, avait la veille à Rome dénoncé les agissements d’une “oligarchie”.

Ce sommet se tient à trois jours des élections législatives anticipées en France, pour lesquelles le Rassemblement national (extrême droite) est donné largement en tête. A la question de savoir si ce scrutin “jetait une ombre” sur l’UE, Viktor Orban a estimé au contraire qu’il apportait un “rayon de soleil”, estimant que “de grandes choses peuvent se passer (en France) dimanche”.

Les nominés sont…

“Outre un second mandat de l’Allemande Ursula von der Leyen comme présidente de la Commission européenne, l’accord porte sur la désignation du socialiste portugais Antonio Costa à la tête du Conseil européen et de la centriste Kaja Kallas, Première ministre estonienne, aux fonctions de cheffe de la diplomatie.”

Kaja Kallas, Première ministre estonienne, n’est pas très pro-russe si vous voyez ce que je veux dire. Elle a ses raisons qui sont bien compréhensibles. Sa mère, Kristi Kallas, âgée de six mois à l’époque, sa grand-mère et son arrière grand-mère ont été déportées en Sibérie lors des déportations soviétiques menées à l’été 1940 en Estonie. Cette déportation pourrait être liée au fait que son arrière grand-père, Eduard Alver, fut un des fondateurs de la République d’Estonie, un des fondateurs de la Ligue de défense estonienne et qu’il a dirigé la police de sécurité et de renseignements en 1921. Un pédigré largement suffisant pour ne pas survivre aux purges staliniennes.

Dans les pays de l’Est la méfiance vis-à-vis de l’ogre russe est ancrée dans la mémoire populaire, dans l’inconscient collectif de chaque famille.

Charles SANNAT

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suicides des agriculteurs

BastamagPourquoi tant d’agriculteurs se suicident-ils ?

Bastamag - 29 juin 2024

Un agriculteur se suicide tous les deux jours en France. Comment l’expliquer et comment réduire les risques ? « Le fait de ne pas gagner sa vie fait partie des facteurs », souligne la sociologue Dominique Jacques-Jouvenot.

   

Basta! : Les études concluent à une surmortalité par suicide des exploitants agricoles par rapport à la population générale. Le risque est par exemple trois fois plus élevé chez les agriculteurs que chez les cadres. Pourquoi les agriculteurs se suicident-ils plus que les autres catégories socio-professionnelles ?

Dominique Jacques-Jouvenot : L’argument économique, le fait de ne pas gagner sa vie, fait partie des facteurs de sur-suicide. Mais d’autres facteurs reviennent régulièrement dans les entretiens menés avec les familles de suicidés. Les proches disent beaucoup : « De toute façon il avait peur de ne pas y arriver ».

Ce qui est ici en question c’est le rapport à l’école. On entre dans le métier en délaissant une part des savoirs qui, aujourd’hui, sont nécessaires pour faire fonctionner une exploitation : la comptabilité gestion et les demandes de subventions notamment. Beaucoup d’agriculteurs ne se sentent pas capables de faire face à tout ce travail administratif qu’ils appellent tous « la paperasserie ».

L’autre aspect est que ceux qui se suicident sont plutôt sous-diplômés par rapport à la population des jeunes en formation. Ils sont aussi souvent sans conjointe ou sans femme à la maison – dans le cas où la mère est décédée par exemple. Or, ce sont elles qui, généralement, gèrent le fonctionnement de l’entreprise. Se retrouver sans personne pour faire ce travail administratif et être peu diplômé, sont deux éléments très importants dans le passage à l’acte. Sans parler des conflits intrafamiliaux : des pères qui ne veulent pas laisser leur place, ce qui fait que le jeune n’arrive pas à trouver la sienne, les difficultés de cohabitation entre belle mère et belle fille... Les facteurs sont pluriels.

Cela n’a donc pas dû vous étonner qu’une des principales revendications de la crise agricole soit une demande de simplification ?

J’étais sociologue des professions et c’est un aspect qu’on retrouve dans tous les métiers. Qui n’a pas déjà dit : « Je n’ai pas fait ce métier là pour faire des papiers ou remplir des dossiers ». Les paysans ne sont pas différents des autres sur ce point. Mais jusqu’à maintenant, les femmes ou les conjointes s’occupaient souvent de la partie administrative. Ce sont les hommes qui, en général, n’arrivent plus à suivre le fonctionnement de l’exploitation.

On a fait des enquêtes où les femmes racontent comment elles apportent le courrier à leur mari ou à leur fils au moment des repas. Elles leur donnent les papiers entassés sur la table de la cuisine en disant « regardez, ça ne va plus ». Et elles savent que les hommes vont leur dire « débrouille toi » jusqu’à ce que ce soit la catastrophe. Il apparaît régulièrement qu’un agriculteur se soit suicidé après que sa femme avait décidé de travailler à l’extérieur, parce qu’elle en avait assez de faire le travail d’administration de l’exploitation.

Les études montrent que le suicide des petits éleveurs est deux fois plus élevé que les grands céréaliers. Fait-on face à des inégalités sociales entre agriculteurs face au suicide ?

C’est évident. Il y a vraiment une différence dans les revenus, y compris dans la nouvelle PAC (politique agricole commune). Les gros exploitants sont 20 % de la population des agriculteurs à toucher 80 % des subventions européennes, ce qui est un facteur d’inégalités absolu.

La moitié des fermes françaises sont dirigées par des exploitants âgés de 55 ans ou plus. Cette période de la retraite et de l’éventuelle passation est-elle critique ?

Ne pas arriver à céder est un facteur de risque. Mais je le relativise avec une récente enquête que j’aie menée auprès des jeunes. Certes, il y a des situations de suicide car le fils n’a pas voulu reprendre. La question des filles est très particulière : elles sont d’emblée exclues de la succession s’il y a un garçon, dans les situations d’élevage en tous cas.

Ce que j’ai vu en revanche, ce sont des fils qui reprennent l’exploitation et qui n’ont pas fait d’étude. La mère s’occupe de l’administratif et le père donne ses ordres le matin, sans autonomie du fils, même si celui-ci a 40 ans. Lorsque ce dernier perd son père ou sa mère, le risque de suicide est très important.

Ce sont des fils désemparés quand il n’y a plus un des parents car il n’y a pas d’autonomie du tout. Ils n’ont jamais fait autre chose que ce qu’on leur disait de faire. Toutes les personnes qu’on a interviewées sont dans des situations de sur-travail pour ne pas penser. En l’occurrence c’est donc plutôt l’héritier que le cédant qui, par manque d’autonomie, peut se retrouver dans une situation à risque.

Comment réduire ces situations à risque chez les jeunes ?

Le conflit vient toujours de l’impossibilité pour celui qui arrive de prendre sa place, même sur des exploitations très performantes. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’argent ou qu’on n’arrive pas à sortir de salaire pour le plus jeune. Il y a une proximité qui finit par être insupportable s’il n’y a pas de partage et d’organisation du travail un peu différente de celle d’une organisation familiale. On est dans des schémas où le père décide et continue tant qu’il est en vie. Il faut trouver l’autonomie, c’est à dire être capable de faire quelque chose « à sa main » tout en partageant éventuellement l’espace de travail.

Des travaux montrent que plus on exerce sur une petite exploitation, plus le risque de suicide est élevé. Les « petits » seraient davantage isolés, avec un taux de célibat définitif plus important que les agriculteurs installés sur de plus grandes exploitations…

Il est important de préciser ce qu’on entend par « isolement ». Ce que j’ai surtout vu, ce sont des isolés sans femme. Je pense à des jeunes qui arrêtent l’école pour reprendre l’exploitation familiale et ne trouvent pas d’épouse. C’est un vrai isolement d’être fils célibataire dans sa famille. Ce sont aussi des familles qui le plus souvent ne sont pas bien intégrées dans le village.

Lorsque la mère meurt, c’est un moment très critique. Quand on regarde qui fait le travail administratif, c’est toujours une femme. La profession n’est pas libérée du poids du lien entre famille et travail. C’est très vrai dans l’élevage, mais aussi dans d’autres filières comme la viticulture.

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Votation - le grand cirque

FranjoLégislatives : Franjo nous explique la votation

Franjo - 28 juin 2024

Votez est un devoir mais est-ce que ça sert à quelque chose ?

   

Les élections législatives approchent à grands pas et vous ne savez toujours pas pour qui voter ? Pas de panique, Franjo se pose la même question et tente de nous éclairer parce qu'il faut faire barrage au RN, enfin c'est ce qu'on dit.

Yoann - Le Media en 4-4-2

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le Jackson Hole Forum

GéopolintelLe Jackson Hole Forum et la FED, épicentre de la puissance mondialiste

Géopolintel - 28 juin 2024

Tout le monde connait le forum de Davos et son emblématique président Klaus Schwab, héritier de l’ancien diplomate Henry Kissinger. En revanche, le Jackson Hole Forum est un inconnu beaucoup plus puissant, qui dicte les directives de la finance internationale.

   

Le Jackson Hole Forum n’invite pas de dirigeants politiques, et c’est en cela que l’on peut déduire que le monde est régulé par les banquiers centraux et la succursale principale, la Banque des Règlements Internationaux.

Le monde économique a subi une révolution qui s’est tenue au Jackson Hole Forum au début des années 2010, les banquiers centraux ont créé le Quantitative Easing, qui permet de laisser filer les déficits des états pour augmenter leur taux d’endettement par l’intervention de la banque centrale qui achète la dette et émet de la monnaie. Cette technique a accéléré l’endettement des pays tout en donnant plus de pouvoir aux banques centrales qui fixent les taux d’emprunt et l’inflation.

Le fameux quantitative easing est né au Jackson Hole Forum

Le Jackson Hole Forum est peu à peu devenu, depuis sa création, une sorte de congrès international de la politique monétaire. C’est ici, en 1990, que les argentiers occidentaux firent le point avec leurs collègues banquiers centraux de l’ex-URSS sur la façon de gérer la désintégration du communisme. Président de la Réserve Fédérale de 2006 à 2014, Ben Bernanke, en fut bien sûr un habitué. Doté d’un solide bagage académique, ancien de Harvard et du MIT, ce quinquagénaire à la barbe bien soignée se sentait ici chez lui. Et c’est au pied des Monts Tétons, en août 2010, qu’il pérennisa sa politique de quantitative easing qui consiste à intervenir de façon massive et accommodante sur les marchés « si la situation l’exige » -voilà le bout de phrase retenu par les salles de marchés- afin d’accompagner et favoriser la relance économique.

Il est vrai que cet été-là, la conjoncture n’était pas bonne. La croissance américaine avait été révisée à la baisse à 1,6% et le taux de chômage pointait à 9,5%. Les marchés mettront quelques séances à bien comprendre le sens du discours. Mais le message finira par passer : la Banque centrale est prête a faire fonctionner à fond la planche à billets pour sortir l’économie américaine de l’impasse. Les spécialistes parlent de quantitative easing, de « QE2 » (prononcer « kiouitou »), de politique monétaire non orthodoxe, ou plus simplement d’épandage de dollars. Aux commandes de son hélicoptère, le pilote de la Réserve fédérale, cet été-là à Jackson Hole, est venu expliquer qu’il était prêt à vider ses soutes pour éteindre l’incendie. (source Challenge.fr)

Le Jackson Hole Global Forum, s’est réuni le 21 juin 2021, le thème du symposium s’appelait, « Economic Policy in an Uneven Economy », il supposait que l’on se concentre sur la situation inégale de l’emploi et la montée des inégalités sous l’effet des avancées technologiques et de la numérisation. La réserve fédérale Américaine ne se voyait pas réduire ses achats d’actifs, c’est à dire limiter la planche à billet, à moins que le marché du travail ne parvienne à réaliser des gains généralisés et inclusifs avec la finance verte et la norme des ESG appelée maintenant par Berçy ISR (investissements solidaires et responsables).

La Banque des règlements internationaux BRI a créé un fond « green bonds » destiné aux banques centrales pour répondre à la demande croissante d’investissements respectueux du climat. Un sondage effectué par la BRI auprès de 67 institutions, les gestionnaires de réserves de change sont 63 % à estimer qu’il pourrait être opportun d’inclure la durabilité dans leurs objectifs, à côté de la liquidité, de la sécurité et de la performance financière.

Cette nouvelle bulle économique pour contrer la fin du dollar et la montée des BRICS se retourne finalement contre ses créateurs. Ces énergies renouvelables ont du mal à atteindre la rentabilité attendue et sont devenues peu fiables en termes d’approvisionnement.
C’est un fiasco et la BRI comme la Réserve Fédérale ne peuvent endiguer la fin du dollar avec l’idéologie climatique. Les fonds de gestion d’actifs constatent que la politique absurde pilotée par les lobbies des banques centrales fait perdre beaucoup d’argent et de crédibilité auprès des investisseurs.

Vanguard, deuxième fond de gestion d’actifs financiers au monde derrière BlackRock, quitte la Net Zero Asset Managers Initiative .
« Nous avons décidé de nous retirer de NZAM afin de pouvoir fournir la clarté que nos investisseurs souhaitent sur le rôle des fonds indiciels et sur la façon dont nous pensons aux risques matériels, y compris les risques liés au climat »
« De telles initiatives de l’industrie peuvent faire avancer un dialogue constructif, mais parfois elles peuvent aussi semer la confusion quant aux points de vue des entreprises d’investissement individuelles. Cela a été le cas, en particulier en ce qui concerne l’applicabilité des approches nettes zéro aux fonds indiciels largement diversifiés privilégiés par de nombreux investisseurs de Vanguard »
« Ce changement de statut de membre de NZAM n’affectera pas notre engagement à aider nos investisseurs à gérer les risques que le changement climatique peut poser à leurs rendements à long terme ».

A force de développer ces politiques qui parasitent nos dépenses publiques, les pays qui ont recours à la dette pour maintenir une croissance artificielle, ne peuvent plus financer leur budget, comme la France qui a besoin d’économiser 20 milliards pour le budget 2025. La coupe budgétaire va concerner la transition climatique, à moins que les banquiers centraux du Jackson Hole Forum, actent de piller nos placements pour les investir dans les fonds durables comme le Livret Vert.

Le futur projet de loi sur l’industrie verte va acter le « Livret vert » pour remplacer le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Ce nouveau Livret vert permettrait d’orienter « une partie de l’épargne vers des investissements en faveur de l’industrie verte et, de manière plus large, de la décarbonation de l’économie. L’autre produit d’épargne est un « Livret climat » réservé aux mineurs. Plafonné à 12 000 €, ce nouveau produit d’épargne pourrait être ouvert par les parents dès la naissance de leur enfant.

La FED en faillite

Un événement historique vient de se produire à la Réserve fédérale : ses pertes d’exploitation cumulées ont dépassé les 100 milliards de dollars. Ce chiffre surprenant, que l’on aurait cru impossible auparavant, a été publié le 14 septembre 2023.
Côté européen, la Banque centrale européenne a enregistré 1,3 milliard d’euros de pertes en 2023. C’est la première fois depuis 2004 que le résultat de la BCE est négatif. Pour équilibrer ses pertes, la BCE a puisé dans ses réserves à hauteur de 6,6 milliards d’euros.

La Fed a enregistré ses premières pertes d’exploitation en septembre 2022, soit cinq mois après le début du conflit ukrainien. La perte nette de la Fed pour l’année civile 2023 représente 117 milliards de dollars. Les pertes cumulées de la Fed s’élèvent à 134 milliards de dollars. Cela signifie que les pertes auront épuisé la totalité du capital de la Fed, soit 43 milliards de dollars, plus 91 milliards de dollars supplémentaires, soit des pertes de plus de trois fois son capital.

Pour maintenir la puissance du dollar, la FED prête à 2 % et emprunte à 5 %. Et que dire de tous ces dollars qui ne vont plus être utilisés dans la vente du pétrole de l’Arabie Saoudite.
Les investissements négatifs de la FED ne vont pas se résorber en quelques mois, il va falloir attendre des années pour revenir à l’équilibre. Dans ce contexte de faillite, qui peut encore vouloir acheter la dette des USA et qui veut encore utiliser le dollar pour les paiements à l’international ?

La spirale de la dette de la FED ne s’arrête pas là, en 2023, la banque centrale des Etats Unis, a reconnu, dans un rapport concernant la faillite de la banque américaine SVB, d’avoir mal estimé le niveau de stabilité des banques américaines. Pour remédier à la panique d’un écroulement du système, la FED à investi 25 milliards de dollars.
« La Fed mettra à disposition des fonds supplémentaires pour permettre aux banques de répondre aux besoins de tous leurs déposants. Cette action renforcera la capacité du système bancaire à protéger les dépôts et à assurer la fourniture continue d’argent et de crédits à l’économie. »

Devant une future défaite en Ukraine, une possible élection de Trump en novembre et une inflation importante, la FED vit peut être ses derniers instants en tant qu’institution.
Tous les pays qui soutiennent Biden, la FED et le dollar vont tomber. Nous sommes à la veille du nouveau Reset mondial qui nous libèrera.

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Captologie - MK-Ultra

GéopolintelL’esprit humain, prochain champ de bataille des armées du futur  ?

Géopolintel - 27 juin 2024

Un Bordelais y réfléchit pour l’Otan

   

La captologie est une méthode qui consiste à déclencher un comportement devant un écran, et de vous amener à le répéter. C’est une hypnose appelée design du comportement. L’OTAN s’en sert pour militariser les réseau sociaux qui posent un gros problème de réinformation en cas de conflit ou de troubles organisés par des structures étatiques à des fins de déstabilisation sur le comportement des civils.

La captologie est une science de manipulation de l’esprit qui appartient à la mouvance du MK Ultra qui cible ceux qui sont convaincus et qui ne savent pas comment passer à l’action, il faut les aider à choisir l’action que vous avez décidé et qu’ils suivront.
Les campagnes électorales utilisent cette méthode comme l’antisémitisme, sujet principal des législatives de 2024, qui polarise le RN et le Front Populaire.

Le Bordelais Hervé Le Guyader écrit des « fictions utiles » qui dessinent, sur la base des technologies de rupture déjà en gestation, à quoi ressemblera la « guerre cognitique ». De la SF ? Si seulement…
Après la terre, la mer, l’air, l’espace et le cyber, l’esprit humain est-il en passe de devenir le sixième « domaine d’opérations » des armées du futur ? C’est en tout cas le travail prospectif qui occupe Hervé Le Guyader, sur une sollicitation du « commandement suprême allié transformation » de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan).

Ce Bordelais représente la France au sein de l’Organisation pour la science et la technologie de l’alliance. Celle-ci est par ailleurs en relation avec l’École nationale supérieure de cognitique (ENSC) de Talence (33), à laquelle l’ingénieur en électronique de 69 ans est rattaché. La cognitique rassemble toutes les disciplines, sciences dures comme sciences humaines, qui décrivent le comportement humain, la façon dont nos cerveaux reçoivent et traitent les informations, et comment, nous agissons en conséquence. Y compris via nos interactions avec les machines (HAT, pour Human Autonomy Teaming) – dont les machines de guerre : l’ENSC travaille avec des partenaires comme l’armée de l’Air et de l’Espace.

À l’Otan, Hervé Le Guyader a tenu en substance ce discours : « La raison pour laquelle vous gagnez les batailles, mais perdez toutes les guerres depuis des décennies, c’est le facteur humain. Il y a un angle mort terrible. » D’autres ont pourtant bien pris en compte ce facteur pour arriver à leurs fins : à Stanford (Californie), le Human Behaviour Lab du Dr Fogg « a réuni des sachants en sciences cognitiques et en ordinateurs pour optimiser la capture des esprits », rappelle Hervé Le Guyader. Si vous restez bloqué une heure à faire défiler des vidéos sur votre smartphone, dites-leur merci. On appelle ça « captologie », voire « darks patterns ». Ou comment designer des applications destinées à faire perdre aux utilisateurs le contrôle de leur attention.

Pluridisciplinarité

D’autres encore, l’ont compris, mais pas à des fins de marketing ou de profit : officines qui ciblent des électeurs indécis sur les réseaux sociaux pour faire basculer un scrutin (Cambridge Analytica lors du Brexit…), fermes de trolls qui font buzzer les sujets qui divisent les sociétés occidentales, « cheapfakes » anti-français en Afrique… Tout un arsenal visant à manipuler les esprits, rassemblé sous le terme de « guerre hybride » par le chef d’état-major des armées russes, Valeri Guerassimov, et promis à une terrifiante prospérité. On connaît déjà l’IA et les deepfakes (trucages numériques), mais ce n’est qu’un début, prévient Hervé le Guyader.

« Ce qui rend le phénomène actuel différent, dans sa nature, c’est qu’on peut désormais faire du ‘‘sur-mesure de masse’‘ »

Quoi de neuf là-dedans ? Influence et subversion ne sont pas des idées neuves. Dans son « L’Art de la guerre », Sun Tzu parlait déjà de « vaincre sans combattre ». La CIA a déjà fantasmé sur le contrôle des esprits via son programme MK-Ultra. Et l’utilisation par l’armée française de la « guerre psychologique » (gagner les populations), apprise au contact du Viêt-Minh, n’a pas empêché l’indépendance de l’Indochine puis de l’Algérie…

« Ce qui rend le phénomène actuel différent, dans sa nature, des anciennes ‘‘PsyOps’’, c’est la convergence de trois phénomènes : les progrès de la connaissance du fonctionnement du cerveau, ceux de la puissance de calcul des ordinateurs, et leurs synergies. L’interdisciplinarité. On peut désormais faire du ‘‘sur-mesure de masse’‘. » Dans cette guerre pour le contrôle des comportements, par l’exploitation de nos biais cognitifs, tout le monde est en première ligne, même en temps de paix.

Pour développer ses vues de façon attractive, Hervé Le Guyader a utilisé une forme abordable par tous : la fiction utile (en anglais, Ficint, « fictional intelligence », pour la combinaison de l’écriture de fiction et de l’intelligence pour imaginer des scénarios). D’abord pour le compte de l’Otan. Puis, pour un éditeur civil, Les Équateurs, déjà rompu à cet exercice – il a déjà fait paraître trois volumes de la « Red Team », une équipe pluridisciplinaire chargée d’imaginer « Ces guerres qui nous attendent 2030-2060 », à l’initiative des militaires français.

Termites…

Dans « Black Trends », sorti fin 2023, Hervé le Guyader signe une nouvelle se déroulant en 2037, intitulée « Termites, fourmis et frelons ». Ces insectes symbolisent « les agressions sur le facteur humain selon trois temporalités ». Les termites, invisibles, « sapent » sur le long terme les sociétés cibles, grâce à la captation des données et à des modèles prédictifs générés par calculateurs quantiques (« jumeaux numériques ») pour optimiser leurs campagnes de déstabilisation.

Les fourmis, discrètes, attaquent des groupes ou des cibles spécifiques lors d’opérations de moyen terme. Dans la nouvelle, en utilisant les bionanotechnologies et les capteurs intégrés dans nos corps. Les frelons usent de moyens létaux ponctuels.. Dans « Termites… », c’est une « neurostrike » (attaque sur le cerveau, type syndrome de la Havane par des moyens électromagnétiques).

De la SF délirante ? Pour ces fictions, l’auteur n’utilise « que des technologies qui sont déjà dans les labos. Il ne faut tomber dans aucun de ces deux écueils que sont la paranoïa et la naïveté. Mais il faut savoir que les synergies entre les technologies qu’on appelle émergentes et disruptives (quantique, IA, big data, neuro et bio de synthèse) peuvent être envisagées pour hacker le ‘‘software’‘ (logiciel) humain via les portes d’entrées de son « hardware » (corps) et de son « wetware » (fluides), qui sont nos sens. » Donc d’inhiber ou influer nos processus de décision, voire de tuer. « Et ça, c’est effrayant », reconnaît Hervé Le Guyader.

« Les tabous qui existent dans nos sociétés n’ont pas forcément cours chez nos ‘‘adversaires systémiques’’ »

Celui-ci est aussi préoccupé par « l’inégalité des armes : « Ces technologies sont à la fois porteuses de progrès, notamment médicaux, et de menaces. Malheureusement, les tabous qui existent dans nos sociétés n’ont pas forcément cours chez nos ‘‘adversaires systémiques’’ ». Russie, Chine… et groupes non étatiques.

Comment se protéger

Toute la question est : comment protéger de ces agressions « non cinétiques » (moyens militaires classiques) les militaires et les infrastructures chargés du commandement et du contrôle des opérations ? Mais aussi nos sociétés et les individus qui la composent, fragilisés par leurs propres inventions ? L’ingénieur bordelais exhorte l’Otan « à adopter une vision globale. » À moyen terme, il estime qu’il faudra songer à une régulation des réseaux sociaux.

Et, pourquoi pas, à poursuivre le sillon de la « Ficint », mais sur écran… « Je rêve d’une série grand public type ‘‘Le Bureau des légendes’‘. L’important, pour rendre nos sociétés plus résilientes, c’est de faire prendre conscience aux gens qu’ils sont ciblés en tant qu’individus », plaide-t-il. Pas parano, mais pas rassurant…

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défaite US en mer rouge

Réseau InternationalWashington face à sa défaite en Mer Rouge

Réseau International - 26 juin 2024

Les Houthis ont accepté de mettre fin à leurs attaques contre le trafic commercial dans la mer Rouge si Israël autorise l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens. Il ne s’agit pas seulement d’une proposition raisonnable, c’est une politique soutenue par la grande majorité des citoyens à travers le monde.

   

En juin, la Defense Intelligence Agency (DIA) a publié un rapport soulignant l’impact des attaques des Houthis sur la navigation commerciale dans la mer Rouge. Le rapport est un récit dévastateur de l’échec de Washington à protéger les couloirs de transit critiques dans l’une des voies navigables les plus importantes du monde. La coalition navale de fortune de l’administration Biden, baptisée Opération Prosperity Guardian, n’a pas seulement été incapable d’assurer le passage sûr des transporteurs commerciaux dans la mer Rouge, mais elle a en fait aggravé la situation. Les Houthis ont peaufiné leurs opérations militaires tout en ajoutant des armes plus meurtrières à leur arsenal. En bref, les Houthis ont montré qu’un groupe disparate de militants peut imposer des sanctions coûteuses à leurs ennemis en mettant en œuvre des stratégies asymétriques qui sapent «l’ordre fondé sur des règles». Voici un extrait du rapport de la DIA :

«À la mi-février, le transport de conteneurs via la mer Rouge avait diminué d’environ 90% depuis décembre 2023 ; le transport maritime via la mer Rouge représente généralement environ 10 à 15% du commerce maritime international. (…)

Les routes maritimes alternatives autour de l’Afrique ajoutent environ 11.000 milles marins, 1 à 2 semaines de temps de transit et environ 1 million de dollars en coûts de carburant pour chaque voyage. Pour de nombreuses compagnies maritimes, les coûts combinés des primes d’équipage, de l’assurance contre les risques de guerre (environ 1000% de plus que les coûts d’avant-guerre). (…)

À la mi-février, les primes d’assurance pour les transits en mer Rouge ont augmenté de 0,7 à 1,0% de la valeur totale d’un navire, contre moins de 0,1% avant décembre 2023».1

C’est un rapport choquant. Selon l’analyse du gouvernement lui-même, la politique de Biden en matière de mer Rouge a été un échec lamentable. Le transport de conteneurs a diminué de 90%, tandis que les primes d’assurance, les coûts de carburant et les «miles supplémentaires parcourus» ont grimpé en flèche. Il n’y a aucune trace d’optimisme dans l’ensemble du rapport. Les Houthis ont pratiquement atteint tous leurs objectifs stratégiques tandis que l’ingérence de Washington n’a rien apporté.

Étonnamment, les journalistes de Business Insider ont tiré la même conclusion que DIA, à savoir que les Houthis ont réussi à manœuvrer l’Oncle Sam à chaque instant. Voici un extrait d’un article de Business Insider récent :

«Les Houthis se sont révélés être des ennemis rusés et redoutables. Cinq mois après une série de frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis visant à «perturber et dégrader» leurs capacités, les militants continuent de faire des ravages. Ils obligent régulièrement la force opérationnelle dirigée par les États-Unis à intercepter leurs missiles, leurs bombardiers et leurs drones volants qui ont transformé les voies de navigation de la mer Rouge et du golfe d’Aden en un couloir dangereux – et mortel.

Les Houthis ont frappé plusieurs navires la semaine dernière, et les responsa bles américains affirment que ces attaques ne devraient pas prendre fin de sitôt, ce qui fait craindre que les États-Unis ne soient coincés dans une impasse coûteuse et insoutenable. Les Houthis ont réussi à entraîner Washington dans un conflit prolongé, coûteux et épuisant les ressources, et à faire grimper les coûts de transport.

Même si aucun navire de guerre américain n’a été touché, les États-Unis doivent supporter les coûts financiers croissants et l’usure de leurs navires de guerre».2

Les Houthis ont essentiellement fermé la navigation commerciale à travers l’un des points d’étranglement de transit les plus importants au monde et les États-Unis sont incapables de faire quoi que ce soit à ce sujet. Quelqu’un n’aurait-il pas pu anticiper ce scénario avant que Biden ne déploie impulsivement une flottille navale vers la mer Rouge ?

De nombreux sceptiques savaient que la stratégie Biden n’avait aucune chance de réussir, mais leurs voix ont été étouffées par les guerriers de fauteuil qui ont toujours fixé la politique. Ce sont les hauts responsables de l’establishment de la politique étrangère qui ignorent invariablement les faits et fomentent avec leur philosophie «tirer d’abord et poser des questions plus tard». Dans le cas présent, ces ultra-faucons tenaces ne pouvaient tout simplement pas accepter qu’une nouvelle batterie de militants en sandales puisse porter un coup aux intérêts américains en lançant des attaques de missiles et de drones sur des navires marchands protégés par des destroyers américains. Mais c’est précisément ce qui s’est passé et – comme nous l’avons dit plus tôt – Biden a été averti qu’un tel résultat était probable. Ceci est tiré d’un article de Responsible Statecraft :

«Un certain nombre de voix réalistes dénoncent la folie de tomber une fois de plus dans une spirale de représailles violentes qui mènera probablement à une véritable crise militaire, voire à la mort de militaires américains.

«Elles (les frappes) ne fonctionneront pas. Elles ne dégraderont pas suffisamment les capacités des Houthis et ils ne cesseront leurs attaques contre les navires», déclare Ben Friedman, chercheur principal chez Defence Priorities. «Pourquoi faire quelque chose d’aussi manifestement imprudent ? La retenue nous rappelle qu’aucune loi de ce type n’exige que nous devions mener des frappes aériennes qui ne fonctionneront pas. Nous avons toujours la possibilité de ne pas recourir à une violence inutile.3

«Retenue» ? L’auteur pense-t-il que l’establishment américain en matière de politique étrangère est capable de faire preuve de retenue ?

Malheureusement, tous les réalistes compétents et sobres qui ont joué un rôle dans l’élaboration de la politique étrangère américaine ont depuis longtemps été remplacés par des guerriers de fauteuil qui répondent par réflexe à chaque crise par le même recours contre-productif à la force militaire. Nous sommes convaincus que ces mêmes faucons de guerre vont s’intensifier une fois de plus au Yémen comme ils l’ont fait en Ukraine, entraînant le pays plus profondément dans un conflit qu’il n’a aucune chance de gagner. Découvrez cet extrait révélateur de la stratégie de sécurité nationale 2022 de Biden :

«… les États-Unis ne permettront pas aux puissances étrangères ou régionales de compromettre la liberté de navigation dans les voies navigables du Moyen-Orient, y compris le détroit d’Ormuz et Bab al Mandab, ni ne toléreront les efforts d’un pays pour en dominer un autre – ou la région – par le biais d’un renforcement militaire, incursions ou menaces».

Et voilà : les Houthis représentent un danger clair et actuel pour la sécurité nationale des États-Unis en affirmant simplement leur contrôle sur leurs propres eaux territoriales. Cela signifie-t-il que l’escalade est inévitable ?

OUI.

L’extrait ci-dessus équivaut à une déclaration de guerre. Nous devrions nous attendre à ce que Biden agisse en conséquence en intensifiant les bombardements des villes et des infrastructures yéménites, en renforçant le blocus économique et, à terme, en déployant des troupes de combat pour mener une offensive terrestre sur la péninsule arabique. A en juger par l’expérience passée, les décisions sur ces questions ont probablement déjà été prises.

À propos, l’opération navale de Biden – l’opération Prosperity Guardian – n’a jamais été approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU, le Congrès américain ou le peuple américain. Il s’agit d’une autre intervention unilatérale et inconsidérée qui exclut une solution diplomatique et garantit que les États-Unis seront confrontés à une autre défaite humiliante par leurs ennemis dans le futur. Voici davantage d’informations de Jim Krane, chercheur en études énergétiques, qui aide à expliquer l’impact mondial des attaques des Houthis :

«Les attaques des Houthis contre les navires de la mer Rouge présentent un nouveau phénomène dans le conflit géo-économique : un acteur non étatique utilisant la guerre asymétrique non seulement pour combattre les forces armées conventionnelles, mais également pour imposer des sanctions économiques ciblées en attaquant sélectivement les navires internationaux. Les Houthis ont fait ce grand pas en combinant deux facteurs : des armes peu coûteuses et de haute technologie qui peuvent menacer, voire couler, les navires de haute mer et le contrôle d’un territoire côtier stratégique surplombant l’un des goulots d’étranglement maritimes les plus fréquentés du monde : le détroit de Bab al-Mandab. (…)

Ces attaques houthis des transports maritimes sur la mer Rouge a réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière inégale. Les compagnies maritimes basées dans les pays où les gouvernements se sont prononcés contre le génocide israélien à Gaza ont bénéficié d’exemptions des attaques des Houthis, ce qui se traduit par des avantages en termes de coûts et des bénéfices plus élevés. À l’inverse, les chargeurs basés dans les pays soutenant Israël, ainsi que ceux transportant des marchandises à destination de l’Europe ou des États-Unis, ont perdu l’accès au raccourci de la mer Rouge entre l’Asie et l’Europe. En conséquence, les coûts et la durée des voyages ont augmenté, parallèlement à la demande de navires, ce qui a contribué à faire augmenter les tarifs de fret, y compris sur les itinéraires qui ne passent pas par la mer Rouge.

La perturbation biaisée du transport maritime mondial suggère que les Houthis ont réussi à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël… Les dirigeants Houthis ont accru les avantages compétitifs des expéditeurs chinois et russes. (…) La stratégie sélective employée par les Houthis consiste à imposer des sanctions économiques qui semblent disproportionnées aux entreprises basées dans l’UE… En effet, les coûts supplémentaires de la chaîne d’approvisionnement pèsent lourdement sur les prévisions économiques déjà pessimistes pour l’Union européenne et l’Égypte. Plus les attaques se prolongent, plus leur impact résiduel est important, ce qui freine les perspectives de croissance.

La campagne des Houthis dans le golfe d’Aden et dans la mer Rouge a produit une nouvelle forme de perturbation économique mondiale basée sur des griefs avec Israël, et s’avère difficile à dissuader ou à contrer. (…) La campagne des Houthis a également révélé l’inefficacité des contre-mesures prises par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN.

Les attaques américaines et britanniques contre des sites houthis au Yémen ont créé de nouveaux griefs et une justification pour une extension potentielle des attaques en mer Rouge au-delà d’un cessez-le-feu à Gaza… Les attaques houthis contre les navires se sont en fait intensifiées après le début des frappes de représailles américano-britanniques. (…)

Ce groupe militant enhardi a annoncé le 14 mars qu’il étendrait ses attaques au-delà de la zone immédiate de Bab al-Mandab jusqu’à la mer d’Oman et l’océan Indien au sens large pour cibler les navires liés à Israël et à ses alliés détournés via le cap de Bonne-Espérance.4

Bon, résumons : les attaques des Houthis sur la mer Rouge ont…

Créé de nouvelles opportunités pour les acteurs non étatiques de mener une guerre asymétrique contre les forces armées conventionnelles.
Imposé des sanctions économiques ciblées contre les partisans du génocide israélien
Réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière à offrir des avantages compétitifs aux expéditeurs chinois et russes
Aidé les Houthis à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël
Induit des coûts supplémentaires à la chaîne d’approvisionnement et ont eu un impact négatif sur les prévisions économiques déjà pessimistes pour l’Union européenne et l’Égypte… freinant ainsi les perspectives de croissance.
Préparé le terrain pour l’expansion des opérations des Houthis au-delà de la mer Rouge vers la mer d’Oman et l’océan Indien au sens large.

Lequel de ces résultats fait progresser les intérêts américains ou renforce la sécurité nationale américaine ?

Aucun d’entre eux, c’est pourquoi nous poserons une deuxième question :

Les gens qui prennent ces décisions à courte vue s’interrogent-ils parfois sur l’impact de leurs choix sur le pays ou sur le peuple américain ?

Probablement pas.

Et, s’il vous plaît, ne blâmons pas les Houthis pour un conflit dont l’administration Biden est responsable à 100%. Personne n’a mis une arme sur la tempe de Joe Biden et ne l’a forcé à déployer la marine américaine en mer Rouge pour se lancer dans des bagarres inutiles afin de défendre le droit d’Israël d’assassiner des femmes et des enfants à Gaza. Il s’agit d’une décision que Biden a prise unilatéralement, sans tenir compte de la vague de condamnation internationale, des décisions cinglantes de la CPI, de la CIJ et de pratiquement toutes les organisations de défense des droits de l’homme sur la planète Terre. Biden a choisi d’ignorer le jugement moral du monde entier pour promouvoir le programme sordide de l’État juif. En revanche, en tant que résistants, les Houthis ne font que lutter pour mettre fin au génocide israélien. Ils n’avaient pas envie d’une guerre avec les États-Unis. Ce n’est pas du tout ça. Ils essaient simplement d’amener les Israéliens à lever leur blocus, afin que davantage de personnes ne meurent pas de faim. Est-ce trop demander ? Voici comment le leader Houthi Mohammed Al-Bukhaiti a résumé la situation :

«Agir pour soutenir les opprimés… est un véritable test de moralité… et quiconque n’agit pas pour mettre fin au crime de génocide… a perdu son humanité. Les valeurs morales… ne changent pas avec la race et la religion de la personne… Si un autre groupe d’humains était soumis à l’injustice dont sont victimes les Palestiniens, nous prendrions des mesures pour les soutenir, quelles que soient leur religion et leur race… le peuple yéménite (s’engage)… à parvenir à une paix juste qui garantisse la dignité, la sûreté et la sécurité de tous les pays et de tous les peuples».5

La déclaration d’Al-Bukhaiti peut paraître étrange aux Occidentaux qui ont du mal à croire qu’un dirigeant puisse faire passer ses convictions morales avant son propre intérêt ou l’accumulation de plus de pouvoir. Mais c’est ce qui dynamise le mouvement Houthi ; leur détermination à mettre en pratique leurs croyances religieuses. Les Houthis n’ont rien à gagner à combattre les États-Unis. Ils le font parce qu’ils s’opposent à la brutalité sadique et à la violence meurtrière de Tsahal. C’est pourquoi ils s’exposent à des blessures graves, voire à la mort. C’est parce qu’ils croient que c’est la «bonne chose à faire» ; parce que la justice vaut la peine de mourir et parce que – comme le dit Al-Bukhaiti – agir pour soutenir les opprimés est le véritable test de la moralité.

Ironiquement, les opinions du peuple américain s’alignent plus étroitement sur celles des Houthis que sur celles de leur propre gouvernement. La majorité des Américains soutiennent la justice pour les Palestiniens, soutiennent un État palestinien souverain, soutiennent un cessez-le-feu permanent et soutiennent la fin de la violence et de l’effusion de sang. Seul notre gouvernement et Israël souhaitent que le bain de sang continue.

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vélos électriques irréparable

ReporterreRéparer son vélo électrique, une mission bientôt impossible

Reporterre - 26 juin 2024

En étant de plus en plus technologiques, les vélos électriques sont plus difficiles à réparer. Le secteur pourrait ainsi prendre le chemin de celui de l’auto, avec le passage indispensable chez le garagiste.

   

Réparer une chambre à air, changer ses freins, régler un dérailleur… Avec quelques tutos et un peu d’entraînement, tout cycliste est en mesure de réparer son vélo soi-même. Mais ces savoir-faire ne suffisent pas toujours quand on possède un vélo électrique. Les pannes sur ces engins, de plus en plus technologiques et complexes, nécessitent souvent de recourir à un professionnel.

Les réparateurs, eux-mêmes, sont confrontés à des obstacles. C’est ce que déplore Frédéric Hafner, réparateur de vélos indépendant à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence). Jusque-là, il avait toujours été, en tant qu’électromécanicien, capable de réparer le moteur des vélos électriques, mais il explique être « de plus en plus bloqué par le tout électronique ».

Applications obligatoires, géolocalisation et antivol intégrés, « boîte automatique » comme pour les voitures… « Pour certains modèles, le dérailleur n’existe plus, et le passage de vitesses est intégré dans le moteur lui-même et se fait par Bluetooth, explique en effet l’artisan. Or, ce n’est pas le petit réparateur du coin qui va pouvoir dépanner ce type de vélo. L’utilisateur doit alors se tourner vers un “concessionnaire” de la marque. »
Devenir « partenaire » de la marque

Les réparateurs sont également dans l’impossibilité de repérer d’où vient exactement la panne sans un outil de diagnostic. « Ça fait moins de cinq ans, je dirais, qu’on est entré dans l’ère du tout connecté sur les vélos électriques, constate Frédéric Hafner. Pour diagnostiquer la panne, il faut désormais utiliser un logiciel afin de connecter le vélo à un ordinateur. C’est le même principe que la “valise” [de diagnostic] pour les voitures [un outil permettant de localiser l’origine d’un problème]. Je perçois la volonté d’amener les cyclistes dans le même système que les automobilistes. » Chaque constructeur a en effet développé son propre outil de diagnostic, spécifique à ses équipements et indispensable au mécano.

Chez Bosch, le constructeur leader de moteurs et batteries de vélos en Europe, il faut par exemple devenir « partenaire » de la marque pour obtenir cet outil, s’inscrire sur son portail officiel et à son programme de formation annuel. Les revendeurs ont alors « la possibilité de commander les outils et les pièces d’origine appropriés, à partir de notre catalogue officiel de pièces détachées, explique à Reporterre le fabricant, afin d’assurer le bon fonctionnement et la plus grande sécurité possible du système et des différents composants Bosch ». Si l’outil de diagnostic est accessible gratuitement, la formation coûte 99 euros par jour et par personne.

Valeo, autre grand fabricant de moteurs de vélos à assistance électrique, reconnaît auprès de Reporterre que « les formations proposées par les motoristes leaders du marché restent payantes et ont lieu dans leurs propres locaux, représentant une immobilisation et une contrainte pour les bike shops [magasins de vélos] ». L’industriel souhaite mettre en place, pour ses propres moteurs, un réseau de « réparateurs agréés » qui formeraient les vendeurs et réparateurs « à titre gratuit » directement dans les magasins de vélos.
« Ne pas aller vers le modèle de la bagnole »

Plus le vélo s’électronise et se perfectionne, plus la question de sa réparabilité et de sa circularité se pose. « On identifie un phénomène qui intègre de plus en plus le vélo dans une sorte d’économie linéaire, dépendante de différents prestataires. Pourtant, s’il y a un objet qui à la base répond aux critères de l’économie circulaire, c’est bien le vélo ! » insiste Thibault Quéré, directeur de plaidoyer à la Fédération des usagers de la bicyclette (Fub). Il fait part de remontées d’ateliers d’autoréparation, également confrontés à des difficultés, voire à l’impossibilité de réparer les vélos électriques.

« Il y a aussi le risque de devoir changer régulièrement la batterie, prévient Thibault Quéré. Il faut veiller qu’on n’aille pas vers le modèle de la bagnole, avec des pièces détachées venant du monde entier et une technologie embarquée complexe qui nécessite l’intervention des constructeurs à intervalles réguliers. » Une maintenance qui pourrait devenir coûteuse pour le cycliste, quand le vélo classique, lui, « est capable de rouler pendant quinze, vingt, trente ans… moyennant un moindre coût d’entretien », rappelle le responsable de la FUB.

Pour favoriser le réemploi et la réparabilité, « les acteurs souhaitent que la filière travaille à l’écoconception des produits », écrivait le député Guillaume Gouffier Valente, dans un rapport de mission sur la filière économique du vélo en France, publié en janvier 2022. « Des réflexions pourraient également être lancées pour avoir des standards un peu plus uniformisés et conserver la réparabilité », ajoutait-il, évoquant le cas des batteries qui ne sont pas, pour l’heure, interchangeables entre les marques.
Un nouveau déchet électronique ?

Actuellement, les différents acteurs représentant le secteur du vélo travaillent à la mise en place d’un contrat de filière avec l’État. Dans le cadre des réunions préparatoires, la FUB a fait part de ses réserves quant à un modèle économique du tout industriel : « Notre vision du vélo est celle de la liberté et d’une certaine autonomie de l’usager, le vélo doit rester à la main de l’usager. Il faut s’assurer que la question de la réparabilité, et donc de la circularité, soit au centre de la filière économique. Or, on sent qu’il y a une tendance à vouloir l’insérer dans une sorte d’économie linéaire et industrielle. »

Dans son rapport, Guillaume Gouffier Valente estime qu’il est important de « reconnaître le vélo comme technologie évolutive » et qu’une politique de soutien à l’innovation doit être mise en place pour « nous permettre d’identifier les futures ruptures technologiques ». Autrement dit, les bécanes électriques ne vont cesser d’évoluer — robustesse des freins, durabilité des batteries, système antivol —, il est donc essentiel de poursuivre les recherches pour ne pas se retrouver devancé par la concurrence.

Une vision contre laquelle L’Heureux cyclage, association qui représente les ateliers d’autoréparation, met en garde : « Rappelons que derrière chaque rupture technologique […] se cache l’accélération de l’obsolescence des produits disponibles précédemment, écrivait-elle en réaction au rapport.

À vouloir en faire un objet tout électrifié et connecté, le vélo pourrait se transformer en un nouveau déchet d’équipement électrique et électronique (DEEE), « à l’opposé du spectre des valeurs environnementales », prévient-elle. Bien loin de la bicyclette qu’on bidouille dans son garage ou dans l’atelier du quartier.

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vivre hors réseau

Aube DigitaleSe mettre hors réseau en prévision de ce qui va arriver

Aube Digitale - 25 juin 2024

Des centaines de milliers d’Américains se mettent hors réseau en prévision de ce qui va arriver. Alors que notre société sombre dans le chaos, un grand nombre de personnes choisissent de se débrancher et de s’éloigner.

   

Bien sûr, il est pratiquement impossible d’échapper complètement à la folie omniprésente qui semble nous entourer, mais beaucoup trouvent qu’un mode de vie « hors réseau » leur donne la meilleure occasion de s’isoler autant que possible. Lorsque vous êtes moins dépendant du système, ce qui arrive au système a moins d’impact sur vous. Malheureusement, il semble que notre système se dirige vers un effondrement complet, et une grande partie de la population se prépare fébrilement en prévision de ce qui va arriver.

Selon l’agence Reuters, on estime qu’il y a aujourd’hui environ 20 millions de « preppers » (survivalistes, ndlr) aux États-Unis…

Brook Morgan a passé en revue les stands du « Survival & Prepper Show » au Colorado, où l’on trouvait des boîtes de munitions, des monticules de kits médicaux de traumatologie et tous les types de couteaux imaginables.

Se décrivant elle-même comme une « lesbienne de 30 ans de l’Indiana », Mme Morgan fait partie d’une nouvelle race d’Américains qui se préparent à survivre aux bouleversements politiques et aux catastrophes naturelles, une activité qui, jusqu’à récemment, était largement associée aux mouvements d’extrême droite tels que les nationalistes blancs depuis les années 1980.

Les chercheurs affirment que le nombre de preppers a doublé en taille pour atteindre environ 20 millions depuis 2017.

Un sous-ensemble de ce groupe a décidé que la meilleure façon de se préparer est de se mettre « hors réseau ».

On rapporte que « plus de 250 000 personnes aux États-Unis » ont choisi d’adopter un tel mode de vie…

Alors que les coûts de l’énergie et les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter, de plus en plus d’Américains choisissent de vivre hors réseau. Selon une estimation, plus de 250 000 personnes aux États-Unis ont adopté ce mode de vie. Si les économies potentielles sont certainement intéressantes, la technologie et l’intérêt pour les petites maisons, les maisons en conteneurs d’expédition et d’autres solutions de logement à haut rendement énergétique permettent aux familles intéressées par un mode de vie durable de passer à un mode de vie hors réseau.

Si vous envisagez de faire la même chose, vous devez faire des recherches.

La plupart d’entre nous sont extrêmement dépendants du réseau électrique, et nombreux sont ceux qui trouvent qu’il est difficile de passer à un mode de vie radicalement différent…

Vivre hors réseau signifie s’engager à se procurer tout ce dont on a besoin pour survivre et s’épanouir de manière indépendante : nourriture, abri, énergie et, surtout, eau. C’est stimulant, jusqu’au moment où les choses ne fonctionnent plus. Comme lorsque vous êtes à mi-chemin d’une délicieuse douche chaude à la fin d’une journée de janvier et que la pompe à eau s’arrête soudainement, vous envoyant dans l’obscurité gelée avec une tête humide pleine de shampoing et quelques outils pour résoudre le problème.

Pour beaucoup de gens, il est très utile de rejoindre une communauté d’autres personnes qui ont adopté un mode de vie « hors réseau ».

Par exemple, à environ 55 miles au sud de Salt Lake City, des centaines de survivalistes vivent dans une très grande communauté totalement isolée…

Une communauté d’Américains fuyant la société a créé un havre de survie dans le désert de l’Utah après s’être retrouvée isolée du monde moderne.

Des centaines de personnes se sont installées pour vivre de la terre dans le cadre de l’opération « Auto-Reliance », estimant que l’absence de réseau est la solution à l’effondrement de la culture.

Cette communauté a été fondée par un homme de 74 ans, Philip Gleason, qui met en garde contre « divers scénarios apocalyptiques qui pourraient se dérouler dans les années à venir »…

Philip Gleason a déclaré qu’il craignait que divers scénarios apocalyptiques ne se produisent dans les années à venir, qu’il s’agisse d’une panne du réseau électrique, d’une guerre nucléaire ou d’une cyberattaque.

C’est l’histoire qui se répète », a-t-il averti. Au début de toute révolution culturelle, les personnes qui contrôlent leur alimentation sont celles qui s’en sortent le mieux.

Alors que les Américains ne cessent de répéter qu’ils perdent confiance dans les institutions nationales, ceux qui ont refait leur vie au Riverbed Ranch ont essentiellement créé leur propre État-nation autosuffisant.

Bien sûr, ce n’était probablement pas une bonne idée pour eux de partager ce qu’ils font avec un public aussi large, car lorsque les choses iront vraiment mal, un grand nombre de personnes désespérées pourraient commencer à se diriger dans cette direction.

La plupart du temps, les familles qui choisissent un mode de vie « hors réseau » le font par elles-mêmes.

Heather Graesser et son mari ont déjà possédé une grande maison près de Denver, mais ils sont aujourd’hui bien plus heureux de vivre « hors réseau »…

Il y a dix ans, je vivais une vie de banlieue typique à la périphérie de Denver. Mon mari, Casey, et moi-même étions tous deux enseignants. Nous vivions dans une maison de quatre chambres avec un petit jardin où nos deux enfants aimaient jouer.

Aujourd’hui, notre vie est radicalement différente. Nous vivons entièrement hors réseau dans une maison de 300 pieds carrés que nous avons construite avec des bottes de paille et du torchis, un matériau de construction naturel fait de terre, d’eau et d’autres matières organiques. Nous dépendons de l’énergie solaire pour l’électricité et de la pluie pour l’eau, et nous utilisons des toilettes à goutte pour créer du « fumier », c’est-à-dire du compost fabriqué à partir de déchets humains.

Nous avons laissé le monde conventionnel derrière nous. Mais en cours de route, nous avons créé un mode de vie beaucoup plus luxueux et libre que celui que nous menions en banlieue.

Tant mieux pour eux.

De nos jours, il est de plus en plus difficile de mener une vie « normale » de classe moyenne parce que le coût du logement est devenu si douloureux.

En fait, une toute nouvelle catégorie appelée « impossiblement inabordable » a été créée parce que les prix des logements sont devenus si élevés dans certaines villes…

Quiconque a un tant soit peu suivi l’évolution du marché du logement au cours des deux dernières décennies sait que dans de nombreux pays, et notamment aux États-Unis, il est devenu beaucoup plus difficile d’acheter un logement.

Mais un nouveau rapport résume le sentiment de nombreux acheteurs potentiels en créant une catégorie qui qualifie certaines grandes villes d' »inabordables ».

Le rapport compare les revenus moyens aux prix moyens des logements. Il constate que la demande pandémique de logements offrant un espace extérieur, les politiques d’aménagement du territoire visant à limiter l’étalement urbain et l’afflux d’investisseurs sur les marchés ont fait grimper les prix en flèche.

Vivre « hors réseau » est souvent beaucoup moins cher qu’un mode de vie conventionnel.

En outre, vivre « hors réseau » vous donnera une bien meilleure chance de vous protéger de la violence incessante qui nous entoure.

Récemment, j’ai été profondément choquée de lire qu’un homme de 42 ans avait tiré 28 coups de feu sur des femmes et des enfants dans une pataugeoire familiale à Rochester Hills, dans le Michigan...

Un garçon de huit ans lutte pour sa vie après avoir été abattu d’une balle dans la tête par un tireur déchaîné dans une pataugeoire familiale, alors que sept autres personnes ont également été abattues.

La violente attaque a eu lieu à Rochester Hills, dans le Michigan, vers 17 heures samedi, après que le tireur a tiré 28 balles d’une arme de poing dans une attaque apparemment aléatoire, s’en prenant aux femmes et aux enfants de la pataugeoire Brooklands Plaza Splash Pad, dans la banlieue de Détroit.

Le tireur a fui les lieux et s’est réfugié dans une maison située à moins d’un kilomètre de la patinoire, ce qui a donné lieu à un affrontement tendu qui a duré plusieurs heures et qui s’est terminé par le suicide du tireur, un homme blanc de 42 ans qui vivait avec sa mère.

Il faut être complètement et totalement mauvais pour faire une chose pareille.

Malheureusement, notre société tout entière est saturée de méchanceté à l’heure actuelle.

Je peux donc comprendre pourquoi tant de gens veulent s’éloigner de tout cela.

Les choses vont très mal aujourd’hui, mais elles vont encore s’aggraver au cours des années chaotiques qui nous attendent.

En fin de compte, je pense qu’un grand nombre de personnes regretteront de ne pas avoir adopté un mode de vie « hors réseau » pendant qu’elles en avaient encore la possibilité.

Notre société est déjà en train de s’effondrer tout autour de nous, et ceux qui comprennent ce qui se passe se préparent à ce qui arrive.

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JO 2024 bombe sale

Révolution 2030 : Autre sourceJ0 2024 Paris : attentat sous faux drapeau

Révolution 2030 : Autre source - 25 juin 2024

Nous sommes en 2024, et les Jeux Olympiques de Paris battent leur plein. La ville lumière est un melting-pot de cultures et de célébrations, accueillant des millions de visiteurs du monde entier.

   

Mais derrière les festivités, une ombre inquiétante plane. Le député britannique Andrew Bridgen, lors d'une réunion secrète au Parlement, apprend l’existence d’un complot d'une portée inédite.

Un groupe de conspirateurs au sein de l'OTAN élabore un plan diabolique pour orchestrer une attaque sous faux drapeau pendant les Jeux. Leur objectif est de faire exploser une bombe sale nucléaire au cœur de Paris, en accusant la Russie de l’attaque. Cette explosion serait un prétexte pour déclencher une intervention militaire massive contre la Russie, justifiée par la défense de l’Europe. L'attentat est minutieusement planifié pour se produire lors de la cérémonie de clôture, un moment où les yeux du monde entier seront rivés sur la capitale française.

Alors que la date fatidique approche, Andrew Bridgen, rongé par l’angoisse, décide de révéler la vérité. Il contacte un journaliste de confiance et lui remet des documents confidentiels prouvant l’existence du complot. Le journaliste, à la recherche de la vérité, commence à enquêter, mais il est rapidement poursuivi par des agents des services secrets qui veulent étouffer l’affaire.

À Paris, la tension monte alors que les autorités mettent en place des mesures de sécurité sans précédent pour les Jeux. Des indices commencent à émerger, mais ils sont immédiatement dissimulés ou dénigrés comme étant des théories du complot. La panique commence à s’emparer de la population lorsque des rumeurs d’une attaque nucléaire se répandent.

Le jour de la cérémonie de clôture arrive. La ville est en effervescence, les athlètes et les spectateurs se préparent pour un moment historique, inconscients du danger qui les guette. Tandis que la bombe est secrètement transportée à travers Paris, Andrew et le journaliste se lancent dans une course contre la montre pour exposer la vérité. Ils doivent faire face à des poursuites effrénées, des trahisons et des obstacles presque insurmontables.

Finalement, alors que la bombe est sur le point d’être déclenchée, Andrew et le journaliste parviennent à pénétrer dans la zone de sécurité. Dans une confrontation dramatique, ils parviennent à révéler l'existence de la bombe aux autorités à la dernière seconde. Mais il est trop tard. L'explosion retentit, semant la panique et la désolation dans la capitale française. Les radiations se propagent, plongeant Paris et le monde entier dans un chaos sans précédent.

Dans un contexte de panique mondiale après l'explosion, tout le monde crie au complot. Les médias et les réseaux sociaux sont saturés de théories accusant les gouvernements et les agences internationales de manipulation. Les fact-checkeurs s'empressent de démentir ces rumeurs, les qualifiant de pure fantaisie et de paranoïa infondée. Cependant, dans un retournement de situation stupéfiant, des preuves irréfutables émergent, démontrant que la conspiration était bel et bien réelle. Les démentis se révèlent alors embarrassants pour les fact-checkeurs, pris au piège de leur propre certitude.

Le complot est enfin révélé, mais les ramifications politiques sont énormes. Les responsables de l’OTAN impliqués dans le complot sont arrêtés, et un débat international s'ouvre sur la transparence et la sécurité. Paris, tout en étant marquée par la catastrophe, se retrouve au centre d'une controverse mondiale sur la manipulation et la vérité.

À suivre

Zoé Sagan

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Five Eyes

Anguille sous rocheL’essor des « Five Eyes » dans la collecte de données biométriques

Anguille sous roche - 24 juin 2024

Big Brother vous surveille peut-être en permanence, mais cinq (paires) d’yeux valent mieux qu’une.

   

Surtout lorsqu’il s’agit d’un groupe de pays désireux d’exercer une surveillance de masse dans différentes juridictions et, accessoirement ou non, de se nommer en choisissant un nom dans la liste des « prénoms de bébés dystopiques ».

Mais il se peut aussi que ces « yeux » soient si nombreux et si ambitieux dans leur tentative de surveillance qu’ils finissent par s’entrecroiser, au détriment de leurs citoyens.

C’est ainsi que les Five Eyes Yeux (États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) – une alliance de services de renseignement réunie par des liens (anciennement) coloniaux et linguistiques – ont collecté pas moins de 100 fois plus de données biométriques – y compris des données démographiques et d’autres informations concernant les non-citoyens – au cours des trois dernières années, depuis 2011 environ.

D’après les rapports, si vous êtes un ressortissant de Five Eye ou si vous vous rendez dans l’un des 188 pays membres restants de l’ONU, attendez-vous à faire l’objet d’une surveillance approfondie, y compris biométrique.

Le programme est connu (peut-être à tort ?) sous le nom de « Migration 5 » (« Connu d’un seul, connu de tous » en serait le slogan). Ce slogan peut sembler embarrassant, mais, compte tenu de la promesse des « Five Eyes », il s’avère qu’en plus d’être embarrassant, il l’est tout à fait).

Et, du moins en ce qui concerne les nouvelles qui font surface aujourd’hui, c’est la Nouvelle-Zélande, « partenaire junior », qui a donné l’impulsion aux rapports sur la situation. L’idée générale est de garder un œil attentif, y compris biométrique, sur les mouvements transfrontaliers au sein des pays membres des Five Eye.

Personne ne sait encore comment cela fonctionnera pour les États-Unis, dont la politique d’immigration est libérale. Mais il semble que les voyageurs légitimes, ayant une citoyenneté légitime en dehors – et même à l’intérieur – des « Five Eyes », soient les plus susceptibles d’être pris dans ce filet particulier.

« Jour après jour, des gens font la queue au consulat des États-Unis, attendant anxieusement, serrant contre eux la myriade de documents dont ils ont besoin pour travailler ou étudier aux États-Unis », indique un rapport de Nouvelle-Zélande.

« Ils ont envoyé leurs demandes, donné leurs coordonnées personnelles, leurs pseudos sur les réseaux sociaux, leurs photos et des preuves de la raison de leur visite. Ils appuient leurs empreintes digitales sur une machine pour être enregistrés numériquement. »

La « faim de données » globale entre les cinq yeux de l’après-guerre – aujourd’hui « entrecroisés »- a été décrite comme s’élevant à 8 millions de contrôles biométriques au cours des dernières années.

« Le Royaume-Uni dit maintenant qu’il pourrait atteindre le point où il vérifie tout le monde qu’il peut avec ses cinq partenaires migratoires »

 

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Stratpol : bulletin n°191

StratpolPas d’Hitler sans Front populaire, la paix selon V. Poutine

Stratpol - 23 juin 2024

STRATPOL :Bulletin n°191 de Xavier Moreau

   

00:00 – Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
Géopolitique profonde
Paris Match

02:00 – Économie
Renforcement du rouble
Gaz russe vs gaz US
Visite de V. Poutine au Vietnam
Corridor Nord-Sud
Dette ukrainienne
Dette macronienne

10:19 – Politico-diplomatique
Pas d’Hitler sans Front populaire
Échec de la conférence de paix
Proposition de paix de V. Poutine
OTAN : contre-offensive de Kharkov
V. Poutine en Corée du Nord

38:10 – Terrorisme
EI : filière ukrainienne
Russie vs immigration

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tatouages et santé

Aube DigitaleLes tatouages sont associés à un risque accru de lymphome

Aube Digitale - 23 juin 2024

Ce tatouage dont vous rêvez pour exprimer votre individualité ? Il pourrait avoir un coût.

   

Une nouvelle étude révèle que l’encre utilisée pour créer l’art corporel populaire contient des ingrédients toxiques liés à un risque plus élevé de lymphome, un cancer qui commence dans le système lymphatique qui combat les germes. Le fait d’avoir un seul tatouage semble augmenter les risques.

Les tatouages augmentent de 21 % le risque de cancer

Les tatouages sont devenus un moyen d’expression de plus en plus populaire. Environ 32 % des Américains ont au moins un tatouage, et on estime que 22 % en ont plusieurs.

Cependant, la généralisation des tatouages s’accompagne d’une augmentation de l’incidence des lymphomes malins – de 3 à 4 % au cours des 40 dernières années. Une étude récente de l’université de Lund, en Suède, publiée dans la revue eClinicalMedicine de The Lancet, suggère un lien potentiel.

L’étude a analysé les données de près de 12 000 personnes âgées de 20 à 60 ans, appariées à un groupe témoin du même âge et du même sexe sans lymphome. Les participants ont rempli des questionnaires sur les facteurs liés au mode de vie, y compris les tatouages. Les chercheurs ont constaté que les personnes tatouées étaient plus susceptibles de développer un lymphome malin que les personnes non tatouées.

Les personnes tatouées présentaient un risque 21 % plus élevé de développer un lymphome, quel qu’en soit le type, après ajustement des autres facteurs.

Le risque de lymphome était le plus élevé (81 % de plus) chez les personnes qui s’étaient fait tatouer pour la première fois moins de deux ans avant d’être diagnostiquées. Le risque a diminué pour les personnes qui s’étaient fait tatouer entre trois et dix ans auparavant, mais il a de nouveau augmenté (19 % de risque en plus) pour celles qui s’étaient fait tatouer pour la première fois il y a onze ans ou plus.
La taille ne semble pas avoir d’importance

Un tatouage plus grand ne semble pas augmenter davantage le risque.

« Nous ne savons pas encore pourquoi il en est ainsi », a déclaré Christel Nielsen, qui a dirigé l’étude, dans un communiqué de presse. « On peut seulement supposer qu’un tatouage, quelle que soit sa taille, déclenche une inflammation de faible intensité dans l’organisme, qui peut à son tour déclencher un cancer. »

La situation est donc plus complexe qu’on ne le pensait au départ, a-t-elle fait remarquer.

Cette recherche est la première à étudier les tatouages en tant que facteur de risque de cancer du système lymphatique, a déclaré Nielsen à Epoch Times. D’autres études portant sur les liens potentiels entre les tatouages et d’autres types de cancer sont en cours.

Tout en reconnaissant que les tatouages resteront probablement des formes populaires d’expression personnelle, Mme Nielsen a déclaré : « Il est important de sensibiliser les gens au fait que les tatouages peuvent avoir des effets néfastes sur la santé et qu’il faut consulter un médecin si l’on a des troubles que l’on associe à un tatouage. »
Des preuves de plus en plus nombreuses des risques de cancer liés aux tatouages

« Nous savons que l’encre des tatouages contient souvent des produits chimiques dangereux et qu’elle se dépose dans les ganglions lymphatiques », a déclaré Mme Nielsen à Epoch Times. Le système immunitaire « tente toujours de nettoyer les particules d’encre qu’il perçoit comme quelque chose d’étranger qui ne devrait pas se trouver là », a-t-elle ajouté.

Une étude publiée en 2022 dans la revue Toxicology and Industrial Health a identifié des substances toxiques dans les encres de tatouage et a averti qu’elles « pourraient poser des risques toxicologiques pour la santé humaine ».

La recherche de Nielsen vient s’ajouter à des travaux antérieurs établissant un lien entre les tatouages et un risque accru de cancer. Une étude présentée lors de la réunion annuelle de l’American Association for Cancer Research en 2023 a mis en évidence un lien potentiel entre le fait d’avoir trois gros tatouages ou plus et des risques plus élevés de cancers du sang, de néoplasmes myéloïdes (cancers de la moelle osseuse) et de lymphomes.

Les résultats ont montré que, par rapport au fait de n’avoir jamais été tatoué, le fait de se faire tatouer pour la première fois avant l’âge de 20 ans était associé à un risque élevé de néoplasme myéloïde, tandis que le fait de se faire tatouer pour la première fois à l’âge de 20 ans ou plus était lié à un risque plus élevé de lymphome. Les auteurs ont toutefois précisé que ces estimations étaient « imprécises ».

Certaines couleurs d’encre ont été associées à des risques de cancer de la peau. Une série de 2021 cas a montré que les encres noires et rouges étaient associées à des risques accrus de cancers de la peau mortels tels que le mélanome, le carcinome basocellulaire (le type le plus courant) et le dermatofibrosarcome protuberans, une tumeur rare des tissus mous à croissance lente.

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