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Interview Tucker Carlson avec Pavel Durov

Quantum LeapTUCKER - PAVEL : L'interview choc! Version doublée VF

Quantum Leap - 29 août 2024

L'application de médias sociaux Telegram compte plus de 900 millions d'utilisateurs dans le monde.

   

Son fondateur, Pavel Durov, a accordé à Tucker Carlson une rare interview dans ses bureaux de Dubaï.

Traduction : Elo Traduction et Quadrillage Traduction

Doublage Quadrillage Traduction et Quantum Leap Traduction

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Avicenne et son expérience

Profession GendarmeAvicenne, un scientifique persan et son expérience remarquable

Profession Gendarme - 30 août 2024

Avicenne, un scientifique persan qui a vécu il y a plus de 1 000 ans, a mené une expérience remarquable.

   

Il a placé deux agneaux en bonne santé dans des cages séparées, mais seul l’un d’eux pouvait voir un loup dans une troisième cage à proximité. Les résultats de cette expérience étaient tout simplement stupéfiants.

Les deux agneaux recevaient la même nourriture, et leur poids de départ était identique. Cependant, après plusieurs mois, l’agneau qui pouvait voir le loup est devenu irritable, agité et faible, montrant une perte de poids significative et des signes de mauvais développement.

L’agneau soumis à un stress chronique, constamment exposé au danger perçu, a finalement succombé. En réalité, le loup ne représentait aucune menace réelle, mais cela dépassait la compréhension de l’agneau.

Cette expérience a démontré que des niveaux élevés de cortisol, l’hormone du stress, impactent négativement le métabolisme des mammifères.

Mille ans plus tard, nous nous retrouvons dans une situation similaire, mais cette fois-ci, nous sommes pleinement conscients des effets nocifs du stress.

Réfléchissez à ceci : au cours des quatre dernières années, nous avons été bombardés par les médias et la propagande gouvernementale au sujet d’un virus similaire à un rhume commun qui ne présentait que peu de risques pour la majorité des gens. Pourtant, des mesures extrêmes à l’échelle mondiale ont été prises en réponse.

Nous avons été témoins de certaines des mesures les plus sévères jamais prises à une si grande échelle : confinements forcés, fermeture de toutes les installations sportives, destruction des moyens de subsistance, conduisant à des avenirs incertains, déploiement précipité de vaccins insuffisamment testés.

Presque tout le monde sur cette planète vivait dans un état de peur constante. L’anxiété et le tourment intérieur étaient devenus les émotions dominantes, alimentées par des médias qui ne cessaient d’amplifier leurs tactiques de peur et de manipulation.

Combien de personnes sont mortes en raison du stress chronique et de l’isolement social, surtout parmi les personnes âgées ?

Quatre années de propagande incessante et de dramatisation ont profondément influencé le comportement et les perceptions des gens, démontrant à quel point la peur est un outil puissant utilisé par les élites pour contrôler les masses. Avec le recul, la meilleure précaution aurait été de jeter votre téléviseur.

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Pavel Durov arrêté

Réseau InternationalPavel Durov, la bête noire de la «Stasi» française

Réseau International - 29 août 2024

Samedi soir la France a décidé d’arrêter Pavel Durov, le PDG du réseau Telegram, alors qu’il venait de se poser avec son jet privé à l’aéroport du Bourget.

   

Cette arrestation ne fait pas suite à la participation de ce dernier à des actions illicites, ou à de la fraude fiscale ; pas plus que parce qu’il se livrerait à du trafic de drogue ou d’êtres humains. Non, on l’a arrêté parce qu’il est pour la liberté d’expression. On l’a arrêté pour faire pression sur lui pour qu’il accepte que le gouvernement français ait accès aux échanges publiés sur Telegram.

La seule véritable raison de cette arrestation c’est le refus de Pavel Durov de donner un accès aux informations échangées sur son réseau aux services secrets, à la police, etc.

Cette arrestation a révélé qu’il était inqualifiable, insupportable, pour une certaine classe politique que l’on puisse laisser les gens discuter entre eux, sans aucun contrôle sur leurs paroles et leurs pensées.

La version officielle qui est dévoilée au public présente une arrestation d’un homme soi-disant fiché au FPR (fichier des personnes recherchées), avec au-dessus de la tête un mandat de recherche français émis par l’Office mineurs (OFMIN) de la direction nationale de la police judiciaire française, sur la base d’une enquête préliminaire. Une version à peine crédible dans la mesure où Pavel Durov n’est pas suffisamment stupide pour se poser sur le territoire d’un pays où il sait pertinemment faire l’objet d’un mandat d’amener. Il est par conséquent beaucoup plus crédible de croire ce que l’on cache soigneusement sous le tapis, à savoir que ce fameux «mandat» aurait été émis quelques minutes seulement avant que son avion ne se pose, ce qui aurait évité qu’il n’en soit averti et qu’il ne puisse aussitôt quitter l’espace aérien français.

L’arrestation aurait été menée par les agents de la gendarmerie des transports aériens (GTA), du commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (COMCyberGEND), de l’Office national antifraude (ONAF) ainsi qu’un équipage de la police aux frontières (PAF). Tout ça pour un seul homme non armé, qui vient sur le sol français accompagné de sa petite amie et de son garde du corps et qui ne représente aucun danger pour personne. Mais il est vrai qu’au pays du totalitarisme nous n’en sommes plus à ça près.

Ce qu’il y a de plus choquant dans cette arrestation c’est que les médias et une classe politique qui devraient se soulever en masse contre ça, non seulement l’acceptent mais l’encouragent. Même des Français écrivent sur la propre chaîne de l’un d’eux, bien connu pour être installé en Russie et naturalisé russe, que « Depuis le début de l’opération spéciale (SMO), par exemple, Telegram joue un rôle central dans la diffusion d’informations sur le conflit, avec des groupes et des canaux diffusant des images et des nouvelles exclusives que les médias traditionnels ne peuvent égaler ni en quantité ni en rapidité. L’information circule ainsi librement, mais sans contrôle. Elle est diffusée brute, nécessitant de la part des utilisateurs un recul critique pour distinguer le vrai du faux. C’est là que réside le problème fondamental : un public peu informé ou candide peut facilement être manipulé et, par conséquent, propager involontairement de fausses informations selon le principe des cercles concentriques tels que ceux créés par un caillou jeté à l’eau. Par ailleurs, se pose la question de la violence des images, des propos, du harcèlement en ligne, ainsi que des activités délictueuses telles que la pédo-criminalité, la vente de drogues ou d’armes via ces réseaux. Doit-on, au nom de la liberté d’expression, accepter que de telles choses soient possibles et visibles par tous ?

Doit-on accepter que nos enfants, parce qu’ils sont jeunes et vulnérables, puissent être exposés à de tels dangers ?

Dans ce contexte, le gouvernement français joue pleinement son rôle en cherchant à protéger ses concitoyens ».

Ce que ce «Français», désormais nationalisé russe laisse publier sur sa chaîne et oublie de préciser c’est que justement l’arrestation de Pavel Durov n’a strictement rien à voir avec la protection des enfants. Le croire relève de la naïveté, pour ne pas dire de la stupidité, la plus profonde.

Pas de doute les Français vivent désormais au cœur de 1984. La liberté d’expression, qui devrait être un droit garanti devient de plus en plus restreinte. L’arrestation de Pavel Durov auquel on reproche «le manque de modération de sa plateforme» prouve bien que la seule véritable raison masquée derrière cette détention est le fait que les «services» ne peuvent pas accéder aux conversations privées de Telegram. Certes on ne pouvait pas arrêter Pavel Durov sous le simple motif qu’il permettait à tout un chacun d’avoir des échanges privés, donc les motifs «officiels» de son arrestation si l’on en croit le communiqué de la procureur Laure Beccuau sont :

Complicité – Administration d’une plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée,
Refus de communiquer, sur demandes des autorités habilitées, les informations ou documents nécessaires pour la réalisation et l’exploitation des interceptions autorisées par la loi,
Complicité – Détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pédo pornographique,
Complicité – Diffusion, offre ou mise à disposition en bande organisée d’image de mineur présentant un caractère pornographique,
Complicité – Acquisition, transport, détention, offre ou cession de produits stupéfiants,
Complicité – Offre, cession ou mise à disposition sans motif légitime d’un équipement, un instrument un programme ou donnée conçu ou adapté pour une atteinte et un accès au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données,
Complicité – Escroquerie en bande organisée,
Association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou un délit puni de 5 ans au moins d’emprisonnement,
– Blanchiment de crimes ou délits en bande organisée,
– Fourniture de prestations de cryptologie visant à assurer des fonctions de confidentialité sans déclaration conforme,
– Fourniture d’un moyen de cryptologie n’assurant pas exclusivement des fonctions d’authentification ou de contrôle d’intégrité sans déclaration préalable,
– Importation d’un moyen de cryptologie n’assurant pas exclusivement des fonctions d’authentification ou de contrôle d’intégrité sans déclaration préalable.

Mais dans tout ça la seule raison qui ressort reste incontestablement «Refus de communiquer, sur demandes des autorités habilitées, les informations ou documents nécessaires pour la réalisation et l’exploitation des interceptions autorisées par la loi».

Donc, refus de trahir les échanges privés de ses abonnés en se livrant à une délation de style hitlérien. C’est de la même eau que si l’on vous avait demandé durant la dernière guerre de devenir un délateur et de «vendre les juifs». En osant s’attaquer de front à la liberté d’expression à travers l’arrestation du PDG de Telegram la France ne relève pas le niveau.

Le 25 août, des responsables de Telegram ont publié : «Telegram respecte les lois de l’Union européenne, y compris la loi sur les services numériques (Digital Services Act) — sa modération est conforme aux normes de l’industrie et s’améliore constamment».

Malgré cela, depuis samedi, les «services» français mettent une totale pression sur Pavel Durov pour l’obliger à ouvrir sa plateforme afin que la «police» de l’État français ainsi que la Commission européenne, représentée par le «champion de la liberté d’expression» Thierry Breton, puissent surveiller l’intégralité de nos échanges.

Or, la liberté d’expression est un droit absolument fondamental ! Si les médias français réalisaient leur travail ils devraient être unanimement vent debout contre cette arrestation. Et que constate-t-on ? Qu’ils ne songent en fait qu’à flinguer la vérité. Car c’est ça l’information en France. Des médias à la solde de la bien-pensance, à la solde des gouvernements, et qui veulent absolument détruire toutes ces plateformes internet pour éviter toute concurrence, pour éviter toute dissonance cognitive, pour que nous soyons obligés de n’écoutez qu’eux, parce que les plateformes comme Telegram offrent un autre son de cloche, et montrent d’autres images que celles que les médias officiels censures. L’information sur Telegram ne peut être contrôlée, elle est libre, et ça c’est inacceptable pour la France et l’UE.

Si la classe politique de gauche – qui n’arrête pas de nous bassiner avec la liberté – était réellement libre et sincère, elle devrait s’élever contre cette arrestation. Mais bien au contraire cette gauche se réjouit de l’arrestation de Pavel Durov avec en tête une Sandrine Rousseau, dotée de l’ineffable intelligence que nous lui connaissons, qui déclarait : «cette arrestation est une bonne nouvelle pour les Droits humains !» Il est vrai que «l’ignorance c’est la force» écrivait George Orwell. Donc pouvoir échanger sans être espionné par un état est une mauvaise nouvelle pour les droits humains !

Un tel niveau de bêtise mérite pour le moins un oscar. Comment peut-on se réjouir de l’arrestation d’un homme sur le simple prétexte qu’il laisse les gens s’exprimer en toute liberté ?

George Orwell peut être fier de son roman. La France a réalisé ce miracle de transformer 1984 en une dystopie quotidienne : contrôle de la pensée, réécriture de l’Histoire, censure omniprésente… Bienvenu dans le monde du cauchemar.

L’arrestation de Pavel Durov a néanmoins soulevé des protestations au niveau mondial. D’autant que les «services» français ont refusé aux services consulaires de l’Ambassade de la Fédération de Russie tout accès à leur compatriote, prétextant que celui-ci était devenu français en 2021. L’affaire a pris de telles proportions que des parlementaires russes dont Leonid Edouardovitch Sloutski député à la Douma au sein du Parti libéral-démocrate en tête, et des députés français, envisagent de créer un comité de soutien à Durov s’il n’était pas libéré dans les 48 heures après son arrestation. Sans compter le commentaire de Medvedev qui affirmait de son côté : «Le président français Emmanuel Macron doit quitter le pays de toute urgence, car une armée de ses partisans vient le chercher après que les forces de l’ordre françaises ont arrêté le fondateur de la messagerie Telegram, Pavel Durov».

À leur tour les Émirats arabes unis ont exhortés la France à fournir une assistance consulaire à Pavel Durov. Aux USA, Edward Snowden, ancien employé de l’Agence de sécurité nationale des États-Unis, a déclaré que l’arrestation et la détention du fondateur de Telegram constituent une violation des droits fondamentaux de l’homme et de la liberté d’expression. Elon Musk a également exprimé sa désapprobation des autorités européennes, décrivant cette arrestation comme une attaque contre la liberté d’expression. Dans plusieurs postes, Elon Musk a exigé justice pour Durov. Un message de l’entrepreneur américain Vivek Ramaswamy affirme que «C’est Telegram aujourd’hui. Ce sera X demain». Nous ne pouvons que lui donner raison.

Avec cette arrestation plus que controversée, Emmanuel Macron frise le ridicule le plus absolu et poursuivre la détention de Pavel Durov ne fait que renforcer cette image.

Des sources russes fiables laissaient entendre que Pavel Durov pourrait être libéré aujourd’hui. Notons que nos multiples demandes auprès des services de Mme la procureur Laura Beccuau pour obtenir des informations avérées, sont demeurées sans réponse. Le «service» ne répondant ni aux appels téléphoniques ni aux mails. Cela semble prouver que les Français non seulement «ont les fesses sales» mais surtout qu’ils n’obtiennent rien malgré une prise d’otage dont ils espéraient emporter l’accès à des correspondances privées. Une fois de plus la France se ridiculise, mais il est vrai qu’elle n’en est plus à ça près.

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Nicolas Maduro

VoltairenetLes mensonges de la presse sur l’élection présidentielle vénézuélienne

Voltairenet - 29 août 2024

L’élection présidentielle au Venezuela a été une occasion de plus pour les Occidentaux de déstabiliser ce pays.

   

La presse internationale a présenté consciemment une version totalement fausse des évènements afin de discréditer le président Nicolás Maduro et de soutenir son principal challenger, Edmundo González.

La réélection contestée du président Nicolás Maduro n’a pas grand rapport avec le résultat sorti des urnes. En réalité, les straussiens (c’est-à-dire les disciples de Leo Strauss dont la pensée a été popularisée par les journalistes néoconservateurs considéraient, dès leur arrivée au pouvoir aux États-Unis, le 11 septembre 2001, que le président du Venezuela de l’époque, Hugo Chávez, devait être abattu. Depuis cette date, le Venezuela affronte des tentatives de coups d’État militaires et de révolutions colorées.

L’actuel président, Nicolás Maduro, s’inscrit dans la ligne politique d’Hugo Chávez, même s’il n’en a pas la carrure. En 2019, le secrétaire d’État du président Trump, Mike Pompeo, a chargé le straussien Elliott Abrams de renverser le président Maduro.

Elliott Abrams, qui avait déjà participé aux massacres au Guatemala dans les années 80, puis à l’affaire Iran-Contras (pour laquelle il fut condamné aux États-Unis) et au coup d’État de 2002 contre le président Chávez, est aujourd’hui l’homme qui, en Israël, pilote le nettoyage ethnique de Gaza derrière Benyamin Netanyahou. Pour ce qui est du Venezuela, Abrams s’appuya sur un jeune député, Juan Guaidó. Il le fit élire, par quelques députés, président de l’Assemblée nationale, récuser l’élection de Maduro et s’autoproclamer président par intérim.

Après avoir été reconnu par les Occidentaux, avoir pillé les avoirs du pays à l’étranger, et avoir organisé d’infructueuses tentatives de coups d’État et de guérillas, Juan Guaidó se retira en 2023, au profit d’un homme de paille, qui céda lui-même la place à María Corina Machado. Il vit aujourd’hui en exil à Miami.

Quant au plan d’Eliott Abrams, il fut stoppé par le président Donald Trump juste avant que l’opération militaire ne soit lancée par le SouthCom.

María Corina Machado participa au coup d’État contre le président Hugo Chávez, en 2005. Elle fut candidate libérale contre lui, en 2012. Elle préconisait alors la privatisation des ressources naturelles, notamment du pétrole. Elle a qualifié le président Chávez de « voleur » pour avoir procédé à des expropriations indemnisées. Elle fut destituée de son mandat parlementaire, en 2014, car elle avait accepté d’être nommée par le président panaméen Martín Torrijos, ambassadrice à l’Organisation des États américains (OEA).

En 2005, alors que son parti était financé par la National Endowment for Democracy (NED), elle a été reçue par le président états-unien George W. Bush dans le Bureau ovale. En 2014, elle fut l’une des principales figures de La Salida, une campagne visant à renverser le président Nicolás Maduro. En 2015, elle espérait être placée au pouvoir par l’armée des États-Unis lors de l’« opération Jéricho ». En 2020, elle signe la Charte de Madrid qui rassemble des nostalgiques des dictatures latino-américaines et décrit les gouvernements de gauche latino-américains comme des affidés du communisme cubain. Elle a été condamnée à une interdiction de se présenter aux élections, sur la base de ses courriels qui attestaient de la préparation d’un coup d’État.

Ne pouvant se présenter, elle désigne la philosophe Corina Yoris (80 ans) pour la remplacer. Mais sa candidature ne prend pas. Elle désigne en définitive Edmundo González, un ancien diplomate. Si María Corina Machado se déclare pour le « capitalisme populaire » de Margaret Thatcher, González veille à prendre ses distances avec le président argentin, le pseudo-libertarien Javier Milei.

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Next Dose - le clip

Revolution 2030 : autre sourceNext Dose Agenda 2030 – Le clip

Revolution 2030 : autre source - 28 août 2024

Suppression immédiate sur YouTube par ordre de l’OMS.

   

Le clip sur le contenu réel des injections.

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Céline Dion en playback aux JO

Le Media en 4-4-2Céline Dion aux JO 2024 : Entre playback et correcteurs de justesse

Le Media en 4-4-2 - 27 août 2024

La prestation de Céline Dion a mis en lumière les enjeux éthiques et artistiques liés à l’utilisation du playback et des correcteurs de justesse.

   

Étienne Guéreau, qui a une longue expérience en studio, a analysé la prestation de Céline Dion en détail. Il a souligné que, bien que la chanteuse ait effectivement chanté en studio, la diffusion télévisée de sa performance a été corrigée à l’aide de logiciels de justesse.

Le playback, qu’il soit complet (PBC) ou orchestral (PBO), est une pratique ancienne dans les grandes cérémonies. Cependant, l’utilisation de correcteurs de justesse comme l’Auto-tune et le Melodyne a transformé la manière dont la musique est produite et perçue. L’Auto-tune, qui donne une voix robotique, et le Melodyne, qui permet des corrections manuelles plus subtiles, sont devenus des outils incontournables pour de nombreux artistes.

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épandage aluminium

GéopolintelToxicité alimentaire de l’aluminium et modification du climat

Géopolintel - 27 août 2024

La géo-ingénierie consiste à pulvériser des aérosols stratosphériques pour la gestion du rayonnement solaire.

   

Sous couvert du réchauffement climatique, la modification à grande échelle de l’environnement terrestre à l’aide d’aluminium expose les populations à une contamination alimentaire et à un risque de baisse de productivité des sols. la réponse se situe toujours dans la science.

« Toute action sur le climat risque d’avoir des conséquences inattendues ailleurs, allant à contre-courant des objectifs » Béatrice Marticorena, du Laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques. Toute action sur le climat risque d’avoir « des conséquences inattendues ailleurs, allant à contre-courant des objectifs. Ce ne peut donc pas être un substitut à l’action politique volontaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre »

Selon le GIEC ( Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), « Le réchauffement climatique est irréversible sans une géo-ingénierie massive de la chimie de l’atmosphère ».

Un rapport de 2023, sur la géo-ingénierie solaire de l’administration Biden indique que « Le changement climatique a déjà des effets profonds sur le monde physique et naturel, ainsi que sur le bien-être humain, et ces effets ne feront que croître à mesure que les concentrations de gaz à effet de serre augmenteront et que le réchauffement se poursuivra ».

Le chercheur Markus Ammann, rapporte qu’une étude publiée en décembre 2023, modélise l’évolution de la dégradation de la couche d’ozone en utilisant des particules d’oxyde d’aluminium, qui ont un pouvoir de réflexion élevé et sont particulièrement adaptées à la géo-ingénierie solaire.
Publication originale Chemical Impact of Stratospheric Alumina Particle Injection for Solar Radiation Modification and Related Uncertainties
Sandro Vattioni, Beiping Luo, Aryeh Feinberg, Andrea Stenke, Christof Vockenhuber, Rahel Weber, John A. Dykema, Ulrich K. Krieger, Markus Ammann, Frank Keutsch, Thomas Peter, Gabriel Chiodo,
Geophysical Research Letters, 23.12.2023 DOI : 10.1029/2023GL105889

Conclusion, avec cette pollution créatrice du marché du changement climatique, nous devons nous alimenter et ce n’est pas sans complication, l’aluminium qui est injecté dans les airs perturbe la culture des sols.

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Robert Kennedy Jr

Égalité et RéconciliationRF Kennedy suspend sa campagne et soutient Donald Trump

Égalité et Réconciliation - 26 août 2024

Robert F. Kennedy Jr. (RFK Jr.), candidat indépendant à la présidence des États-Unis, a annoncé qu’il suspendait sa campagne et apportait son soutien à Donald Trump.

   

Cette décision a été révélée lors d’une conférence de presse, où Kennedy a critiqué le Parti démocrate, citant des préoccupations concernant la liberté d’expression et la guerre en Ukraine comme raisons de son soutien à Trump.

Kennedy a précisé que son nom resterait sur les bulletins de vote dans de nombreux États, mais qu’il se retirerait des bulletins dans environ dix États clés où sa candidature pourrait influencer le résultat. Il a également noté qu’il n’avait plus de « chemin réaliste vers la victoire » en raison de ce qu’il appelle une « censure systématique » dans le paysage politique américain.

Sa décision a été accueillie avec des réactions mitigées de la part de certains membres de sa famille, qui ont exprimé leur désaccord avec son choix de soutenir Trump. Mais Kennedy ne s’en est pas laissé compter et a expliqué dans un discours émouvant les raisons de sa décision, prise après une longue prière et un recueillement intérieur.

https://www.egaliteetreconciliation.fr/RF-Kennedy-suspend-sa-campagne-et-soutient-Donald-Trump-76436.html

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off grid

Revolution 2030 : autre sourcePatrick ne paye plus de factures grâce à sa maison autonome

Revolution 2030 : autre source - 25 août 2024

Patrick Baronnet et sa femme sont les pionniers de la vie autonome.

   

Il y a presque 50 ans, ils ont transformé leur maison pour la rendre indépendante en eau et en électricité. Alors qu’ils étaient vus comme des marginaux à l’époque, ils ne payent aujourd’hui plus du tout de factures énergétiques.

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Stratpol : bulletin n°200

StratpolL'Allemagne ne paie plus, ukrobolchévisme

Stratpol - 25 août 2024

STRATPOL : Bulletin n°200 de Xavier Moreau

   

00:00 – 200e bulletin STRATPOL ! :
• Géopolitique profonde
• Réfugiés anthropologiques en Russie
• Émigrer avec Thomasovitch
• Alain Delon en Russie
• Il y a 110 ans, le jour noir de l’armée française

06:05 – Économie :
• L’Allemagne ne paiera plus
• Esclaves ukrainiens en Europe
• Pas de sanctions pour les Kazakhs
• Effondrement des échanges UE-Russie
• LNG pour tous
• Huawei vs Washington
• Raffineries hongroises : Kiev se soumet

14:09 – Politico-diplomatique :
• Moscou ne négocie plus
• Rapprochement Poutine-Aliev
• Li Qiang à Moscou

18:05 – Empire du mensonge :
• Des néonazis en Ukraine ?

20:45 – Terrorisme :
• Ukrobolchevisme
• Pillage bandériste
• Assassinat de Daria Douguina

24:18 – Armement :
• Abrams + blindage réactif
• Trahison polonaise
• T-80 : la révélation !

29:00 – Considérations militaires générales
• Pokrovsk : enjeu stratégique
• Koursk : coup foireux de la CIA ?
• Général Kempf : Clausewitz de la semaine

38:46 – Carte des opérations militaires
• Zelensky fait tampon

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la démocratie spectacle

Réseau InternationalLa démocratie des spectateurs

Réseau International - 24 août 2024

Rainer Mausfeld - «La «démocratie représentative» est une construction créée dans l’intention de tenir la population à l’écart du pouvoir réel». – Extrait exclusif de «Die extreme Mitte» («L’extrême centre»).

   

Nous connaissons tous ce sentiment : maintenant, nous avons élu nos «représentants», mais nous n’avons pas de réelle influence sur les événements. «Ils» font ce qu’ils veulent, que nous applaudissions dans les gradins ou que nous émettions un «bouh» désapprobateur. À quoi sert alors la façade d’un gouvernement populaire ? Rainer Mausfeld considère la démocratie représentative comme un moyen de prévention des révolutions. Elle sert à faire avancer le processus de notre privation de droits quasiment avec notre consentement. La croix, que nous traçons le jour du vote, n’est donc pas un symbole du pouvoir du citoyen en tant que souverain d’une démocratie ; au contraire, l’acte de voter confie le pouvoir à des «représentants», de sorte que ce dernier s’éloigne aussitôt du peuple. L’histoire de la démocratie est aussi l’histoire de tentatives de plus en plus imaginatives pour empêcher les élites d’être influencées par une majorité supposée incompétente.

En transposant une conception précapitaliste de la liberté à des rapports de force capitalistes inédits, pour lesquels cette conception de la liberté était pour ainsi dire aveugle aux limites, le libéralisme a pu se transformer en «démocratie libérale», c’est-à-dire en une forme de démocratie qui exclut le domaine de l’économie du contrôle démocratique et libère ainsi le pouvoir capitaliste de tout contrôle et de toute limitation extra-économiques.

Ce faisant, l’idée directrice traditionnelle de la démocratie en tant que socialisation radicale de la domination est remplacée par une expression inédite de la démocratie qui raccourcit à l’extrême le concept initial et va à l’encontre des intentions qui lui étaient initialement associées, à savoir un garde-fou civilisationnel contre un pouvoir du plus fort. Plus encore :

«La caractéristique de l’approche de la démocratie libérale vis-à-vis de cette nouvelle sphère de pouvoir n’est pas de la contrôler, mais de la libérer».

La «démocratie libérale» est une démocratie extrêmement limitée, car l’influence du peuple est étroitement limitée par la Constitution et les domaines centraux de la société sont soustraits à toute volonté et organisation démocratiques.

Le libéralisme a redéfini le sens de la «démocratie» comme étant la garantie de «zones d’autonomie privée sans État» pour les citoyens propriétaires et la mise à disposition d’élections libres de représentants d’intérêts politiques issus d’un éventail d’élites prédéfini. Comme le fait remarquer l’historienne sociale Ellen Meiksins Wood, «la démocratie a été récupérée par le libéralisme».

Cette réduction, ce vidage et cette distorsion du concept de démocratie sous l’influence du libéralisme et du capitalisme ont été si profondément ancrés dans la pensée collective qu’aujourd’hui, le mot «démocratie» est presque exclusivement associé aux libertés civiles telles que la protection de la vie privée et de la propriété privée, la liberté d’expression, la liberté de la presse et de réunion, la protection et la reconnaissance des groupes sociaux particuliers, en particulier ceux qui font l’objet de discriminations, et ainsi de suite. Par conséquent, l’expression «démocratie libérale» apparaît aujourd’hui à la plupart presque comme un pléonasme, alors qu’elle est de facto une contradiction dans les termes.

Le mépris des masses – les élections dans le libéralisme

L’idée d’une souveraineté populaire est profondément étrangère au libéralisme, qui se caractérise depuis ses origines historiques par un profond mépris pour le peuple. L’élitisme et le darwinisme social sont inhérents au libéralisme.

«La souveraineté de l’individu libéral, marquée par l’idée de sélection et fondée sur l’élite, constitue donc en réalité une opposition à la «souveraineté du peuple» radicalement démocratique».

Cette position antidémocratique était déjà exprimée par John Stuart Mill (1806-1873), économiste national, réformateur social, partisan d’une éthique de l’utilité et l’un des penseurs libéraux les plus influents du XIXe siècle :

«Jamais un gouvernement n’a été ou n’a pu être élevé au-dessus de la médiocrité par une démocratie ou une aristocratie nombreuse, dans ses actions politiques ou dans les opinions, les qualités et l’état d’esprit qu’elles nourrissent, à moins que les nombreux gouvernants – comme ils l’ont toujours fait dans leurs meilleurs moments – ne se laissent guider par les conseils et l’influence d’un ou de quelques-uns plus doués et plus instruits».

Au sens du libéralisme, le citoyen est le propriétaire de biens, les non-propriétaires restant exclus des droits civiques. Seul celui qui est économiquement indépendant peut se permettre de porter un jugement indépendant. Seul le propriétaire dispose du loisir et de l’éducation nécessaires pour comprendre le contexte social, ce qui lui permet d’exercer des droits politiques. C’est pourquoi les premières constitutions libérales limitaient le droit de vote à ceux qui possédaient, ou plus précisément à l’homme blanc qui possédait. Par conséquent, le libéralisme favorisait le suffrage censitaire traditionnel, dans lequel le droit de vote, le poids électoral et l’accès aux fonctions politiques étaient liés à la possession de biens.

Le libéralisme européen du XIXe siècle se caractérisait également par une attitude hostile au suffrage universel.

Le libéralisme a toujours eu pour objectif de protéger une classe de personnes instruites et possédantes contre les exigences d’une politique déterminée par la «médiocrité du grand nombre».

Dans le libéralisme traditionnel, la propriété et l’éducation s’allient contre l’ennemi commun d’une démocratie égalitaire.

«En fait, le libéralisme a essentiellement servi les intérêts d’une classe de privilégiés néo-féodale».

Au cœur du libéralisme se trouvait donc toujours un ressentiment antidémocratique déterminé. Il a hérité de l’Antiquité la «misodemia», la haine de la démocratie, ainsi que le mépris des masses qui en découle, et l’a associée à un élitisme de l’éducation et de la propriété, qui cherchait à justifier les prétentions au pouvoir sur la base des performances individuelles. Avec le passage du féodalisme au capitalisme, les titres de domination traditionnels tels que l’ascendance, la richesse héritée ou les références à des constellations de domination de fait ont été de plus en plus remplacés par des titres de domination découlant de critères de «performances» individuelles. Cela a donné naissance à une nouvelle idéologie, la méritocratie, selon laquelle ceux qui ont acquis un mérite par des réalisations sont légitimés à exercer le pouvoir.

Dans le capitalisme, le mérite individuel consiste notamment à se procurer les moyens d’accumuler du capital. L’idéologie capitaliste de la «méritocratie» suggère que la position sociale de chacun est déterminée par le talent et le mérite et que, dans ce sens, la société est juste. Dans une démocratie libérale, selon l’idéologie méritocratique, chaque membre de la société occupe la position sociale qu’il mérite ; les riches ont mérité leur richesse et leur position sociale par leur talent et les pauvres sont pauvres à juste titre pour la même raison. L’idéologie méritocratique contribue à masquer le fait qu’il existe une relation sociale entre les deux.

Ce n’est qu’au XXe siècle que le mouvement ouvrier a imposé le suffrage universel et égal à grande échelle. Il existe une tension fondamentale avec l’idéologie méritocratique. Le libéralisme n’a pu accepter l’universalisation de sa conception particulariste de la liberté, adaptée aux besoins de la bourgeoisie, et donc le suffrage universel, que dans la mesure où il pouvait garantir, par d’autres mécanismes, que l’influence politique du peuple était maintenue dans des limites très étroites.

De tout temps, les élites au pouvoir ont eu tendance à compenser et à neutraliser en quelque sorte une perte de pouvoir résultant de conquêtes émancipatrices socialement acquises, en créant des mécanismes juridiques et institutionnels appropriés.

De l’Antiquité à nos jours, en passant par la naissance de la Constitution américaine, une telle régularité historique de la dynamique de stabilisation du pouvoir peut être mise en évidence. Elle est même constitutive du libéralisme. Pour stabiliser et étendre l’influence politique de la classe possédante, il a développé un large éventail de mécanismes abstraits et donc largement invisibles pour le public, qui vont entre autres du droit fiscal aux mécanismes constitutionnels en passant par la privatisation des médias.

La démocratie représentative comme prophylaxie de la révolution

Le principal mécanisme constitutionnel qui permet de limiter très efficacement l’influence politique du peuple est le concept de «démocratie représentative». Ce terme a été introduit pour la première fois en 1777 par Alexander Hamilton, l’un des pères de la Constitution américaine. Le principe de la représentation parlementaire visait à créer un mécanisme de rassemblement des volontés pour l’exercice du pouvoir social, en combinant deux objectifs.

D’une part, il s’agissait de satisfaire le besoin du peuple de se gouverner lui-même. Dans le même temps, un tel mécanisme de représentation était perçu, selon les termes de l’historienne sociale américaine Ellen Meiksins Wood, «comme un moyen de tenir le peuple à l’écart de la politique» et de «maintenir au pouvoir une oligarchie possédante avec le soutien de la masse de la population par le biais des élections». Cela nécessitait une «redéfinition de la démocratie» qui devait masquer la forme réelle d’une oligarchie électorale d’élite.

L’objectif stratégique d’une telle redéfinition était en fait évident dès le départ. Par exemple, dès 1786, le juriste de Halle Christian Daniel Voss (1761-1820) expliquait que le néologisme «démocratie représentative» contenait une contradiction en soi et que cette expression devait donc être classée parmi les mots dépourvus de sens12. «Rien n’est plus étrange, constatait Voss, que de croire qu’un peuple qui élit les personnes physiques de son gouvernement, en totalité ou pour une ou quelques branches du gouvernement, se gouverne lui-même». Au contraire, en élisant des représentants, les électeurs «admettent (implicitement) un contrat de soumission totale».

«Une fois que les électeurs ont choisi leur représentant, c’est-à-dire qu’ils se sont soumis, ils n’ont plus aucune part au gouvernement, seule la tromperie et l’illusion peuvent entretenir l’idée que le citoyen qui a donné son vote pour l’élection d’un représentant dans le corps législatif, donne aussi par lui son vote pour l’élection des lois, se donne à lui-même ses lois, impose ses contraintes, et ainsi de suite. Car ce vote n’était rien d’autre, à proprement parler, que son consentement au contrat de soumission que les électeurs passaient avec l’élu».

De plus, «le représentant se fait le plus souvent élire lui-même, c’est-à-dire qu’il détermine par sa puissance d’esprit les volontés des électeurs à se soumettre à la sienne parmi plusieurs concurrents».

Dès l’invention de la «démocratie représentative», il était donc clair que cette idée n’était rien de plus qu’un substitut rhétorique de la démocratie, destiné à neutraliser les besoins émancipateurs d’autodétermination. Néanmoins, ce terme a également déployé une grande force de suggestion auprès des personnes soumises au pouvoir, ce qui a permis à cette idée d’entamer sa marche triomphale dans le monde.

«Nous nous sommes tellement habitués à la formule de la «démocratie représentative» que nous oublions le plus souvent que cette idée américaine était une nouveauté. Dans sa forme fédéraliste, elle signifiait en tout cas que ce qui était jusqu’alors conçu comme l’antithèse de l’autodétermination démocratique était désormais non seulement compatible avec la démocratie, mais constitutif de celle-ci : non pas l’exercice du pouvoir politique, mais le fait d’y renoncer, de le transférer à d’autres, c’est-à-dire de s’en aliéner».

L’idée de démocratie représentative a donc servi dès le départ à repousser la démocratie. C’est pourquoi cette conception de la démocratie des pères fondateurs américains était également caractérisée par un suffrage censitaire. Au XIXe siècle, les démocraties représentatives privilégiaient encore tout naturellement les citoyens possédants.

La démocratie libérale, née comme forme de domination de la bourgeoisie éduquée et possédante, et qui a d’abord tenu la majorité de la population à l’écart de l’influence politique par le biais du suffrage censitaire, a pu intégrer sans risque le suffrage universel sur la base d’une «démocratie représentative». Comme le montre Wood, cela s’explique aussi essentiellement par le fait que «la structure sociale du capitalisme modifie la signification de la citoyenneté, car l’universalité des droits politiques – en particulier le suffrage universel des adultes – laisse intacts les rapports de propriété et le pouvoir d’appropriation sous une forme inconnue jusqu’alors.

Le capitalisme permet une forme de démocratie dans laquelle l’égalité formelle des droits politiques n’a qu’un impact minimal sur les inégalités ou les rapports de domination et d’exploitation dans d’autres domaines». Dans les structures oligarchiques, comme celles qu’incarne une démocratie d’élite, les élections ne sont pas l’expression d’une socialisation de la domination, mais un instrument de protection de la domination particulièrement adapté pour neutraliser les besoins de changement et les orienter dans la direction souhaitée.

Les élites au pouvoir, malgré leur méfiance fondamentale à l’égard du peuple, font donc volontiers usage des élections pour exploiter la fonction de pacification sociale qui leur est associée.

La stratégie consistant à faire des concessions démocratiques de façade aux mouvements émancipateurs tout en les «désamorçant» par d’autres moyens s’est révélée extrêmement efficace jusqu’à présent. Comme le concept de démocratie, en tant que socialisation radicale de la domination, est chargé de grandes promesses émancipatrices, il peut être utilisé psychologiquement de manière très efficace comme instrument de domination par une redéfinition appropriée.

Cette redéfinition doit être telle qu’elle donne l’impression d’une autodétermination politique, mais qu’elle déplace en même temps la signification initiale du terme «démocratie» d’une manière à peine perceptible pour le public, de sorte que la «démocratie» ne signifie justement plus une autodétermination politique du peuple, mais une détermination étrangère par des élites politico-économiques.

C’est exactement ce que fait l’idée de «démocratie représentative». Elle suggère en effet que le besoin de liberté des personnes soumises au pouvoir a été pris en compte et que les rapports sociaux existants sont précisément l’expression de la volonté du peuple. Il est difficile d’imaginer une forme plus efficace de prophylaxie de la révolution que l’illusion de l’autodétermination politique.

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Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
ecolieux - oasis

ReporterreLes écolieux, mille et un bastions de la lutte contre l’extrême droite

Reporterre - 23 août 2024

Laboratoires d’un autre monde, les écolieux collectifs veulent répondre à la montée de l’extrême droite. Loin d’un repli sur soi, leurs habitants s’engagent dans leur territoire et font essaimer leurs expériences et leurs valeurs.

   

Sainte-Camelle (Ariège)

Une fois la bruine dissipée, ils sont arrivés au compte-gouttes. En van, à pied, en train… Près de 600 festivaliers ont peu à peu investi l’écovillage de Sainte-Camelle, dans l’Ariège, et ses vallons peuplés de moutons. Du 21 au 25 août s’y déroule le Festival Oasis, le grand rassemblement annuel des écolieux — ces espaces où l’on essaie d’inventer un monde alternatif.

Environ 1 400 de ces hameaux, villages, habitats partagés... rassemblant plus de 12 000 personnes sont répartis dans toute la France. Réunis au sein de la coopérative Oasis, qui organise le festival, l’écrasante majorité d’entre eux, 95 % selon la coopérative, ont investi des territoires ruraux. Soit des zones submergées par une vague brune lors des derniers rendez-vous électoraux.

Surpris par la déferlante du Rassemblement national, ces écolieux n’échappent pas à l’atmosphère politique. Alors pour cette édition, l’envie de politiser un peu plus le mouvement figure au menu. « Au-delà d’être le grand rassemblement annuel des écovillages français, ce festival a un petit goût d’université d’été, plus politisée, car évidemment, vivre en écolieu est éminemment politique », assure Nora Guelton, responsable de la communication de la coopérative. « 1 400 écolieux, c’est 1 400 singularités, mais aussi un ensemble prometteur qui incarne des utopies concrètes », s’amuse Patrick Viveret, philosophe, qui a participé à la table ronde inaugurale du 21 août consacrée aux effets des écolieux sur la société.

Nouvelle façon de vivre

C’est entendu, les Oasis inventent une nouvelle façon de vivre, plus écologique, plus joyeuse, un peu en marge mais pleine d’allant. Économie, inclusivité, mobilités, gouvernance, mutualisation... Ces sujets vibrent au cœur du quotidien de leurs habitants. Car ces lieux ont l’ambition de s’extraire des pouvoirs centralisés de la France jacobine tout en cherchant à créer des organisations humaines où le pouvoir est remis au pot, ou plus exactement mieux partagé. Ces archipels où l’on vit plus sobrement (voir encadré) incarnent à merveille ce « vivre-ensemble » que les partis politiques érigent en modèle sans réussir à rabibocher la société, sauf, peut-être, pendant les Jeux olympiques.

Loin d’être repliés sur eux-mêmes, en vase clos, dans le doux périmètre de leur domaine, les habitants de ces espaces s’engagent dans leur territoire, créent d’innombrables initiatives citoyennes qui tricotent le lien social (tiers-lieu, fêtes...). C’est le cas — entre autres — de l’oasis Du Coq à l’âme, un lieu gigantesque de 26 hectares en Charente, qui réunit vingt foyers (environ trente adultes et quinze enfants). Il a reçu un accueil plutôt favorable de la part des élus et de la population. Il faut dire qu’il se consacre à réinvestir 7 000 m2 de bâti et veut s’inscrire durablement dans la transformation de son territoire.

L’importance d’occuper l’espace politique

« Nous entrons dans bon nombre de dispositifs existants : fabrique des territoires, petites villes de demain, écoquartier, ferme pédagogique… Nous souhaitons faire de l’accueil, tenir un café associatif, monter un repair café, un fablab… » déroule Danièle Bacheré, l’instigatrice du Coq à l’âme. L’autre particularité de ce lieu est de s’être adossé à des chercheurs en sciences sociales, énergie, fertilité des sols, écoconstruction… et de devenir un laboratoire « pour de vrai ». « On intrigue, on intéresse et on nous demande d’apporter des forces vives, mais cela revient aussi, parfois, à devenir des prestataires au lieu de réfléchir avec les élus au devenir du territoire. »

Parler frontalement de politique s’apparente à une minirévolution pour ces lieux originellement tournés vers l’écologie, le bien-être ou le développement personnel. Pour Girl go green, aka Camille Chaudron, occuper l’espace politique est non négociable. Cette créatrice de contenus militante, forte de 128 000 abonnés, estime qu’il est temps de déplacer la fenêtre d’Overton du côté des alternatives comme les écolieux.

« C’est même de notre responsabilité, assure-t-elle, car en devenant plus inspirants, plus désirables, ces lieux attirent encore plus de monde. Les valeurs d’inclusivité, d’écologie y sont essentiels mais ils questionnent aussi notre rapport à l’argent, au temps ou au travail. » À la question : « Faut-il être désirable et instagrammable au risque de perdre sa radicalité ? » Elle répond mille fois oui car « à chaque fois que l’on touche des personnes non convaincues ou concernées, on attire encore plus de monde ».
Laboratoire d’un autre monde

Et puis, 1 400 lieux et 12 000 personnes, c’est loin d’être un raz de marée... « Au-delà de l’aspect concret de la vie en vert, ces espaces ont même une fonction cathartique et/ou soignante : ils prouvent qu’il reste de l’espace pour autre chose, de la couleur et de la beauté, du simple et du lent, du préservé », dit-elle à Reporterre. Les écolieux s’inscrivent peut-être moins dans les luttes et les résistances à des projets inutiles mais ils se positionnent aussi comme laboratoires d’un « autre monde possible ». Et pour certaines et certains comme bases arrière ou zones de repli.

« L’entrée en résistance » revient souvent dans la bouche des festivaliers. Et pour beaucoup, vivre dans ces « utopies concrètes » constitue déjà un acte de résistance. « Il y a de l’insoutenable, alors forcément, il y a de la résistance, balance Patrick Viveret en introduisant son trépied du REV taillé sur mesure pour les écolieux : « D’abord, R comme résistance créatrice, ces lieux inventent une façon d’être en résistance et pas forcément uniquement en révolte. E comme expérimentation anticipatrice, car on y essaie d’autres façons de faire qui aideront peut-être à mieux traverser les crises. Le V apporte la vision transformatrice tant utile à l’invention d’alternatives. » Et de pointer que l’émergence de noms tels que ceux de Lucie Castets, Huguette Bello ou Laurence Tubiana au sein du Nouveau Front populaire s’apparente déjà à une innovation démocratique : l’élection sans candidat, une forme prisée de désignation des personnes-ressources dans les oasis. « Ces femmes n’étaient candidates à rien mais leurs noms ont émergé. C’est nouveau et cela mérite d’être multiplié. »

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