Dans le Big Lebowski (film de 1998), au roi du porno Jackie Treehorn lui expliquant que « l’avenir est 100% électronique », le Dude répondait que, pour sa part « il continuait à se branler manuellement ».
C’est probablement ce que Lebowski aurait aussi répondu à Mark Zuckerberg si ce dernier, il y a quelques années, lui avait exposé son rêve mégalomane – au diapason des fantaisies transhumaines d’un Youval Harari – de remplacement de la vie réelle par un avatar nommé Métavers.
Ce dernier a suffisamment cru à cette lubie pour lui sacrifier une des marques les plus populaires du début du XXIe siècle : Facebook, officiellement devenu « Meta » depuis peu. Vous n’étiez pas au courant ? C’est normal : tout le monde continue à parler de Facebook, qui a su trouver ses clients et conquérir le monde (pour le meilleur et pour le pire), alors que pratiquement personne ne s’intéresse au Métavers – chimère idéologique, directement dérivée des visions séniles de « 4e Révolution Industrielle » de Schwab.