L’université Laval de Québec, au Canada, a licencié le professeur Patrick Provost, docteur en médecine, pour avoir publiquement mis en doute la sécurité et la nécessité des vaccins COVID-19 pour les enfants. Deux semaines plus tard, l’université a reçu 42 millions de dollars de la Fondation canadienne pour l’innovation afin de créer un centre de préparation aux futures pandémies.
Une université canadienne a licencié Patrick Provost, docteur en sciences, professeur et scientifique expérimenté dans le domaine des nanoparticules d’ARN et de lipides, relançant ainsi le débat sur la liberté académique et la suppression du discours scientifique.
L’université Laval, une université publique de recherche située dans la ville de Québec, a suspendu M. Provost à plusieurs reprises pour avoir publiquement remis en question la sécurité des vaccins COVID-19 et la nécessité de vacciner les enfants.
Le 28 mars, l’université a licencié M. Provost, qui était titulaire du département de microbiologie, de maladies infectieuses et d’immunologie de la faculté de médecine de l’université.
Le licenciement, qui intervient alors que les suspensions précédentes font toujours l’objet d’un arbitrage – et malgré une loi québécoise protégeant la liberté académique – a d’abord fait les gros titres du journal québécois Le Devoir le 26 avril, un jour après que Libre Média a publié des extraits de la lettre de M. Provost à ses collègues.
“Sommes-nous en train d’assister à une réingénierie de la société, où nous ne pourrons plus nous exprimer ou débattre librement … où les professeurs se censureront eux-mêmes, plutôt que d’intervenir … afin de préserver leurs privilèges ? a écrit M. Provost.
La décision controversée de l’Université Laval fait suite à l’exemple de l’Université Harvard qui, en mars dernier, a congédié Martin Kulldorff, Ph.D., l’un des auteurs de la Déclaration de Great Barrington, apparemment pour ne pas avoir respecté le mandat de l’Université concernant le vaccin COVID-19.
Au cours de ses 35 années de carrière dans la recherche universitaire, M. Provost a rédigé près de 100 articles, a été cité dans plus de 16 000 articles de recherche et a reçu trois prix “Découverte de l’année” en reconnaissance de ses recherches.
Il a été un expert de premier plan dans le domaine de l’ARN au cours des 20 dernières années et dans le domaine des nanoparticules lipidiques au cours des 10 dernières années.
Sa connaissance approfondie de ces composants clés des vaccins mRNA COVID-19 l’a amené à s’interroger sur les dangers potentiels associés à ces nouveaux traitements lorsque le gouvernement canadien les a mis en œuvre en 2021.
Conscient des risques potentiels, connus et inconnus, associés à ces nouveaux “vaccins”, je ne pouvais rester silencieux sur des questions aussi importantes, où des vies sont en jeu, en particulier celles d’enfants”, a écrit M. Provost dans sa lettre.
Il a déclaré qu’il se sentait obligé de partager ses préoccupations avec le public, ses collègues et les représentants du gouvernement, afin de promouvoir la transparence et la prise de décision en connaissance de cause.
Malgré ses tentatives de dialogue et de débat, le Provost n’a reçu d’autre réponse que les mesures disciplinaires prises par l’Université Laval.
Il a été suspendu sans salaire à quatre reprises. La première suspension, de huit semaines, a été imposée le 13 juin 2022 à la suite d’une plainte d’un professeur, et la seconde, de quatre mois, a été imposée le 23 janvier 2023 à la suite d’une plainte d’un citoyen.
Une sixième plainte a été retirée le 14 février 2023, après que plus de 275 collègues ont écrit à l’université pour dénoncer la façon dont elle traitait M. Provost, la qualifiant d'”abusive”.
Laval maintient que ses actions n’étaient pas liées à la liberté académique mais qu’elles portaient atteinte à l’autorité politique de l’université, a déclaré le vice-recteur à The Defender.
Dans sa lettre, M. Provost a exprimé sa déception face à l’absence de discussion ouverte sur la question du vaccin COVID-19, en demandant : “Pourquoi les pairs ont-ils disparu du débat public avec opinions dissidentes ?
La liberté académique est la dernière ligne de défense de la démocratie
Le licenciement de M. Provost a suscité des inquiétudes quant à l’application de la loi québécoise – adoptée en juin 2022 – protégeant la liberté académique, a rapporté The Epoch Times.
“Les professeurs d’université ont le droit de critiquer leurs propres institutions, et même le gouvernement”, a déclaré M. Provost au Defender, qui a ajouté que son affaire n’aurait jamais dû être soumise à un arbitre.
Le ministre parlementaire a toutefois refusé d’intervenir et, voulant éviter d’être accusé d’intervenir dans la procédure judiciaire, a affirmé que la procédure d’arbitrage devait se poursuivre, selon M. Provost.
Les critiques affirment que la loi n’a pas été appliquée de manière efficace, ce qui a conduit à la suppression des opinions dissidentes et à la sanction des chercheurs qui remettent en cause les récits dominants.
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