Depuis plusieurs décennies, les pullulations de méduses se multiplient à travers le monde. Lors de « blooms », des invasions, il arrive qu’elles dévorent les larves d’autres espèces, réduisant leur population à peau de chagrin.
L’un des exemples le plus illustres est celui du courant de Benguela, au large de la Namibie. La biomasse de méduses y a explosé depuis les années 1990. En 2006, elle était estimée à 13 millions de tonnes, soit trois fois celle des poissons de la région.
Cette zone autrefois productive est aujourd’hui une « ville fantôme », les méduses y ont supplanté la grande majorité des autres organismes vivants.
« Les méduses sont comme des germes dans une blessure ouverte, qui provoquent une infection. Elles ne sont qu’un symptôme. Un drapeau rouge, le signal d’alarme montrant que les océans sont en détresse. »