Si vous voulez un ticket (de caisse ou carte bancaire), il vous faut désormais le demander expressément. Douze milliards de tickets sont imprimés chaque année en France, ce qui représente 150 000 tonnes de papier, argumente le gouvernement.
Bien souvent, ces petits papiers finissent à la poubelle sans même un regard. Il y a donc du bon dans cette mesure. Notons que tous les bouts de papier ne se valent pas : le ticket de caisse et le ticket de carte bancaire sont de ceux qui comptent, puisqu’ils font office de preuve en cas de litige avec les commerçants. Cette trace écrite permet également à certains d’entre nous de comparer les prix, de gérer leur pécule… Rassurons-nous : le commerçant reste obligé de fournir un ticket si on le lui demande.
Autre précision tout aussi importante : ledit commerçant ne peut pas se retrancher derrière la solution du ticket de caisse numérique (par e-mail, QR code, etc.) pour refuser l’impression du ticket papier. « Le ticket ? Bien sûr ! Vous avez une adresse e-mail, que je vous l’envoie ? » Et bien non : on peut exiger le bon vieux papier, quitte à voir la caissière contrariée parce qu’on va casser ses objectifs, scrutés par son patron, du nombre d’adresses e-mails recueillies.