Comme Slay News l’a rapporté, le Canada possède certaines des lois les plus libérales au monde en matière d’euthanasie.
Ces dernières années, le gouvernement a de plus en plus assoupli les lois qui, à l’origine, visaient à donner aux malades en phase terminale la possibilité de mourir.
Toutefois, l’élargissement de ces lois signifie que des personnes peuvent désormais être euthanasiées pour des problèmes beaucoup moins graves tels que la dépression, le fait d’être sans-abri ou la maladie mentale.
Les lois ont même été étendues aux « mineurs matures » et il est envisagé de les étendre aux enfants en bas âge.
Un rapport a révélé que le nombre moyen de citoyens euthanasiés au Canada a grimpé en flèche ces dernières années.
Selon le récent rapport de Santé Canada sur le suicide assisté par le gouvernement, l’euthanasie a représenté 4,1 % des décès au niveau national l’année dernière.
Ce chiffre représente une augmentation significative par rapport aux 3,3 % enregistrés en 2021.
Le rapport 2022 sur l’assistance médicale à la mort (AMM) a été publié en octobre dernier.
Il révèle que l’euthanasie a coûté la vie à environ 45 000 Canadiens depuis sa légalisation en 2016.
Quelque 1 018 Canadiens ont été tués par un suicide assisté par le gouvernement en 2016.
En 2022, ce chiffre avait grimpé en flèche pour atteindre le chiffre alarmant de 13 241.
Cela signifie qu’en moyenne, 36 personnes ont été euthanasiées par jour au Canada l’année dernière.
Cela signifie également que le taux de croissance annuel moyen est de 31,1 % depuis 2019.
Selon les données, au moins 81 % des demandes écrites de MAID ont été acceptées.
Cependant, sur les 19 % restants, seuls 3,5 % des demandeurs ont été considérés comme non admissibles à la MAID, un chiffre en baisse depuis 2019.
De nombreuses personnes à qui l’on a refusé le suicide assisté par le gouvernement l’ont été en raison d’un manque de capacité du patient.
Fait alarmant, ces personnes auraient autrement été euthanasiées s’il y avait suffisamment de lits disponibles.