Bien évidemment que c’est grave et cela ne peut pas durer éternellement. Mais parfois, même si ce n’est pas éternel, c’est long !
Et cela peut durer plus longtemps que ce que l’on pense tous ou que ce que l’on peut anticiper.
La France risque-t-elle la faillite ?
Bien évidemment qu’elle risque la faillite.
En réalité la France est déjà en faillite.
Nous dépensons depuis 1974 c’est-à-dire depuis 50 ans, largement plus que ce que « nous gagnons ». Et pourtant la dette continue de tourner !
Les marchés continuent à nous financer.
Alors… la question est pourquoi les marchés continuent à prêter à la France alors que nous gérons comme des pieds ? Enfin pas nous, nos « Mozart » de la finance.
La réponse est simple et tient essentiellement à deux raisons.
La première, si les choses devenaient vraiment sérieuses, la BCE interviendrait en dernier recours, achèterait la dette française pour éviter la faillite et l’explosion de la zone euro. C’est la « doctrine Draghi » du président de la BCE qui en 2011 avait déclaré que l’euro était irréversible, qu’il ferait tout ce qu’il faudrait et que ce serait assez.
La seconde raison, c’est que les Français sont riches ! Très riches. Nous couinons, nous nous plaignons et beaucoup sont effectivement pauvres. Mais malgré les taxes et le niveau d’impôts dans ce pays, les Français sont très très économes. Enfin ceux qui ne sont pas des paniers percés et en réalité, il y a une immense manne taxable potentiellement. En 2023 le taux d’épargne en France est de 17.3 % ! Oui, vous avez bien lu. 17.3 % ! C’est colossal, c’est considérable. Pour comparaison, aux Etats-Unis le taux d’épargne est de seulement 4.3 % ! Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que cela veut dire. En moyenne les Français qui n’y connaissent rien en économie fonctionnent avec des budgets créditeurs et à la fin de l’année ils dépensent 17,3 % de moins que ce qu’ils ont gagné. Les « Mozart » de la finance qui nous gouvernent, tous ces grands diplômés prétentieux et bien doctes qui nous prennent pour des imbéciles, des « gens qui ne sont rien » et bien ces types « brillants », eux, terminent chaque année budgétaire en ayant dépensé plus 40 % de plus que ce qu’ils ont gagné et eenchaînent déficits sur déficits.
Le patrimoine des Français ? 20 000 milliards d’euros !
Tandis que les Mozarts plongent à 20 000 pieds de déficit sous les mers, les simples Français, eux matelassent et détiennent 20.052 milliards d’euros d’actifs au dernier pointage en 2022.
« Après une forte progression en 2021 (+9,1 %), le patrimoine net de la France a augmenté de 5,6 % en 2022, à 20.052 milliards d’euros, selon une étude de l’Insee parue ce mercredi. Celui-ci correspond à la différence entre la valeur des actifs financiers et non financiers (58.977 milliards d’euros) et celle des passifs des agents économiques (ménages, entreprises et administrations publiques). »
Et oui, moins les passifs des Mozart, nous avons quand même encore plus de 20 000 milliards d’euros ! Hahahahahahahahaha. Virez-les tous et mettez mes poules à Bercy, même une chèvre ferait mieux que tous ceux qui se succèdent depuis 5 décennies.
Quant au patrimoine financier net des ménages en 2022, il était de… 4 356 milliards d’euros !!
Et oui, mes amis la France est riche ! Très riche.
Alors la France fera faillite… quand les Français auront été ruinés !Définir l’image mise en avant
Vous devez comprendre qu’avant la faillite du pays, la solvabilité du pays sera considérée par les fous, les incompétents et les Mozart qui tirent les manettes, comme stratégique. Comme l’intérêt supérieur de la nation.
Vos actifs sont la garantie de notre solvabilité.
Finalement, je pourrais presque dire que l’Etat français a nanti auprès des marchés votre argent, votre épargne, votre patrimoine.
Il n’y aura faillite de la France que lorsque l’épargne des ménages aura été également consumée par nos apprentis sorciers des Palais.
La France va-t-elle faire faillite est donc la mauvaise question…
A ce stade du raisonnement, il doit normalement vous apparaître clairement, que contrairement à ce que l’on entend, la question n’est pas de savoir si la France fera à faillite.