Interdire à un prix Nobel de Physique de faire le discours prévu au FMI parce qu’il n’acquiesce pas à la doxa mondialiste ? Ils osent. Même pas peur, ni du ridicule ni de se discréditer.
Un prix Nobel de physique ostracisé pour avoir dénoncé la « corruption » de la climatologie
John Clauser, prix Nobel de physique 2022, dénonce la « corruption » de la climatologie. Une conférence qu’il devait prononcer devant le FMI est aussitôt annulée.
Au début du mois, John Clauser, prix Nobel de physique 2022, a vertement critiqué la doxa de « l’urgence climatique ». À ses yeux, cette « dangereuse corruption de la science menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards d’êtres humains ». La sanction ne s’est pas fait attendre. Il devait donner devant le FMI une conférence sur les modèles climatiques – elle a immédiatement été annulée et la page annonçant l’événement a disparu du site du FMI.
Cette conférence, prévue jeudi prochain, était intitulée « Quelle confiance peut-on accorder aux prédictions climatiques du GIEC ? Parlons-en. » Une réponse dubitative n’était, apparemment, pas politiquement correcte. Il y a longtemps que John Clauser critique les modèles climatiques ; il a notamment regretté que le prix Nobel 2021 ait récompensé un travail à ce sujet. Il n’est pas le seul – de nombreux scientifiques estiment que les modèles climatiques reposent essentiellement sur les mathématiques et le nombre de leurs prévisions erronées permet de penser qu’ils ne méritent pas la reconnaissance de la science pure au plus haut niveau. Opinion que ne partage pas le magazine National Geographic, comme en témoigne un article intitulé « Comment les modèles climatiques sont devenus si exacts qu’ils ont remporté le prix Nobel ».