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Inondé de nourriture à base d’insectes, même dans les produits bio

Réseau InternationalInondé de nourriture à base d’insectes, même dans les produits bio

Réseau International - 27 nov 2023

La France, la Belgique, les États-Unis et le Canada inondés de nourriture à base d’insectes, même dans les produits bio et les végans.

   

Depuis 2015 le cabinet McKinsey est en charge d’une campagne mondiale pour la promotion d’aliments à base d’insectes.

Par le prisme d’une entreprise actuellement considérée comme une des plus importantes Biotechs françaises, Innovafeed, ils ont patiemment détourné l’attention du public et usé d’arguments fallacieux pour parvenir à leurs fins.

Selon l’ONU et le lobbyiste McKinsey, appuyés par une armée de soldats disciplinés et avides de pouvoir, le choix ne vous appartient déjà plus, même les réseaux de distribution d’alimentation biologique commencent à s’organiser pour vous en faire manger… en toute discrétion.

Innovafeed ayant refusé l’interview que nous leur avons proposée pour expliquer leur démarche de manière transparente, puisque vous avez le droit de savoir, j’ai enquêté pour vous délivrer la vision la plus claire possible de la situation actuelle.

Tout commence en 2016, lorsque trois jeunes trentenaires, Clément Ray, Aude Guo et Bastien Oggeri, anciens membres du cabinet McKinsey et de la banque d’affaires Rothschild, fondent une entreprise de biotechnologies spécialisée dans la production et la vente de mouches soldats noires.

Soit à peine un an après que l’influence tentaculaire du cabinet ayant galvanisé les citoyens français pour les campagnes présidentielles d’Emmanuel Macron, commence à jouer de sa légion de réseaux pour favoriser le développement de cette entreprise nourrissant le souhait de vous faire gober leurs mouches.

Levant très rapidement des fonds colossaux avec une facilité déconcertante, Innovafeed suit un plan de route redoutable pour passer sans encombre les barrages ayant pourtant conduit la majorité des acteurs du secteur de l’insecte «comestible» à la banqueroute.

En l’espace de quelques années, ce n’est pas moins de cinq cents millions d’Euros qui auront été réunis pour la création de centres ultra technologiques, «cultivant» des insectes dans une proportion jamais atteinte auparavant à l’aide d’Intelligences Artificielles s’appuyant sur plusieurs milliers de capteurs par usine, contrôlant des centaines de bras robotisés semblables aux robots nourriciers imaginés par les créateurs du film Matrix.

Faisant sans conteste de cette «French Tech» la principale usine de production d’insectes au monde.

Tout chez Innovafeed a été pensé pour donner une apparence vertueuse à sa démarche, s’alignant sur la logique d’une réduction des émissions carbone et se donnant en modèle d’une bonne conscience environnementale, en se réclamant pour une économie circulaire inoffensive.

Entreprise représentée par des jeunes gens à l’apparence fort sympathique, dont une des fondatrices, née en Chine et élevée en France, remporte le prix d’entrepreneuse de la «French tech» en donnant un visage au «pacte de parité» imaginé par son gouvernement.

Qui aurait pu penser que ces dernières années Innovafeed allait resserrer un étau de domination mondiale allant bien au-delà de son apparente mission ?

Et pourtant, comme vous allez le constater, le véritable danger de l’inondation des marchés par l’alimentation à base d’insectes ne vient pas de la société vietnamienne citée dans mon précédent article sur le sujet récemment autorisé par l’UE, mais plutôt de la dynamique et des nouveaux contrats organisés par Innovafeed.

Cependant, pour bien en comprendre l’impact il est nécessaire de faire un rapide point sur le contexte planétaire ainsi que le jeu d’influences exercé par le cabinet McKinsey.

Fondé en 1926 par un comptable évangéliste américain donnant son nom au cabinet, McKinsey «conseille» et influence le monde sur la base du développement occidental depuis les débuts de l’ère ultra industrielle.

Comptant aujourd’hui cent trente bureaux répartis dans soixante-cinq pays, cette firme ayant inspiré le film éponyme – La Firme – emploie plus de quarante mille avocats, statisticiens, ingénieurs et journalistes pour déployer ses pions en régulant les marchés.

Vivement critiquée en période de pandémie de Covid pour son rôle alarmant dans la promotion des vaccins ARNm de chez Pfizer en France, elle a en quelques mois pris les rênes du gouvernement et des instances de santé pour s’assurer qu’un maximum de citoyens soient sous l’emprise de ces injections dont les ravages mortels ne sont plus à souligner.

Mais sur lesquelles je ne me priverai pas de revenir plus en détail dans un prochain article.

Empochant deux millions d’Euros par mois, pour ses «conseils» ayant empoisonné des populations entières et endeuillé tant de familles.

Or, en plus de cet inquiétant tableau, brandissant à la première occasion la bannière des risques du réchauffement climatique auquel elle a largement contribué en plébiscitant les plus grands groupes pétroliers au monde depuis le Clayton Antitrust Act de 19148, le cabinet McKinsey est aujourd’hui victime d’une «rébellion interne» pour avoir joué un double jeu en faveur des principaux groupes pétroliers censés faire évoluer positivement leur activité d’ici 2050.

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