Alors que le Yémen a ébranlé les bases du commerce international en mer Rouge par le biais d'attaques ciblées contre des navires israéliens, ceux faisant escalade en Israël, et même contre des navires de nations soutenant le massacre à Gaza. Pourtant, un événement historique qui est passé totalement inaperçu s'est déroulé sous nos yeux.
Cette analyse approfondie par Thierry Meyssan, réalisée au cours d’une interview, fait le point sur la situation à Gaza et explore la réaction surprenante de l’état-major du ministère des Armées français qui devient officiellement antisioniste.
Le refus historique de l’état-major
Stupéfaction et désapprobation ont secoué les cercles militaires français lorsque l’état-major du ministère des Armées a catégoriquement refusé de participer à l’opération « Gardien de la prospérité » contre le Yémen. Cette action, légalement permise par une clause post-guerre d’Algérie, soulève des questions importantes. Ce refus est simplement présenté comme un exercice du droit des militaires sans être remis en question.
« Jamais auparavant, l’état-major militaire français n’avait refusé de participer à une opération. C’est un moment décisif qui dévoile un désaccord profond envers la politique étrangère actuelle. »