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ARGENT
L’État peut-il réquisitionner notre épargne ? Une question d’actualité !
Des politiques de tous bords évoquent la nécessité pour les citoyens de participer au redressement de la France, y compris par le biais de leur épargne. Mais qu'en est-il réellement ? Réponses avec Romain Gougeon.
Une dette abyssale
La France n’a plus de budget à l’équilibre depuis les années 70. Cela signifie que pour financer ses besoins annuels, l’État doit emprunter sur les marchés. Ces emprunts servent non seulement à payer les fonctionnaires, entretenir les infrastructures et les hôpitaux, mais aussi à rembourser la dette existante. Cette situation crée un cercle vicieux où chaque année, la dette s’accroît. Aujourd’hui, la dette de l’État s’élève à 3200 milliards d’euros, un montant colossal qui représente neuf fois la dette totale du continent africain.
Les outils juridiques à disposition de l’État
L’État dispose de plusieurs outils juridiques pour ponctionner l’épargne des Français. Parmi eux, l’Avis à Tiers Détenteur (ATD) et le SATD permettent de saisir directement sur les livrets ou les contrats d’assurance vie en cas de non-paiement d’impôts ou d’amendes. La loi Sapin 2, via son article 21 bis, autorise le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) à contrôler les retraits et les mouvements des particuliers en cas de perturbation bancaire. Enfin, en situation de crise ou de guerre, l’État peut réquisitionner des biens mobiliers ou immobiliers, comme ce fut le cas durant la Seconde Guerre mondiale.
Une question de transparence et de droit de propriété
La question de la réquisition de l’épargne soulève des interrogations sur la transparence de l’État et le respect du droit de propriété. Bien que certains outils aient été initialement conçus pour régler des dettes fiscales, leur utilisation pour ponctionner l’épargne des citoyens pose des problèmes éthiques et juridiques. L’État doit faire preuve de transparence et garantir que toute réquisition serait accompagnée de contreparties claires, telles que des rendements ou des remboursements à terme. La résilience des citoyens face à des mesures exceptionnelles, comme le confinement de 2020, montre que des scénarios jugés improbables peuvent devenir réalité.
par Yoann
Carrefour lance le paiement avec la paume de la main
Cette expérimentation sera lancée le 29 juillet dans un magasin Carrefour Market situé dans le 6e arrondissement de Paris. Cette nouvelle technologie, développée par Ingenico, utilise la reconnaissance palmaire pour identifier les clients. Ces derniers devront préalablement enregistrer le schéma veineux de leur main via une borne prévue à cet effet, puis associer ces données à leur carte bancaire. Par la suite, il leur suffira de passer leur main au-dessus d’un terminal de paiement pour finaliser leurs achats…
Carrefour souligne qu’il s’agit d’une première en Europe. Ce système de paiement, déjà en place dans certains magasins Whole Foods aux États-Unis, vise « à faciliter le passage en caisse et à améliorer l’expérience client ». L’enseigne française insiste également sur la haute sécurité offerte par ce dispositif en ce qui concerne les données personnelles et bancaires.
Nous, on voit plutôt dans cette innovation une étape de plus vers la disparition de l’argent liquide et le renforcement du contrôle sur nos transactions. Face à la montée en puissance de la monnaie numérique et aux risques de surveillance et d’asservissement qu’elle représente, il est essentiel de résister et de promouvoir l’utilisation des espèces.
Payer en liquide, c’est non seulement un moyen de maîtriser ses dépenses et de bénéficier d’une capacité d’achat immédiate, mais c’est aussi un acte de résistance contre le contrôle social généralisé et la perte de confidentialité des paiements. Avec la carte bancaire et les nouveaux systèmes de paiement en préparation, notre vie privée est menacée, car les banques et l’État ont accès à nos achats en détail, favorisant ainsi l’instauration d’un crédit social insidieux.
En utilisant l’argent liquide, nous protégeons notre argent et évitons que les banques ne le bloquent en cas de crise financière. Retirer son argent des banques, c’est également affaiblir le système bancaire et reprendre le contrôle sur notre argent.
Le Jackson Hole Forum et la FED, épicentre de la puissance mondialiste
Le Jackson Hole Forum n’invite pas de dirigeants politiques, et c’est en cela que l’on peut déduire que le monde est régulé par les banquiers centraux et la succursale principale, la Banque des Règlements Internationaux.
Le monde économique a subi une révolution qui s’est tenue au Jackson Hole Forum au début des années 2010, les banquiers centraux ont créé le Quantitative Easing, qui permet de laisser filer les déficits des états pour augmenter leur taux d’endettement par l’intervention de la banque centrale qui achète la dette et émet de la monnaie. Cette technique a accéléré l’endettement des pays tout en donnant plus de pouvoir aux banques centrales qui fixent les taux d’emprunt et l’inflation.
Le fameux quantitative easing est né au Jackson Hole Forum
Le Jackson Hole Forum est peu à peu devenu, depuis sa création, une sorte de congrès international de la politique monétaire. C’est ici, en 1990, que les argentiers occidentaux firent le point avec leurs collègues banquiers centraux de l’ex-URSS sur la façon de gérer la désintégration du communisme. Président de la Réserve Fédérale de 2006 à 2014, Ben Bernanke, en fut bien sûr un habitué. Doté d’un solide bagage académique, ancien de Harvard et du MIT, ce quinquagénaire à la barbe bien soignée se sentait ici chez lui. Et c’est au pied des Monts Tétons, en août 2010, qu’il pérennisa sa politique de quantitative easing qui consiste à intervenir de façon massive et accommodante sur les marchés « si la situation l’exige » -voilà le bout de phrase retenu par les salles de marchés- afin d’accompagner et favoriser la relance économique.
Il est vrai que cet été-là, la conjoncture n’était pas bonne. La croissance américaine avait été révisée à la baisse à 1,6% et le taux de chômage pointait à 9,5%. Les marchés mettront quelques séances à bien comprendre le sens du discours. Mais le message finira par passer : la Banque centrale est prête a faire fonctionner à fond la planche à billets pour sortir l’économie américaine de l’impasse. Les spécialistes parlent de quantitative easing, de « QE2 » (prononcer « kiouitou »), de politique monétaire non orthodoxe, ou plus simplement d’épandage de dollars. Aux commandes de son hélicoptère, le pilote de la Réserve fédérale, cet été-là à Jackson Hole, est venu expliquer qu’il était prêt à vider ses soutes pour éteindre l’incendie. (source Challenge.fr)
Le Jackson Hole Global Forum, s’est réuni le 21 juin 2021, le thème du symposium s’appelait, « Economic Policy in an Uneven Economy », il supposait que l’on se concentre sur la situation inégale de l’emploi et la montée des inégalités sous l’effet des avancées technologiques et de la numérisation. La réserve fédérale Américaine ne se voyait pas réduire ses achats d’actifs, c’est à dire limiter la planche à billet, à moins que le marché du travail ne parvienne à réaliser des gains généralisés et inclusifs avec la finance verte et la norme des ESG appelée maintenant par Berçy ISR (investissements solidaires et responsables).
La Banque des règlements internationaux BRI a créé un fond « green bonds » destiné aux banques centrales pour répondre à la demande croissante d’investissements respectueux du climat. Un sondage effectué par la BRI auprès de 67 institutions, les gestionnaires de réserves de change sont 63 % à estimer qu’il pourrait être opportun d’inclure la durabilité dans leurs objectifs, à côté de la liquidité, de la sécurité et de la performance financière.
Cette nouvelle bulle économique pour contrer la fin du dollar et la montée des BRICS se retourne finalement contre ses créateurs. Ces énergies renouvelables ont du mal à atteindre la rentabilité attendue et sont devenues peu fiables en termes d’approvisionnement.
C’est un fiasco et la BRI comme la Réserve Fédérale ne peuvent endiguer la fin du dollar avec l’idéologie climatique. Les fonds de gestion d’actifs constatent que la politique absurde pilotée par les lobbies des banques centrales fait perdre beaucoup d’argent et de crédibilité auprès des investisseurs.
Vanguard, deuxième fond de gestion d’actifs financiers au monde derrière BlackRock, quitte la Net Zero Asset Managers Initiative .
« Nous avons décidé de nous retirer de NZAM afin de pouvoir fournir la clarté que nos investisseurs souhaitent sur le rôle des fonds indiciels et sur la façon dont nous pensons aux risques matériels, y compris les risques liés au climat »
« De telles initiatives de l’industrie peuvent faire avancer un dialogue constructif, mais parfois elles peuvent aussi semer la confusion quant aux points de vue des entreprises d’investissement individuelles. Cela a été le cas, en particulier en ce qui concerne l’applicabilité des approches nettes zéro aux fonds indiciels largement diversifiés privilégiés par de nombreux investisseurs de Vanguard »
« Ce changement de statut de membre de NZAM n’affectera pas notre engagement à aider nos investisseurs à gérer les risques que le changement climatique peut poser à leurs rendements à long terme ».
A force de développer ces politiques qui parasitent nos dépenses publiques, les pays qui ont recours à la dette pour maintenir une croissance artificielle, ne peuvent plus financer leur budget, comme la France qui a besoin d’économiser 20 milliards pour le budget 2025. La coupe budgétaire va concerner la transition climatique, à moins que les banquiers centraux du Jackson Hole Forum, actent de piller nos placements pour les investir dans les fonds durables comme le Livret Vert.
Le futur projet de loi sur l’industrie verte va acter le « Livret vert » pour remplacer le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Ce nouveau Livret vert permettrait d’orienter « une partie de l’épargne vers des investissements en faveur de l’industrie verte et, de manière plus large, de la décarbonation de l’économie. L’autre produit d’épargne est un « Livret climat » réservé aux mineurs. Plafonné à 12 000 €, ce nouveau produit d’épargne pourrait être ouvert par les parents dès la naissance de leur enfant.
La FED en faillite
Un événement historique vient de se produire à la Réserve fédérale : ses pertes d’exploitation cumulées ont dépassé les 100 milliards de dollars. Ce chiffre surprenant, que l’on aurait cru impossible auparavant, a été publié le 14 septembre 2023.
Côté européen, la Banque centrale européenne a enregistré 1,3 milliard d’euros de pertes en 2023. C’est la première fois depuis 2004 que le résultat de la BCE est négatif. Pour équilibrer ses pertes, la BCE a puisé dans ses réserves à hauteur de 6,6 milliards d’euros.
La Fed a enregistré ses premières pertes d’exploitation en septembre 2022, soit cinq mois après le début du conflit ukrainien. La perte nette de la Fed pour l’année civile 2023 représente 117 milliards de dollars. Les pertes cumulées de la Fed s’élèvent à 134 milliards de dollars. Cela signifie que les pertes auront épuisé la totalité du capital de la Fed, soit 43 milliards de dollars, plus 91 milliards de dollars supplémentaires, soit des pertes de plus de trois fois son capital.
Pour maintenir la puissance du dollar, la FED prête à 2 % et emprunte à 5 %. Et que dire de tous ces dollars qui ne vont plus être utilisés dans la vente du pétrole de l’Arabie Saoudite.
Les investissements négatifs de la FED ne vont pas se résorber en quelques mois, il va falloir attendre des années pour revenir à l’équilibre. Dans ce contexte de faillite, qui peut encore vouloir acheter la dette des USA et qui veut encore utiliser le dollar pour les paiements à l’international ?
La spirale de la dette de la FED ne s’arrête pas là, en 2023, la banque centrale des Etats Unis, a reconnu, dans un rapport concernant la faillite de la banque américaine SVB, d’avoir mal estimé le niveau de stabilité des banques américaines. Pour remédier à la panique d’un écroulement du système, la FED à investi 25 milliards de dollars.
« La Fed mettra à disposition des fonds supplémentaires pour permettre aux banques de répondre aux besoins de tous leurs déposants. Cette action renforcera la capacité du système bancaire à protéger les dépôts et à assurer la fourniture continue d’argent et de crédits à l’économie. »
Devant une future défaite en Ukraine, une possible élection de Trump en novembre et une inflation importante, la FED vit peut être ses derniers instants en tant qu’institution.
Tous les pays qui soutiennent Biden, la FED et le dollar vont tomber. Nous sommes à la veille du nouveau Reset mondial qui nous libèrera.
Avoir du cash, ce n’est pas une mauvaise idée
Tom Benoit, directeur de la rédaction de Géostratégie magazine, met en lumière une alternative souvent négligée dans les débats financiers : la différence entre la monnaie banque centrale et la monnaie commerciale. Selon lui, l'argent liquide est le seul véritable représentant de la monnaie fiat.
La monnaie banque centrale, contrairement à la monnaie commerciale, ne circule pas dans l’économie, sauf sous forme d’argent liquide. Les pièces et les billets sont donc de la monnaie centrale, ce qui explique pourquoi les gouvernements et les banques centrales, dont la Banque centrale européenne, cherchent à réduire au maximum la circulation de l’argent liquide.
Cette réduction de l’argent liquide permettrait aux banques de ponctionner plus facilement l’épargne des particuliers et d’imposer des mesures telles que l’union des marchés de capitaux. Cependant, l’argent liquide, en tant que monnaie banque centrale, ne peut pas être effacé sans affecter la valeur de toute la monnaie. Ainsi, selon Tom Benoit, détenir de l’argent liquide est une forme de sécurité pour les particuliers.
L’économiste souligne que l’argent liquide ne peut pas faire faillite, sauf si la banque centrale fait faillite. Ainsi, dans un contexte où la monnaie numérique de banque centrale est de plus en plus discutée, il est important de se rappeler que l’argent liquide a une valeur et une sécurité particulières.
Yoann - Le Media en 4-4-2
L’Etat veut capter nos économies pour financer son projet climatique et d’IA
« Les Etats-Unis ont décidé d’investir pour combattre le changement climatique, et c’est une bonne chose. Mais l’Europe doit en faire de même, à travers une politique industrielle souple et ambitieuse ».
« Je ne parle pas de protectionnisme mais de défendre nos intérêts économiques. La question clé, c’est de savoir comment faire passer le climat en premier. Nous devons investir dans les puces, mais c’est compatible avec les investissements américains, avec les investissements chinois ».
« Pour garder une industrie européenne puissante, et même tirer parti du changement climatique, des investissements doivent être mis sur la table, privés comme publics. Il est essentiel par exemple de réaliser l’union des marchés de capitaux, c’est la seule façon de lever des fonds de façon suffisante et d’offrir aux industriels les moyens de réaliser leurs investissements ».
L’Europe travaille actuellement à la mise en place d’un marché unique des capitaux dans tous les États membres afin de débloquer des fonds pour stimuler la croissance et ouvrir des possibilités d’investissement aux citoyens, tout en assurant un niveau élevé de protection des investisseurs.
Cette nouvelle source de financement aidera les pays européens à retrouver le niveau de croissance qu’ils avaient avant la crise, tout en diminuant le taux de chômage.
Capter l’épargne des français pour financer la transition écologique et l’IA.
Un pactole de 35000 milliards dort tranquillement sur des comptes que veulent voler les agents de Davos. Ils se permettent et osent tout, ils sont en train de plancher sur les moyens de soutirer l’argent, non pas des contribuables, mais des épargnants.
Il faut lever des dizaines de milliards d’euros pour financer notre prospérité explique Bruno le Maire, mais laquelle, la leur ou la notre ?
Il faut se poser la question de la nomination de l’économiste Emmanuel Moulin à Matignon.
Emmanuel Moulin Directeur général du Trésor a reçu à Bercy des représentants des Trésors et Ministères des finances de l’Espagne, de l’Irlande, de l’Italie, de la Suède et des Pays-Bas pour échanger sur l’Union des marchés de capitaux et la manière dont celle-ci peut concrètement améliorer les conditions de financement de nos entreprises pour leur permettre de faire face au défi de la double transition écologique et numérique.
Emmanuel Moulin : "J’ai souligné la nécessité de se concentrer, sous le mandat européen à venir, sur un nombre réduit d’actions réellement transformatrices pour : mieux mobiliser l’abondante épargne des européens, soutenir l’émergence de champions pan-européens, relancer le marché de la titrisation. Je retiens de cet échange une volonté partagée et forte de préparer un agenda ambitieux pour la prochaine mandature européenne.
L’Europe n’a pas les moyens financier pour mener à bien son projet mondialiste, elle n’a pas les réserves financières suffisantes. Sans cet argent il n’y aura pas d’intelligence artificielle, ce tournant se fera à nos frais comme d’habitude. Faire travailler l’épargne des européens c’est convoiter ces 35 000 milliards. Bruno Le Maire, a proposé la création d’un « produit d’épargne européen » avec les États de l’UE qui le souhaitent, afin de mobiliser les capitaux privés au service de la croissance.
« Lançons dès 2024 un produit d’épargne européen dont nous définirons les caractéristiques, le rendement, avec les États volontaires ».
« Il y a chez moi beaucoup d’impatience. Je ne viens pas à Gand rencontrer mes amis ministres des Finances pour taper la causette ». « Je ne viens pas pour publier le 10e, 15e ou 20e communiqué sur l’Union des marchés de capitaux dans lequel il n’y a rien ou presque rien »
Réunion des Vingt-Sept à Gand (Belgique) 23 février 2024.
Une seule réponse est possible de la part des français, c’est de dire non à une spoliation de nos économies. Ils son tellement en panique qu’ils osent nous demander de financer leur prospérité avec notre argent. Ce monde devient de plus en plus fou.
Opposez vous à ce projet si vous voulez garder votre argent, l’Etat n’a qu’à bien gérer nos impôts au lieu de les distribuer en cadeaux à des amis.
NB : L’Otan nous coute 60 milliards par an, la reconstruction de l’Europe post Covid coute 75 milliards et l’aide aux entreprises coute à l’Etat 160 milliards par an, soit un total de 295 milliards qui manquent pour financer notre pays.
BIEN COMMUN
Juan Branco : Un avocat qu’on veut faire taire ?
La Défense de ses clients tels que Julien Assange et Kémi Seba, la métamorphose de l'Afrique, la Palestine et la CPI, les accusations et les intimidations en France, autant de sujets que nous explorons dans cet échange exclusif.
Son dernier livre "Comment fabriquer une guillotine" est disponible aux Éditions Au Diable Vauvert.
Il ne reste que 10 ans à l’humanité
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL.
Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
Humour : La rencontre MUSCLÉE entre Macron et Donald Trump
Cela s'est à peu près passé comme ça...
Tu ne feras plus JAMAIS TES COURSES comme avant !
D'une part en changeant dès maintenant nos habitudes et d'autre part en rejoignant le réseau des Terreaux pour qu'ensemble, nous aussi, nous opérions un changement. Il n'est plus possible de trouver des excuses à cette agriculture polluante et d'accepter le sort que nous réserve les industriels.
Si l'idée de faire votre propre potager germe dans votre tête parce que vous pensez que le système en place est défaillant et parce que vous n'avez plus confiance en ce que les grandes surfaces vous proposent, écoutez Max. Il est là pour vous aider à prendre votre panier et vous accompagner au marché paysan du coin.
« Jésus-Christ partageait le pain et multipliait les poissons pour donner de la bouffe à tout le monde et nous apprendre la notion de partage. Aujourd’hui, les miracles sont fait par les industriels qui changent les seuils pour rendre « potable » l’eau qui était polluée. »
L’eau primaire – L’ultime mensonge pour achever d’asservir l’humanité
Oulàlà, ça en fait des mensonges, hein? Vous croyez qu'on arrivera enfin au bout ?
ÉCOLOGIE
ZFE 2025 : A Quelle Sauce Allez-Vous Etre Dévoré ?
Les ZFE, c’est quoi ? Rien ne vaut un exemple pratique.
« Voilà l’hypocrisie incroyable de cette écologie punitive qui ne traite pas la vraie question ! […]
C’est une aberration pour trois raisons. La première : c’est une ségrégation sociale sans précédent, car à terme […] cela représente un véhicule sur deux ! Tous ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule neuf – et vous savez le prix d’un véhicule neuf électrique ? – […] ou une occasion récente, seront interdits de circulation, d’accès à quarante agglomérations françaises de plus de 100 000 habitants ! […]
Enfin, il y a une autre raison. C’est qu’obligatoirement, pour appliquer ces mesures, vous êtes obligés de mettre en place un système de surveillance électronique numérique généralisé à la chinoise dans nos agglomérations. Car oui, vous allez être obligés de mettre en place des portiques avec des caméras qui vont visualiser tous les déplacements de nos concitoyens ! Le harcèlement numérique va se poursuivre, les entreprises sont en train de préparer cela. »
La Catastrophe de Valence, un Scénario de Film Devenu Réalité ?
Beaucoup restent toujours dans le déni ou ne croient pas du tout. Vous allez mieux comprendre ce que nous vous disons depuis des années : ils vous le disent aussi dans les films, comme nous vous l’avons toujours dit.
Désormais, on dirait que la réalité dépasse la fiction, regardez le film GEOSTORM.
Nous avons l’impression que ce qui s’est passé en Espagne, à Dubaï et en Turquie, bah, c’est ce film qui l’a créé en fait, non ?, c’est un truc de fou. Nous savons que par les films, ils nous font passer des messages, comme ceux des Simpsons. Vous voyez, les Simpsons, ils font des trucs ? Et comme par hasard, quelques années après, ça se prédit en fait. On dirait que les Simpsons ont prédit tout dans la vie. Mais ici, avec ce film, non seulement nous pourrions dire que c’est vraiment réel, mais les Espagnols viennent de le subir, non ?
[...]
Un jardin est beau lorsqu’on dialogue avec lui
L’automne et ses pluies sont passés par là. Les tomates ne sont plus que des tiges dégarnies tentant de supporter quelques fruits rongés par le mildiou. Les aubergines commencent à tourner de l’œil. Les haricots fanent et paraissent fatigués, bien qu’ils profitent de quelques jours d’éclaircie pour brandir une dernière série de fleurs. Salades et choux sont en train de capituler face à une armée de limaces. Les courges, elles, qui ont encore leurs feuilles et quelques fruits imposants, donnent un air fouillis au potager tellement elles se sont émancipées de leur carré.
Le potager n’a plus la fière allure de la belle saison. Il donne encore. Les derniers haricots, les premiers poireaux… Mais à l’heure de faire quelques photos pour illustrer cette chronique, me voici bien embêtée, rien ne me paraît montrable. Un potager, c’est comme un bon plat. Pour éveiller l’appétit, mieux vaut que l’assiette soit agréable à l’œil, non ?
Plantes compagnes ou désherbage ?
C’est l’un des plaisirs du jardin, de soigner son esthétique. C’est aussi un langage, l’expression d’un rapport au vivant. Le jardin à la française, avec ses lignes droites, a célébré la domination de l’humain sur la nature. Le jardin à l’anglaise a plutôt voulu imiter celle-ci et a promu une vision plus romantique et pittoresque. Côté potager, certains trouveront que la beauté est du côté des allées bien droites et désherbées, d’autres préféreront laisser prospérer toutes sortes de plantes compagnes au risque qu’elles prennent le pas sur les légumes plantés.
Mon jardin se situe entre les deux. Du côté de l’esthétique jardinière, je suis victime de notre conditionnement sociétal. Je trouve mes pommiers plus beaux quand l’herbe dessous est bien tondue et que leurs formes se détachent nettement. J’ai peur pour mes aromatiques quand les herbes folles les encerclent. Je préfère mon potager quand il a les couleurs vives de l’été plutôt que l’air abandonné de la fin de l’automne.
Bref, j’aime que mon jardin ait l’air entretenu. Il y a des considérations pratiques : faciliter le passage du tracteur, favoriser une productivité raisonnable chez nos plantations nourricières. En revanche, je ne vois pas l’intérêt de couper l’enthousiasme de ma sauge épanouie bien au-delà des limites qui lui avaient été attribuées, et je ne suis pas contre un buisson de ronces ou un tas de cailloux par-ci par-là, me réjouissant de rencontrer leurs hôtes.
Déborder de vie en toute saison
Mais alors, comment juger de l’esthétique d’un jardin ? Comment ne pas rougir quand je montre mon potager brunissant avec l’automne ? Je me souviens soudain que le modèle du beau jardin est pour moi celui de ma grand-mère paternelle. Je précise qu’il n’est pas nourricier, sauf pour les nombreux fruits rouges que cette gourmande sait faire prospérer à merveille, et sa collection d’aromatiques rappelant ses origines provençales.
Il est beau, car il paraît en toute saison débordant de vie. Les plantes y sont très nombreuses et diversifiées, elles grignotent avec enthousiasme le passage dans les allées, il y a des fleurs en quasi toute saison. On pourrait croire que c’est le résultat d’une sorte de laisser-faire tellement toutes ces habitantes ont l’air épanouies.
En réalité, c’est le fruit d’un travail incessant et d’une curiosité insatiable. Cela commence par des lectures et des recherches lui permettant de dégoter les meilleurs pépiniéristes, produisant telle variété de ciste ou de figuier qui conviendrait au climat francilien. Il faut ensuite trouver l’exposition, le sol, les conditions d’humidité convenant à chaque nouvelle hébergée. Si l’une fait grise mine, elle est déplacée.
L’observation est continue. Les petits gestes d’attention presque quotidiens. Je la revois, tel un coiffeur ajustant sa coupe, sécateur à la main, repérer les branches malades, ajuster une taille. Je me souviens d’années de recherches et d’expérimentations continues pour soigner un fruitier malade. Chaque plante a une histoire, elle est leur mémoire. Et leur futur : il suffit que l’on mette un pied dehors pour qu’elle vous explique quel plan elle a en tête pour l’une ou l’autre.
Ainsi, si son jardin est si agréable, ce n’est pas parce qu’elle laisse faire, ce n’est pas parce qu’elle contraint. C’est parce qu’elle dialogue sans cesse avec ses habitantes, les écoute, les soigne et les laisse s’exprimer. Voici ce que m’a appris ma grand-mère : un beau jardin est le fruit d’une belle relation avec les plantes.
Près de Nantes, un habitat léger et paysan attaqué par la préfecture
À 50 kilomètres au nord de Nantes, la tranquille commune de Plessé est connue jusqu’à Bruxelles. Et pour cause : sa Politique agricole communale (PAC) accompagne du début à la fin, logement de fonction compris, les porteurs et porteuses de projet qui souhaitent reprendre une exploitation agricole. Une initiative unique, et réussie : les 26 derniers agriculteurs partis ont ainsi tous été remplacés.
Las, l’enthousiasme de la Ville est douché par la préfecture de Loire-Atlantique. Elle a déposé un recours contre l’installation d’un habitat léger. Pas question que des gens vivent dans un dôme géodésique (une structure ronde en bois) près d’un habit participatif. Et ce, même si cela vise à soutenir l’installation d’un agriculteur sur une ferme voisine, située à 400 mètres.
Lors de l’audience du jeudi 10 octobre au tribunal administratif de Nantes, la préfecture a laissé entrevoir son scepticisme sur la définition d’habitat participatif. Pour Thierry Lohr, adjoint à l’urbanisme de Plessé, il s’agit pourtant simplement « d’un projet de vie porté par un collectif d’habitants et d’habitantes, un peu comme une famille ».
En d’autres termes, il s’agit d’un terrain acheté à plusieurs, ici cinq adultes (et cinq enfants), permettant à la fois de réduire le coût pour chacun et chacune, mais aussi de faire vivre l’exploitation agricole tout comme le territoire. Parmi les membres de ce projet d’habitat, le paysan qui a repris l’élevage adjacent compte en effet profiter du soutien — garde d’enfants, coups de main — de ses voisins et voisines pour faciliter son activité.
Oui mais voilà, en plus d’une longère déjà existante, le groupe concerné par cet achat a commencé la construction d’un dôme géodésique pour y loger un des couples. Le tout avec l’accord de la mairie qui a délivré un permis précaire — une autorisation de construire limitée dans le temps — aux porteurs du projet.
La préfecture craint « l’appel d’air »
« Ce type de projet serait un appel d’air pour nombre de citoyens en difficulté d’accès à la propriété, a assuré la préfecture à l’audience. Et quel est le lien entre ce projet d’habitation et l’exploitation agricole puisqu’il n’est pas pour l’agriculteur ? » Face à une présidente visiblement passionnée par ce dossier pouvant déboucher sur une jurisprudence, l’avocate de la mairie de Plessé a défendu le « travail de fond exemplaire de la commune, primée pour ses vertus » et le côté « dérogatoire » du permis précaire. En clair : l’autorisation accordée pour faciliter une installation agricole ne sera pas délivrée à tout-va.
« Ce n’est donc pas un appel d’air puisque tout est encadré, a argumenté Me Bardoul. On parle ici d’un habitat modulaire, transitoire et démontable, qui s’inscrit dans l’habitat participatif autour de ce projet d’exploitation agricole et s’inscrit dans la loi Climat et résilience qui prône des bâtiments sans empreintes. »
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus »
L’habitat participatif se veut « un échange de bons procédés et une question d’intérêt général pour la commune », a soulevé la juriste, puisque chacun aiderait pour le bien-être des habitants et mettrait la main à la pâte pour la bonne marche de la ferme. La préfecture, elle, maintient que la règle du logement de fonction est ici « détournée », dévoilant sa hantise d’une possible cabanisation des territoires, craignant même un élargissement de ces habitats légers au-delà de terres agricoles.
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus, résume Thierry Lohr. L’utilisation du permis précaire ne concerne que les exploitations agricoles, on l’a évidemment bordé. » Le risque, en cas de suspension de l’arrêté de la mairie de Plessé ? La fin du projet et la nécessité pour la commune de construire davantage de logements « en dur », plus éloignés des terres agricoles. La décision du tribunal est attendue dans le mois.
Comment nos smartphones sont des armes de guerre
Nos « swipe » et nos « scroll » sur les écrans se transforment en rafales de kalachnikovs à 5 000 kilomètres de chez nous. On préférerait ne pas le savoir, fermer les yeux, se dire que cela nous dépasse. C’est pourtant bien l’envers de la révolution numérique vantée par tant de nos dirigeants, l’un de ses tabous les plus inavouables. En République démocratique du Congo (RDC), nos smartphones sont des armes de destruction massive. Nos gadgets numériques, toujours plus avides en métaux, sont la source de crimes contre l’humanité et de pollutions majeures.
Ce n’est pas le premier cri d’alarme sur le sujet. Déjà au début des années 2000, des journalistes dénonçaient le « sang dans nos téléphones portables ». Plus récemment, le journaliste Guillaume Pitron rappelait le poids réel de nos smartphones : non pas 150 grammes, mais 150 kilos de métaux rares extraits dans des conditions terribles. En début d’année, Reporterre alertait aussi sur « la nouvelle ruée minière » causée par la civilisation de l’écran.
Le numérique est né dans les entrailles de la RDC
Barbarie numérique (éd. L’Échappée), le nouveau livre de Fabien Lebrun, ajoute une pierre à l’édifice. Tout son mérite est de réinscrire ces faits dans une histoire plus globale, un contre-récit de notre modernité capitaliste et coloniale. Alors que la critique du monde connecté se cantonne trop souvent à une dénonciation de ses conséquences en aval, c’est-à-dire une fois les équipements informatiques dans nos mains — la perte d’attention, les troubles psychiques liés à l’addiction aux écrans, etc. —, le sociologue s’intéresse aux impacts géopolitiques et aux activités humaines opérées en amont, que l’on a tendance à marginaliser et qui pourtant dépassent l’entendement.
On parle de la souffrance de millions d’individus, de conflits armés, de « viols systématiques », d’une « violence inouïe » et d’une « barbarie structurelle » qui s’attaquent aux humains autant qu’aux écosystèmes. Pour dresser ce constat, fouillé et détaillé, l’auteur s’appuie sur moult rapports, livres, enquêtes journalistiques, augmentés de reportages qu’il a menés sur place pendant plusieurs semaines.
« Apple, Huawei, Tesla : même goinfrerie, même argent, même sang »
En République démocratique du Congo, 6 millions de personnes ont été tuées depuis 1998 dans l’indifférence la plus totale — des conflits en partie liés à l’industrie extractive, selon l’auteur. Chaque année, 500 000 hectares de forêts sont ravagés au profit de mines qui viennent alimenter en grande partie l’industrie numérique. Cette dernière n’est pas née dans le ciel éthéré des idées, dans le garage de Steve Jobs en Californie ou dans les start-up de la Silicon Valley. Elle trouve son origine profonde dans la jungle inextricable de la RDC. Elle est liée à sa richesse qui est autant une malédiction. 80 % des réserves mondiales de coltan se trouvent dans ses entrailles. C’est un minerai indispensable à l’électronique et à la construction de nos tablettes et smartphones, sur lequel se ruent désormais multinationales sans scrupules, milices armées, mafias et dictateurs.
Le numérique est un « rapace géologique » : il nécessite 15 % des ressources mondiales de palladium, 23 % de l’argent et du cobalt, 41 % de l’antimoine, 63 % du dysprosium, 70 % du gallium, 87 % du germanium, etc. Le numérique ronge la terre et le sous-sol congolais.
« Le Congo est la pierre angulaire de l’édifice technologique qui caractérise la mondialisation, raconte Fabien Lebrun. L’Afrique représente un pan de la naissance d’internet, de la téléphonie mobile et de la révolution numérique occulté par les récits positivistes typiques de l’histoire des vainqueurs ».
« Le stade numérique du capitalisme »
« La sociogenèse du numérique » que retrace l’auteur n’a rien d’un joli conte. Elle rime avec pillages et ravages, s’enracine dans des siècles d’esclavage et de brutalisation des sociétés autochtones. La République démocratique du Congo en est une sorte de condensé, « d’un champ d’expérimentations les plus cruelles ».
Après l’« or noir » (comprendre ici les esclaves) extrait pendant des siècles pour alimenter les plantations du Nouveau Monde, le caoutchouc utilisé au XIXe siècle pour la voiture, voilà que la RDC est de nouveau embrigadée pour nourrir le « stade numérique du capitalisme ». L’extraction minière actuelle hérite de la violence coloniale et de ses procédés, elle bénéficie de la déstabilisation des régimes et du mode de développement inégal construit au fil du temps. L’industrie numérique reproduit ces logiques et les exacerbe.
« Au fond, il s’est toujours agi de faire produire le Congo, décrit Fabien Lebrun. De Léopold à Kabila en passant par Mobutu [des anciens dirigeants], des compagnies concessionnaires aux sociétés minières, des fonctionnaires belges à ceux du FMI [Fonds monétaire international] et de la Banque mondiale, de Michelin, Dunlop et Goodyear à Apple, Huawei et Tesla : même goinfrerie, même argent, même sang. »
La violence sert la concurrence commerciale
Pour y arriver, son industrie profite du chaos politique. On présente souvent la haine ethnique comme une des justifications des agissements dans le Nord-Kivu, mais c’est en réalité une vitrine.
« Au Congo, la chute du mur de Berlin, l’affaiblissement concomitant de Joseph Mobutu et le déchaînement annoncé de la filière informatique ont été les déclencheurs d’une guerre de prédations des richesses minières motivées par des sociétés multinationales », résume Fabien Lebrun.
La violence sert ici la concurrence commerciale. L’économie se militarise pour faire face à l’insécurité de la région, des groupes armés deviennent mercenaires. La violence se commercialise et l’industrie numérique finance en grande partie les acteurs armés liés au conflit.
Le commerce et la guerre se prennent en tenaille. Les soldats deviennent entrepreneurs, les assassins négociants, tandis que les enfants travaillent dans les mines et que des femmes sont violées par milliers. En parallèle, les multinationales engendrent des bénéfices records.
« Les génies de la Silicon Valley offrent des dizaines de milliers d’enfants aux seigneurs de guerre et financent leur armement, au prix d’un massacre de masse commencé à la fin des années 1990, c’est-à-dire au moment même de l’essor du marché de la téléphonie mobile », raconte Fabien Lebrun, qui appelle au sursaut.
« Briser le fétichisme de la marchandise technologique »
Si nous sommes tous pris dans les rets de l’économie numérique, nous devons trouver des moyens collectifs de s’en échapper. Il faut penser au-delà du boycott des multinationales impliquées, plaide-t-il, et « poser la question de la suspension, voire de l’abandon de la production électronique pourtant si meurtrière ». Il est urgent de briser « le fétichisme de la marchandise technologique » et de « discuter de la limitation, voire de l’arrêt de la production d’écrans sur laquelle repose l’accumulation de la domination et la puissance des Big Tech ». « Un front contre ces multinationales est primordial afin de limiter leurs pouvoirs jusqu’à leur démantèlement. »
Ne reste plus qu’à le construire pas à pas. L’initiative lancée par l’association Génération lumière qui a traversé la France cet été et rassemblé des centaines de personnes pour sensibiliser la population aux massacres générés par l’extractivisme est une première esquisse de mobilisation collective. La lutte à Échassières dans l’Allier contre la mine de lithium avec le mot d’ordre « ni ici ni ailleurs » en est un autre exemple. Qu’il s’agit désormais d’intensifier et de démultiplier.
Barbarie numérique, de Fabien Lebrun, aux éditions L’Échappée, octobre 2024, 432 p., 22 euros.
ÉCONOMIE
Coup de tonnerre : Trump nomme Elon Musk ministre de l’efficacité
Ce duo audacieux, Musk et Ramaswamy, a pour mission d’économiser 2 000 milliards de dollars, avec pour objectif un gouvernement plus léger d’ici 2026.
Coup de tonnerre à Washington ! Donald Trump, fraichement réélu et désormais seul maître à bord, vient de surprendre la planète entière en confiant à Elon Musk, le magnat de Tesla et SpaceX, la mission de réinventer le gouvernement américain. Son arme secrète ? Un tout nouveau ministère de l’« efficacité gouvernementale », surnommé avec une touche d’humour très « Muskienne » : le Department of Government Efficiency ou… « Doge » ! Ce clin d’œil au célèbre mème du chien Shiba Inu est à la fois une déclaration d’amour à la culture web et un pied de nez audacieux à la bureaucratie traditionnelle.
Le duo de choc : Musk et Ramaswamy, pour un gouvernement plus léger et agile
Aux côtés du climatosceptique Vivek Ramaswamy, autre homme d’affaires et soutien inébranlable du Parti républicain, Elon Musk s’attaque désormais à la bureaucratie comme il l’a fait pour les voitures électriques et les fusées : avec audace et passion. Investissant plus de 100 millions de dollars dans la campagne de Trump, Musk n’a pas hésité à plonger tête baissée dans ce défi d’envergure, fermement décidé à couper dans les dépenses « inutiles » du gouvernement. Donald Trump, avec son enthousiasme habituel, a déclaré : « Ces deux génies vont faire souffler un vent de liberté et d’efficacité dans nos agences fédérales. »
L’objectif ? Pas moins de 2.000 milliards de dollars d’économies dans un budget annuel d’environ 7.000 milliards. Avec cet argent « libéré », Trump promet de donner un nouvel élan à l’économie et de réduire le poids de la dette publique. « Apurer les dépenses excessives et rationaliser l’administration, voilà ce que veut le peuple ! » a affirmé Trump. Pour lui, ce ministère inédit, confié à deux alliés de premier plan, représente une véritable révolution, qu’il n’hésite pas à qualifier de « Projet Manhattan de notre temps ».
Le ministère Doge : quand la bureaucratie rencontre la culture internet
Le choix du nom « Doge » pour ce ministère a fait sourire plus d’un observateur. Ce clin d’œil au dogecoin, cryptomonnaie née d’une blague sur internet mais adoptée avec ferveur par Elon Musk, est le reflet d’une culture de l’innovation, mais aussi d’un humour mordant. Imaginez le ministère fédéral de l’efficacité orné d’un logo Shiba Inu ! Si Musk a souvent flirté avec l’absurde et les mèmes, il semble prêt à injecter une bonne dose de fantaisie dans la machinerie étatique. Le message est clair : l’administration Doge ne reculera devant rien pour bousculer les conventions.
Un « cadeau parfait » pour l’Amérique du 4 juillet 2026
Le duo Musk-Ramaswamy se voit confier une mission avec un timing qui fait déjà sourire : transformer le gouvernement d’ici au 4 juillet 2026, date symbolique du 250e anniversaire de la Déclaration d’Indépendance. Un objectif que Trump qualifie de « cadeau parfait » pour l’Amérique.
Alors que Musk et Ramaswamy s’attellent à cette tâche titanesque, la capitale bruisse déjà des ambitions et des changements à venir. Ce ministère, né sous le signe de l’audace, pourrait bien insuffler un vent nouveau et décoiffant dans les couloirs feutrés de Washington. D’ici là, chacun se demande : jusqu’où iront Musk et Ramaswamy pour faire de l’administration américaine une institution à la fois efficace… et un brin excentrique ?
Les prochains mois s’annoncent captivants – et qui sait, peut-être que le célèbre Shiba Inu finira par trôner dans les bureaux fédéraux.
La victoire de Trump entraîne un effondrement des cours de l’or
Bonne nouvelle mes amis !
Enfin bonne, pas pour toutes les âmes sensibles de gauche qui pleurent la défaite de Kamalaty Jane, dont personne n’a voulu voir le manque de valeur face à Trump, un tantinet combattif (et que l’on peut ne pas aimer, tel n’est pas le sujet).
La bonne nouvelle c’est que l’or baisse, il s’effondre même depuis la victoire de Trump.
Pourquoi est-ce une bonne nouvelle me direz vous si l’on est détenteur d’or ?
Simple.
Je préfère un monde en paix avec de l’or qui baisse et mes enfants en vie, que mon or qui monte, une troisième guerre mondiale avec les Russes et les Chinois et mes fils se battant sur le front de l’Est contre des Nord-Coréens…
Simple.
Je vous le dis.
Un économiste de grenier normand est un homme simple, avec des préoccupations simples.
Tout mon “or” contre la vie de mes enfants.
Qu’a dit Trump ?
Qu’il n’allait pas déclencher de guerre mais mettre fin aux guerres.
Alors dites ce que vous voulez de Trump le fasciste, le raciste, le méchant, mais s’il devient un artisan de paix, alors le monde y gagnera, surtout les fils d’Ukraine et de Russie qui tombent par centaines de milliers depuis deux ans. Les mères ukrainiennes et russes y gagneront aussi. Les mères européennes, espérons-le, n’auront pas à pleurer leurs fils.
Alors oui.
L’or baisse sur des anticipations de paix.
J’aime la paix et vous ne me ferez jamais aimer la guerre.
Poutine n’arrive déjà pas occuper l’Ukraine… alors avant qu’il s’aventure plus loin cela relève de la pure imbécilité militaire et stratégique.
L’or baisse mes amis et c’est une bonne nouvelle.
Cela nous donne aussi le “montant” et le pourcentage exact de la prime de risque “géopolitique”. Merveilleux chiffre que l’on va pouvoir calculer avec précision.
L’or baisse et c’est une bonne nouvelle, car vous allez pouvoir en racheter à un meilleur prix. Nous allons avoir notre nouveau point d’entrée, parce que… l’or va remonter encore et encore.
Pourquoi ?
Parce que les taux vont baisser et que le problème des dettes ici en Europe comme là-bas en Amérique reste entier !
Votre électricité 70% moins chère
Sur les réseaux sociaux, de nombreux comptes proposent des interventions sur des compteurs Linky pour faire baisser la consommation de « 50% à 70% », grâce à une manipulation très risquée et illégale. Pour voir ce que cachait ce juteux business, nous avons fait appel à l’un de ces fraudeurs via les réseaux sociaux pour une intervention dans un appartement parisien que nous avons équipé de caméras cachées.
L’Europe Capitule Face à Bitcoin !
Un aveu historique qui révèle leurs véritables craintes : la redistribution des richesses des élites vers les plus jeunes et les exclus du système financier. Découvrez comment ce document officiel trahit la panique grandissante de la BCE face à une cryptomonnaie qu'ils ne peuvent plus ignorer. Une analyse sans concession des contradictions et des biais d'une institution qui sort de sa neutralité pour déclarer la guerre à Bitcoin.
Les fraudes au Linky, 100 000 compteurs suspects
Mon Linky personnel a grillé en janvier dernier. Totalement grillé. Boum… d’un coup plus de jus dans la maison… Linky kaput !
Enedis a mis 7 mois pour venir le remplacer… en fait le technicien d’Enedis est venu le jour même nous remettre le courant, mais le nouveau compteur a mis 7 mois à être posé.
Alors je ne sais pas combien ils sont à la brigade de contrôle mais ça va mettre du temps d’aller vérifier à la main les 100 000 compteurs “suspects”.
Vous pouvez considérer que c’est du vol, mais quand on vous vend l’électricité en aucun cas au prix où elle devrait l’être, et où tous les citoyens de ce pays se font escroquer par un système inique, nous pouvons dire qu’il est compréhensible que certains, de plus en plus nombreux, fassent la distinction philosophique entre légalité et moralité. Ce n’est peut-être pas légal de tricher sur son Linky, mais cela n’étouffe plus la moralité des gens.
Vous avez donc sous les yeux, une amplification du rejet de l’ensemble du système par les gens.
C’est à bas bruit, mais c’est réel.
Et ce n’est pas la hausse de la fiscalité qui va arranger les choses.
En fait, il faudrait juste que les dirigeants fichent la paix au peuple et se souviennent qu’ils sont là pour nous servir, pas pour se servir.
« Chaque année, le groupe Enedis doit faire une croix sur 250 millions d’euros en raison de la fraude Linky, qui consiste à tromper le boîtier en y apposant par exemple un câble. Une pratique frauduleuse qui peut exposer à de la prison et une lourde amende. »
ÉDUCATION
24 choses dont vous aurez besoin dans un monde post-apocalyptique
Lorsque j’étais enfant, très peu de gens pensaient à ce genre de choses. En fait, ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai entendu les mots « prepper » ou « prepping » (en bref survivalisme, ndlr). Mais aujourd’hui, tout a changé.
Des millions d’Américains dépensent d’énormes sommes d’argent pour se préparer à des scénarios apocalyptiques qui, selon eux, risquent fort de se produire dans un avenir proche. Selon Investopedia, environ 20 millions d’Américains se considèrent aujourd’hui comme des preppers…
La préparation à l’apocalypse est devenue un véritable domaine d’investissement, les experts estimant la croissance annuelle moyenne du secteur de la survie à plus de 7 % jusqu’en 2030. Quelque 20 millions d’Américains se considèrent aujourd’hui comme des « preppers », soit à peu près la taille d’États entiers tels que New York.
Il s’agit d’une part importante de notre population.
Et ils dépensent beaucoup d’argent.
Une enquête récente a révélé que les dépenses en matériel de préparation ont atteint environ 11 milliards de dollars au cours d’une période récente de 12 mois…
L’enquête a révélé que, collectivement, les preppers ont dépensé environ 11 milliards de dollars au cours d’une période de 12 mois. Selon l’enquête, les preppers ont tendance à vivre dans l’ouest des États-Unis et dépensent le plus d’argent pour des produits de base tels que la nourriture, l’eau et le papier hygiénique.
Alors que notre société s’effondre autour de nous, plus d’Américains que jamais sont déterminés à atteindre au moins un certain niveau d’autosuffisance tant qu’ils le peuvent encore.
Des personnes de tous les horizons politiques et de tous les milieux se préparent fébrilement à un avenir très sombre.
Bien entendu, il n’y a pas de consensus général sur ce à quoi ressemblera cet avenir très sombre.
Dans cet article, je vais traiter spécifiquement de la manière de se préparer à la vie dans un monde post-apocalyptique. De nombreux preppers se préparent à des scénarios beaucoup moins extrêmes. Le type de scénario dont je parle dans cet article est une situation où toutes nos principales institutions ne fonctionnent plus et où la société telle que nous la connaissons s’est totalement effondrée.
Cela signifie que les éléments de la liste que je m’apprête à partager avec vous ne seront pas nécessaires dans l’immédiat. Mais si un événement apocalyptique ou une série d’événements apocalyptiques met soudainement fin à notre société, vous en aurez certainement besoin.
J’imagine une époque où les chaînes d’approvisionnement ne fonctionneront plus et où il n’y aura plus rien à acheter dans les magasins.
Et comme les chaînes d’approvisionnement ne fonctionneront pas, vous n’aurez pas accès à l’essence ou au propane.
Je n’ai donc inclus dans ma liste aucun article dépendant de l’essence ou du propane.
N’oubliez pas non plus que cette liste n’est pas exhaustive et qu’elle ne représente que le strict minimum dont vous aurez besoin.
Il existe d’innombrables autres éléments que vous pourriez ajouter à cette liste, mais pour cet article, j’ai voulu me concentrer sur les éléments de base.
Ceci étant dit, voici une liste de 24 choses dont vous aurez désespérément besoin dans un monde post-apocalyptique…
#1 Des aliments d’urgence pour nourrir votre famille
#2 Un système de filtration de l’eau pour nettoyer l’eau
#3 Une barre de fer pour allumer un feu
#4 Une trousse de premiers soins complète pour les urgences sanitaires
#5 Une réserve d’antibiotiques en cas d’urgence
#6 Un outil multiple comprenant des pinces, un couteau, une scie et un tournevis
#7 Un générateur à énergie solaire
#8 Une lampe de poche solaire
#9 Une radio d’urgence à ondes courtes pour rester informé
#10 Un équipement de pêche
#11 Des graines pour planter un jardin
#12 Un poêle à bois
#13 Une hache pour couper le bois
#14 Une pelle de qualité
#15 Paracord
#16 Duct tape
#17 Un ouvre-boîte à manivelle
#18 Une veste d’hiver très chaude pour chaque membre de votre famille
#19 Un sac à dos durable pour chaque membre de la famille
#20 Une boussole
#21 Une bonne paire de jumelles
#22 Des couvertures en laine
#23 Une Bible
#24 Un moyen de protéger tout ce que vous avez stocké des hordes de maraudeurs qui voudront désespérément vous le prendre.
Dans un scénario post-apocalyptique, combien de temps pensez-vous pouvoir tenir ?
Dans toute situation de survie, il y a quatre grands domaines qui doivent toujours être abordés : la nourriture, l’eau, l’énergie et l’abri.
Bien entendu, beaucoup ajouteraient la sécurité à cette liste.
Dans un monde devenu complètement fou, nombreux sont ceux qui sont prêts à faire tout ce qu’il faut pour rester en vie.
Si vous vivez dans une région à forte densité de population, il peut devenir presque impossible de survivre, quelle que soit la quantité de préparation que vous avez effectuée à l’avance. Lorsque les choses se gâteront, vous voudrez fuir vers une zone moins densément peuplée, si cela est possible.
De nombreuses personnes me demandent des conseils en matière de préparation, et j’ai donc essayé de couvrir certaines des bases les plus essentielles dans cet article.
Mais bien sûr, ce que j’ai partagé ici n’est que la partie émergée de l’iceberg. Se préparer correctement à ce qui va arriver demande énormément de temps, d’efforts et d’énergie, et l’heure tourne…
Depuis quand l’année commence-t-elle le 1er janvier ?
Mais Pâques fluctue en fonction de la lune. Le pape Grégoire XIII modifia le calendrier Julien et fit adopter le calendrier Grégorien qui supprima d’un coup, d’un seul, 10 jours. Ainsi, le vendredi 15 octobre 1582 succéda au jeudi 4 octobre 1582. Explications.
Le Nouvel An n’a pas toujours été célébré le 1er janvier. Dans la Rome antique, le calendrier lunaire était composé de dix mois et de 355 jours. L’année commençait en mars. C’est Jules César qui, en 46 avant notre ère, décida d’adopter un calendrier solaire de 12 mois. Il s’agissait de réaligner le début de l’année romaine avec l’année tropique. Le calendrier julien donnait aux mois de septembre, octobre, novembre et décembre des noms correspondant à leur rang (sept, huit, neuf, dix).
Mais les progrès de l’astronomie, au Moyen Âge, ont montré qu’il y avait un décalage de plus en plus grand entre le calendrier julien et l’année solaire. Le Pape Grégoire XIII demanda à un certain Christophorus Clavius, mathématicien et astronome allemand de grande réputation, de refaire les calculs.
10 jours effacés
Ce nouveau calendrier dit grégorien, est adopté officiellement par la bulle pontificale «Inter gravissimas» le 24 février 1582 et imposé dans les États catholique quelques mois plus tard.
Le calendrier grégorien reprend l’essentiel de la structure du calendrier julien, c’est-à-dire la subdivision de l’année en 12 mois de 4 semaines dont le décompte commence à partir de l’année de la naissance du Christ. Mais il se distingue du précédent calendrier par les années bissextiles (comme en 2020) qui corrige régulièrement le décalage du calendrier sur les dates des équinoxes.
Mais les calculs de Christophorus Clavius ont montré qu’au cours des siècles, le calendrier de Jules César avait pris un peu de retard. Et que l’on avait compté neuf années bissextiles de trop.
Qu’à cela ne tienne : d’un coup de crayon, d’un seul, le pape Grégoire a effacé dix jours du nouveau calendrier qui porte son nom. Ainsi, est-on passé du jeudi 4 octobre 1582 au vendredi 15 octobre 1582.
De Pâques à Nouvel An
Jusqu’à la fin du moyen-âge, l’année commençait le jour de Pâques dans toute la chrétienté. Mais la date variait chaque année. En 325, le Concile de Nicée a fixé la date de Pâques le premier dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps. Donc entre le 22 mars et le 25 avril.
Ce qui complique singulièrement le travail des historiens dans le calcul des dates de certains événements.
En 1564, l’édit de Roussillon consacre le 1er janvier comme début de l’année calendaire. Le 1er janvier 1622, cette date s’applique dans tous les pays catholiques à la demande du Saint-Siège.
Le calendrier Grégorien s’est peu à peu imposé dans le monde même s’il existe de nombreux autres calendriers civils ou religieux. Le Nouvel An chinois (entre le 21 janvier et le 20 février), le calendrier hébreu (septembre ou octobre).
Mais le 1er janvier est désormais le premier jour de l’année dans le monde entier.
Ambiance de Noël à Moscou
Et pourtant la Russie ne fête pas Noël le 25 décembre...
Pour en savoir plus : https://www.youtube.com/watch?v=OU9LSMc4pao
Kevin Shipp brise l’omerta : Les coulisses terrifiantes de la CIA
l révèle notamment le contrôle des médias via le projet Mockingbird, prétendument arrêté en 1976 par George H.W. Bush.
Bob Woodward, célèbre pour le scandale du Watergate, est démasqué comme agent du renseignement naval lié à la CIA.
L’interview aborde la chute de Kadhafi suite à son discours aux Nations unies en 2009 et sa volonté de s’affranchir du dollar américain.
La Directive 12 du Conseil de sécurité national de 1948 est évoquée, donnant à la CIA des pouvoirs illimités pour des opérations clandestines.
Le sort tragique des lanceurs d’alerte comme Julian Assange et Gary Webb est détaillé.
La disparition mystérieuse du vol 370 de Malaysian Airlines et le rôle de la base de Diego Garcia sont explorés.
Le contrôle exercé sur les dirigeants mondiaux comme Trudeau, Macron et Zelensky, tous formés au théâtre, est souligné.
L’interview se termine sur le budget colossal de 39 milliards de dollars de la CIA et son implication présumée dans la mort de plus de 7 millions de personnes.
00:00 - Introduction et présentation de la Voie de la Louisiane comme média indépendant
00:38 - Présentation de Kevin Shipp, ancien agent de la CIA et protecteur de William Casey
01:03 - Révélations sur le contrôle des médias par la CIA et le projet Mockingbird
02:11 - Discussion sur Bob Woodward et sa relation avec la CIA
03:34 - Analyse du discours de Kadhafi à l’ONU et sa chute
04:40 - Explication de la Directive 12 et des opérations secrètes
05:46 - Sort des lanceurs d’alerte et cas de Julian Assange et Gary Webb
06:43 - Mystère du vol Malaysian Airlines 370 et base de Diego Garcia
07:46 - Contrôle des dirigeants mondiaux et influence d’Hollywood
11:04 - Budget de la CIA et conclusion sur la nécessité de réforme
Les Pratiques inavouables de l’industrie musicale
Spectacle sous contrôle. Shows millimétrés et mélodies nivelées.
MÉDIAS
Candace Owens magistrale défie les Macrons face à leurs menaces
Si vous n’avez pas encore vu l'intégralité du témoignage de Candace Owens qui a reçu des menaces juridiques du couple Monsieur et Monsieur Macron, lui interdisant de divulguer ces informations, voici la partie 2.
Franjo : Un jour sans fin
- Bayrou
- Manuel Valls
- Mayotte
Qui est Elon Musk ?
"L'homme le plus riche de l'histoire" cristallise bien des fantasmes autour de ses nombreux projets industriels. Qu'en est-il vraiment ? Quelle est sa vision du monde ? Qui sont les gens qui l'entourent ?
Les réponses à ces questions se trouvent dans les numéros 535 et 536 de votre lettre d'informations.
Vous voulez lire le portrait d'Elon Musk ? RDV ici : https://faitsetdocuments.com/catalogue/elon-musk
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L’imposture Telegram
Pavel Durov, récemment arrêté, prétendument co-créateur (avec son frère) de l’application de messagerie « sécurisée » Telegram, a été présenté comme une victime de la guerre mondiale contre la liberté d’expression.
Cette affirmation repose sur l’idée que Durov et Telegram étaient des défenseurs de la liberté d’expression.
Cette affirmation semble de plus en plus douteuse au fur et à mesure que l’on s’intéresse à Durov et à son application de messagerie dite « cryptée ».
Telegram : une application qui n’a pas tout d’une grande
Telegram nous a été présenté comme une application sécurisée et cryptée, la réponse des amoureux de la liberté à la surveillance des grandes entreprises.
Non seulement elle permettait une messagerie prétendument cryptée, mais les personnes partageant les mêmes idées pouvaient former des groupes de discussion et échanger le type d’informations régulièrement supprimées sur les plates-formes traditionnelles. L’application est devenue la préférée des manifestants, qui l’ont utilisée pour organiser des rassemblements.
La popularité de Telegram est montée en flèche pendant la tyrannie du COVID.
Mais les signaux d’alarme n’ont pas tardé à apparaître.
Les chats de groupe étaient saturés de messages de Q, nous assurant que Donald Trump gouvernait toujours dans les coulisses et qu’Hillary Clinton et les frères Podesta avaient été sommairement jugés et exécutés à Guantanamo Bay.
Il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit, nous rassurent les Q-tards1. Il suffit de « faire confiance au plan », car les « chapeaux blancs » ont tout sous contrôle.
Il n’est pas difficile de comprendre à qui cette approche pacifiste profiterait.
Le terme « White Hats » désigne d’ailleurs les francs-maçons du 33e degré.
Lorsque j’étais sur Telegram, je recevais parfois de faux messages d’individus se faisant passer pour le propriétaire d’un compte, qui tentaient de m’attirer dans des conversations privées. Ces messages sentaient le piège ; je ne peux que supposer qu’il s’agissait d’agents du gouvernement ou des forces de l’ordre qui essayaient de m’inciter à dire quelque chose de compromettant ou à rejoindre un groupe haineux aux idées farfelues.
L’application « cryptée » qui n’est pas cryptée par défaut
Telegram a ensuite appris que les messages n’étaient pas cryptés par défaut. Il fallait activer manuellement la fonction de chat crypté.
La « sécurité » de Telegram n’était qu’une question de relations publiques. Telegram ne chiffrait rien de bout en bout par défaut et ne chiffrait pas du tout les discussions de groupe, mais se présentait comme l’application la plus sûre de la planète.
Telegram nous a raconté des bobards.
Pavel Durov : le « combattant de la liberté » aligné sur les mondialistes
C’est alors que survient la véritable surprise : Pavel Durov est un « Young Global Leader » du FEM.
Il faisait partie de la promotion 2017 des jeunes marionnettes mondiales du FEM.
Anthony Colpo
Telegram va partager les adresses IP et numéros de téléphones aux autorités
Sous couvert de coopération avec les autorités judiciaires, Telegram a discrètement modifié ses règles de modération. Désormais, l’application pourra partager les adresses IP et numéros de téléphone de ses utilisateurs en cas de violation présumée des règles, ouvrant la porte à une surveillance généralisée.
Telegram, Nouveau Porte-Parole des Autorités ?
Ce lundi, Pavel Durov, fondateur de Telegram, a annoncé une modification significative dans les politiques de l’application, autrefois considérée comme un bastion de la liberté d’expression. Désormais, toute demande judiciaire validée permettra aux autorités d’accéder aux informations personnelles des utilisateurs, tels que leurs adresses IP et numéros de téléphone, si ceux-ci sont suspectés d’enfreindre les règles de la plateforme. On peut difficilement passer à côté de l’ironie : Telegram, qui prônait la confidentialité et la protection des utilisateurs, se soumet aujourd’hui à l’État, facilitant ainsi une surveillance accrue.
« Nous avons clarifié que les informations de ceux qui violent nos règles pourront être transmises aux autorités en cas de demande légale, » a déclaré Pavel Durov. Une phrase qui résonne comme un adieu à l’esprit originel de la plateforme.
Un Changement Subtil… Mais Profond
Inscrit noir sur blanc dans les conditions d’utilisation de Telegram, ce changement marque un tournant dans la relation entre la plateforme et ses utilisateurs. Si l’on pensait jusqu’alors que la divulgation d’informations ne concernait que les terroristes, cette nouvelle règle élargit drastiquement les types de violations pouvant entraîner une collaboration avec les autorités. Désormais, toute « infraction » définie par Telegram, même ambiguë, pourra conduire à une surveillance par l’État.
« Si Telegram reçoit une ordonnance valide des autorités judiciaires, nous pourrons divulguer votre adresse IP et votre numéro de téléphone, » précise le texte. À croire que la notion de « liberté d’expression » s’arrête là où commence l’intérêt des gouvernements.
Un Revirement Total pour une Plateforme Jadis Rebelle
Depuis sa création en 2013, Telegram se vantait de défendre bec et ongles la confidentialité de ses utilisateurs. L’entreprise avait pris l’engagement solennel de ne jamais partager d’informations avec les autorités, sauf dans les rares cas où un tribunal déclarait un utilisateur suspecté de terrorisme. Mais visiblement, les temps ont changé et la rébellion numérique de Telegram semble avoir fait place à une soumission en bonne et due forme.
Une Première Brèche en Septembre
Ce n’est pas la première fois que Telegram flirte avec les autorités. En septembre, Durov avait déjà promis d’améliorer la modération de la plateforme, annonçant une série de mesures censées garantir une utilisation plus « sécurisée ». Parmi elles, la fonction « Businesses Nearby », remplaçant « People Nearby », introduisait des entreprises légitimes et vérifiées à la place de simples utilisateurs géographiquement proches. Un premier pas vers une modération plus serrée, mais ce dernier changement va bien plus loin.
Un Contrôle Qui Rime avec Surveillance
Derrière cette façade de bonne volonté, on peut s’interroger sur les véritables intentions. Ce type de mesure, sous couvert de lutte contre les abus, ouvre surtout une voie royale à l’État pour surveiller de plus près les opinions dissidentes, les contestations politiques, et les activités qui ne cadrent pas avec les visions officielles.
Est-ce que cette mesure va réellement protéger les utilisateurs ? Ou bien, comme on peut le craindre, va-t-elle servir d’outil pour museler la liberté d’expression, dans un contexte où la surveillance des citoyens devient la norme ? Telegram, autrefois érigé en symbole de résistance à la censure, semble aujourd’hui faire partie du système qu’il critiquait autrefois.
ORGANISATION
Trump et Musk, le Canada, le Panama et le Groenland, une vieille histoire
Or, c’est la branche française de ce mouvement qui inventa le transhumanisme cher à Elon Musk, dont le grand-père fut responsable de la branche canadienne du mouvement technocratique.
es déclarations du président états-unien réélu, Donald Trump, avant son investiture, annonçant qu’il se proposait d’acheter le Groenland (ce qu’il avait déjà comparé en 2019 à une « grosse transaction immobilière ») et d’annexer aussi bien le Canada que le canal de Panama nous ont stupéfaits. Aucun dirigeant occidental n’avait tenu de tels propos depuis la Seconde Guerre mondiale. La classe dirigeante états-unienne y a plutôt vu une « nouvelle frontière », c’est-à-dire de nouveaux territoires où leur pays pourrait continuer sa progression.
Le gouvernement danois, dont dépend le Groenland, a indiqué que celui-ci n’est pas à vendre, que c’est un « territoire autonome » dont seuls les Groenlandais sont propriétaires. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a appelé que « le principe de l’inviolabilité des frontières s’applique à tous les pays... qu’il s’agisse d’un très petit, ou d’un pays très puissant. » Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a commenté : « Il ne fait évidemment aucun doute que l’Union européenne ne laisserait pas d’autres nations du monde s’attaquer à ses frontières souveraines. » Selon le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lamy, Donald Trump « soulève des inquiétudes à propos de la Russie et la Chine dans l’Arctique, qui concernent la sécurité économique nationale » des États-Unis, Ce sont « des questions légitimes. » Enfin, pour la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, ces déclarations sont « davantage un message destiné » à « d’autres grandes puissances plutôt que des revendications hostiles envers ces pays. Il s’agit de deux territoires où ces dernières années nous avons assisté à un activisme croissant de la Chine. »
Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, qui s’est fait élire en tant que fils de Pierre Trudeau et donc comme défenseur de l’indépendance nationale, s’est avéré n’être qu’un suiviste de Washington. Il n’avait donc rien à répondre à ce qui paraît être une évidence : en adhérant aux États-Unis, son pays n’aurait rien à perdre qu’il n’a déjà perdu et tout le reste à gagner. Il a donc démissionné.
Concernant le canal de Panama, Donald Trump avait insinué qu’il était exploité par l’armée chinoise. Le président du Panama, José Raúl Mulino, lui a répondu : « Le canal n’est contrôlé, directement ou indirectement, ni par la Chine, ni par la Communauté européenne, ni par les États-Unis ni par toute autre puissance. En tant que Panaméen, je rejette fermement toute expression qui déforme cette réalité ».
Nous allons exposer ici que ces idées d’annexion ne sont pas nouvelles, mais datent de la crise de 1929, et qu’elles correspondent à un corpus idéologique cohérent défendu, jusqu’à la semaine dernière, par le seul multi-milliardaire Elon Musk que nous connaissions plutôt comme un admirateur de l’ingénieur serbe Nicolas Tesla et comme un adepte du transhumanisme.
Lors de la « Grande dépression », c’est-à-dire de la crise de Wall Street et de la tempête économique qui suivit, la totalité des élites états-uniennes et européennes considéra que le capitalisme, sous sa forme d’alors, était définitivement mort. Joseph Staline proposa le modèle soviétique comme seule réponse à la crise, tandis que Benito Mussolini (ancien représentant de Lénine en Italie) proposa au contraire, le fascisme. Mais aux États-Unis, une troisième solution fut proposée : la technocratie.
Critiquant la lecture traditionnelle de l’offre et de la demande, l’économiste Thorstein Veblen s’intéressa aux motivations des acheteurs. Il montra que l’homme qui peut s’offrir du loisir le fait en réalité pour conforter sa supériorité sociale, et doit par conséquent le montrer. Les loisirs ne sont donc pas une forme de paresse, mais « expriment la consommation improductive du temps ». Par conséquent, dans de nombreuses situations, contrairement à ce que l’on croit, « Plus le prix d’un bien augmente, plus sa consommation augmente également » (paradoxe de Veblen). Ce ne sont donc pas les prix, mais les comportements de groupe et les motivations individuelles qui dictent l’économie.
La pensée iconoclaste de Thorstein Veblen donna naissance, entre autres, au mouvement technocratique d’Howard Scott. Celui-ci imagina que le pouvoir ne soit donné ni aux capitalistes, ni aux prolétaires, mais aux techniciens.
Ce mouvement s’est exporté en France autour de polytechniciens, notamment le romancier ésotérique Raymond Abellio (qui fonda la secte dont François Mitterrand fut membre jusqu’à sa mort) et de Jean Coutrot, l’inventeur du transhumanisme. De fil en aiguille, ce mouvement aurait engendré dans les milieux occultistes du régime de Philippe Pétain une société secrète, la Synarchie.
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Après l’Iraq, la Libye, Gaza, le Liban et la Syrie, le Pentagone attaque le Yémen
Après avoir détruit l’Iraq, le Libye, Gaza, le Liban et la Syrie, il lance ses hommes contre le Yémen. Ne prenez pas les apparences pour la réalité : officiellement Israël réplique aux bombardements d’Ansar Allah et les États-Unis aux attaques contre des navires occidentaux. En réalité, la destruction du Yémen n’est qu’une étape dans celle de l’ensemble des institutions politiques du Moyen-Orient élargi. Ne croyez pas ce que l’on vous dit sur l’inéluctabilité du choc des civilisations, tout ceci n’est qu’une mise en scène pour vous faire accepter l’inacceptable.
Depuis le 7 octobre 2023, nous assistons à un massacre des Palestiniens, à une invasion du Liban et de la Syrie. Depuis deux semaines, la guerre se déplace au Yémen.
Comme toujours, les médias internationaux segmentent les informations et nous expliquent chaque évènement par certains facteurs locaux, parfois exacts, parfois faux. Pendant que nous nous dépatouillons avec cette mixture, nous ne parvenons pas à percevoir que tous ces évènements appartiennent un plan plus large et qu’il n’est pas possible de vaincre sur un front si l’on ignore jusqu’où il s’étend.
Ce à quoi nous assistons est la troisième étape du plan élaboré par Donald Rumsfeld et l’amiral Arthur Cebrowski, en 2000. Dans la tradition états-unienne, que le général Smedley Butler avait résumé en 1933 dans son célèbre discours War Is a Racket (La Guerre est un racket), le Pentagone s’est donné pour mission de détruire toutes les institutions politiques du « Moyen-Orient élargi » (c’est-à-dire d’une zone allant de l’Algérie au Kazakhstan en passant par la Somalie, à l’exception d’Israël et éventuellement du Maroc).
Smedley Butler expliquait : « J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j’ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j’étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J’ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J’ai aidé à faire de Haïti et de Cuba un endroit convenable pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques d’Amérique centrale au bénéfice de Wall Street. J’ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J’ai apporté la lumière en République dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J’ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j’ai aidé à ce que l’entreprise Standard Oil fasse ses affaires en paix. »
Aujourd’hui, les forces armées états-uniennes, dont la mission n’est pas de défendre l’intégrité territoriale de leur pays, mais de défendre le capitalisme dans sa version la plus sombre (la défense de la patrie US incombe à la seule Garde nationale), détruisent l’Iraq depuis 2003, la Libye et la Syrie depuis 2011, le Yémen depuis 2014, et bientôt l’Iran.
Le docteur Henry Kissinger aurait dit : « It may be dangerous to be America’s enemy, but to be America’s friend is fatal » (Il est dangereux d’être un ennemi de l’Amérique, mais être son ami est fatal).
C’est ce qu’avait dit Mouammar Kadhafi, au sommet de la Ligue arabe de 2008 : non seulement les États-Unis ne respectent pas leurs alliés, mais ce sont généralement leurs premières victimes. Il prenait l’exemple du président iraquien Saddam Hussein, ancien agent de la CIA, pendu après que son pays ait été vaincu, et mettait en garde ses confrères. Il a pourtant par la suite fait alliance avec le président George Bush Jr. et démantelé son arsenal nucléaire. Il en fut chaleureusement remercié avant que son pays ne soit détruit et qu’il soit lynché.
En 2002 [6], l’Arabie saoudite était parvenue de justesse à échapper à la destruction. Mais ce n’est que partie remise. Dans ce jeu sinistre, chaque domino est appelé à tomber l’un après l’autre. Sans exception.
Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), qui fait autorité en matière de commerce des armes, les États-Unis ont fourni 22 milliards de dollars d’armement à Israël pendant le massacre des Gazaouis. Ces armes comprennent, entre autres, 70 000 tonnes de bombes, c’est-à-dire autant que toutes celles utilisées pour détruire à la fois Dresde, Hambourg et Tokyo durant la Seconde Guerre mondiale.
Nous persistons à tenir Benyamin Netanyahou comme responsable du nettoyage ethnique à Gaza. Certes, c’est lui qui en a pris la responsabilité dans la lignée des déclarations de son maître Vladimir Ze’ev Jabotinsky, mais il n’est qu’un petit exécutant de la politique de Washington. De même, nous pouvons accuser Netanyahou de mettre en œuvre le plan d’Oded Yinon au Liban et le plan « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm » (Une rupture nette : une nouvelle stratégie pour sécuriser le royaume d’Israël) en Syrie. Tout cela est important, mais partiel.
Nous persistons à tenir les Britanniques pour responsables de la progression du sectarisme au Moyen-Orient. Certes, c’est eux qui, avec Lawrence d’Arabie, organisèrent la Grande révolte arabe de 1916-1918 qui mit au pouvoir les Séoud et la secte des Wahhabites en Arabie saoudite. Certes, ce sont eux qui, avec Lord Herbert Samuel, organisèrent la Grande révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire. Certes, ce sont eux qui, avec Sir James Craig, ont organisé le Printemps arabe des années 2011-2012 qui mit au pouvoir la Confrérie des Frères musulmans en Égypte. Et ce sont eux, encore, qui se tiennent aujourd’hui derrière Ahmad el-Chareh à Damas. Mais s’ils soutiennent systématiquement les guerres des États-Unis et en profitent toujours pour en tirer profit, ce ne sont pas eux qui mènent le jeu.
Nous voyons aujourd’hui la guerre se déplacer au Yémen. Ce pays est déjà profondément marqué par les opérations préliminaires qui s’y déroulent depuis 2014 : près de 400 000 morts, directs ou indirects. Officiellement Israël réplique aux bombardements d’Ansar Allah, officiellement les États-Unis et le Royaume-Uni répliquent, quant à eux, aux attaques contre des navires en mer Rouge. Mais Ansar Allah ne fait que soutenir les civils gazaouis massacrés par les FDI, ce que nous devrions tous faire. Le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni le 30 décembre à New York, n’a pu que se rendre à l’évidence : « Ce n’est que par une approche unie et coordonnée que nous pouvons espérer parvenir à la paix et à la sécurité pour tous les peuples du Yémen et de la région. » Il n’y a qu’une seule guerre au Moyen-Orient élargi depuis 23 ans.
Le Pentagone avance à marche forcée, sachant que, le 20 janvier, Donald Trump sera réinvesti président des États-Unis. Or, c’est lui qui, le 21 mai 2017 à Riyad, a stoppé la « guerre sans fin », en exigeant de certains régimes arabes qu’ils cessent de soutenir les organisations terroristes affiliées au Pentagone. Celle-ci avait dû s’interrompre jusqu’aux élections truquées de 2020.
Vladimir Poutine : La Russie ne se fâche pas, la Russie se concentre
Pavel Zaroubine : La dernière chose qui a été demandée à propos de Biden : ce sont les derniers jours de l’administration de Biden, et ils ne cachent pas le fait qu’ils veulent littéralement bourrer le régime kievien jusqu’au cou, on y parle déjà des milliers de missiles, cela ressemble déjà, je ne sais pas, à une sorte de vengeance personnelle. Qu’est-ce que c’est, qu’en pensez-vous et y a-t-il un moyen de s’en sortir après qu’ils ont enterré les relations russieno-américaines dans une fosse profondissime ?
Vladimir Poutine : Tout peut être fait si vous en avez le désir. Quant à nous, ce désir ne nous quittait jamais. Quelle que soit l’évolution de l’Histoire, elle prend toujours une nouvelle forme en fonction de l’évolution de la situation. Rappelons-nous le XIXe siècle. Après la «Guerre de Crimée» – c’était l’an 1855, n’est-ce pas ? le 56, le 55 – lorsqu’un certain nombre de restrictions ont été imposées à la Russie, de nombreuses personnes en Occident ont écrit et dit que la Russie ne remarquait pas, qu’elle devrait réagir à certaines injustices qui se produisaient dans le monde, qu’elle ne les remarquait pas, qu’elle s’isolait, et cela lui était reproché, ce à quoi le chancelier et ministre des Affaires étrangères de l’époque a fait envoyer une dépêche à toutes nos missions diplomatiques en Europe, dans laquelle il était écrit comment réagir à de telles déclarations. Des mots célèbres y ont été écrites : «La Russie ne se fâche pas, la Russie se concentre». Et peu à peu, en se concentrant, la Russie a repris tous ses droits sur la mer Noire, et s’est renforcée, etc., etc. Donc, déjà à ce moment-là, je vous le dis, cette Guerre de Crimée a été appelée par certains historiens et spécialistes la «Guerre mondiale zéro». Ensuite il y a eu la Première, puis la Seconde Guerre mondiale. Donc presque toutes les puissances européennes ont participé à cette «Guerre mondiale zéro» contre la Russie. Mais malgré tout, la situation changeait, se transformait, et la période de la Première Guerre mondiale est arrivée, où les mêmes pays qui se battaient contre nous se sont révélés être nos alliés…
Mais là n’est pas la question, le fait est que tout change. Seuls les intérêts restent inchangés, en l’occurrence ceux de la Russie et de son peuple. Si nous constatons que la situation évolue de telle sorte qu’il existe une opportunité et des perspectives de construire des relations avec d’autres pays, nous sommes prêts à le faire. La question n’est pas en nous, mais en eux. Mais surtout pas au détriment des intérêts de la Fédération russienne. Je pense que nous avons traversé une période de l’histoire récente où la génération, humm, précédente de nos hommes politiques est allée, à mon avis, jusqu’à la destruction de leur propre pays dans l’espoir que la Russie devienne une partie du soi-disant «monde civilisé», et ce «monde civilisé» ne voulait que cela, car dès que le potentiel de la Russie s’est réduit, qu’elle s’est affaiblie, ils ont commencé à l’achever, au lieu d’en faire un partenaire et un participant à part entière dans ce «monde civilisé». Hélas, c’est ainsi que le monde fonctionne – du moins aujourd’hui – et si nous établissons des relations avec qui que ce soit, nous le ferons uniquement sur la base des intérêts de l’État russien.
P. Zaroubine : La Troisième Guerre mondiale est-elle déjà en cours ?
V. Poutine : Vous savez, il ne faut faire peur à personne. Les dangers sont nombreux, ils croissent, et nous voyons ce que notre adversaire fait aujourd’hui, il escalade la situation. Bon, s’ils en ont tellement envie, qu’ils vivent mal, qu’ils escaladent davantage. Nous répondrons toujours à n’importe quel défi, toujours. Et lorsque nos adversaires actuels et nos partenaires éventuels entendront enfin cela, le comprendront, le réaliseront, alors, il me semble, une compréhension leur viendra de ce qu’il faut chercher, comme cela a été dit aujourd’hui lors de la conférence de presse et de la Ligne directe, chercher des compromis. Nous sommes prêts à chercher ces compromis, mais sans nuire à nos intérêts.
source vidéo : https //yandex.ru/video/preview/9617595212736862370
traduit par Valerik Orlov
Le «canular» du Groenland : Un Trump, ça Trompe énormément
S’il est dans la nature de l’Homme de prendre ses souhaits pour des réalités – «wishful thinking» en anglais – le désastre que nous vivons en Palestine, au Liban et en Syrie, accueilli par le silence fort expressif de l’entourage du président US élu, devrait nous en désabuser.
Cependant, excédés par les horreurs perpétrés par les Suspects Habituels qui ont fait gigoter le larve «Biden», nombreux sont les dissidents européens qui applaudissent chaque perle ou plutôt bulle de Coca Cola tombée de la bouche d’un Sauveur bavard : ce président élu aux cheveux oranges, le Tromp.
En faisant abstraction des réalités : ce dernier est celui qui s’est retiré du Traité des missiles à portée intermédiaire en 2019, qui a cassé en 2018 l’accord dit «Joint Comprehensive Plan of Action» sur le nucléaire iranien, qui a imposé de nouvelles sanctions sur l’Iran, qui a accepté ou couvert en 2020 l’assassinat du général Qassem Soleimani – «le Clausewitz des temps modernes» selon Alastair Crooke – qui a accepté ou couvert le bombardement de la Syrie en avril 2018.
Des faits irréductibles et de portée stratégique
En passant, le Trompe n’a pas levé le petit doigt pour reconstruire l’infrastructure des USA – ouvrages publics, industries lourdes – en piteux état. Mais en matière de rhétorique, raconter goulûment ce que les gens ont envie d’entendre, il a été à bonne école. D’ailleurs, à supposer que le Trompe ait jamais lu un livre, cela devait être «How to Win Friends and Influence People» par Dale Carnegie (1936).1
En résumé, Trompe se révèle en Nième poupée de ventriloque de l’État profond, quoique plus loquace et moins «diminué» (!) que le Bidonien. Qu’il soit «gentil», «sympathique», qu’il ait eu dans le passé parmi ses amis le colonel MacGregor ou le magistrat Napolitano, ne change rien au résultat : ce sont les Suspects Habituels aux commandes.
Mendelssohn serait-il alors un Bidonien déçu ? Que nenni ! En Sujet de sa Britannique Majesté, il ne vote pas aux USA, et trouve les deux partis ainsi que leurs candidats, aussi interchangeables qu’abjectes.
J’en viens maintenant au dernier ballon prétendument d’air chaud flotté par le Trompe lui-même et son fils Eric. Sur le compte Twitter de ce dernier, sous la légende rédigée en Pidgin English «We are so Back» (cela ne veut RIEN dire en anglais, mais en Netflix-speak, cela se traduit par : «le pouvoir désormais, c’est NOUS») on voit le Canada, censé devenir une colonie, pardon, un État US, le Groenland qui serait acheté aux Danois soumis à la Volonté du Tout-Puissant, et le Canal de Panama, nation présumée complaisante devant l’invasion US …
Certains européens ont trouvé cela fort drôle voire spirituel : «Le Roi s’amuse». «Excessif comme toujours».
Aussi drôle peut-être que Miliekowsky-Netanyahou devant les Nations unies, deux semaines à peine avant les curieux évènements du 7 octobre3. Aussi drôle que le dîner Trompien début décembre avec l’épouse-Python Miliekowsky à Miami et son fils Yair Miliekowsky. Bien à l’abri du service militaire, le Yair réside à longueur d’année parmi les piscines et palmiers de la Floride.4
Je postule que ce Tweet n’a rien du ballon d’air chaud, mais qu’il s’agit bien d’une proposition réfléchie, formulée par les Suspects Habituels et mise dans la bouche des Trompiens afin que la «populace» s’y habitue.
Enfermer la Russie par les deux bouts
Regardons la carte des hauteurs de ce monde.
Plus grande île de la planète, le Groenland «ferme» le GIUK Gap. Avec l’entrée des malheureux Pays baltes et scandinaves dans l’OTAN, la mer Baltique est désormais essentiellement un lac US fermé à la Russie, et près de la moitié des mers arctiques aussi. Quant à l’Alaska, qui physiquement fait manifestement partie du Canada, cette région une fois russe est devenu un État US. Désormais, un état US de l’Arctique pointe son museau sur la Russie. Et l’Alaska grouille de bases militaires, neuf au total avec environ 25 000 militaires pour une population de seulement 700 000 âmes.
Comprenez qu’il s’agit pour l’Angleterre et les USA de reprendre le contrôle du Canada et donc de l’Arctique.
Dominion (sic) de l’Angleterre jusqu’en 1949, sous-peuplée et dont la théorique souveraineté ne date que de 1982, le Canada est un «allié» US instable et médiocre. Y mettre le grappin, vu la veulerie de la classe politique canadienne, ne devrait poser aucune difficulté.
Le Groenland et sa bombe H «perdue»
Sous influence danoise depuis le Dixième ou Onzième siècle, le Groenland, immense territoire regorgeant de richesses naturelles qui seront aisément exploitables avec les technologies de l’avenir, n’est peuplé que de 56 000 personnes, la majorité d’origine Inuit (tribus anciennement sibériennes), tous citoyens danois de plein droit.
Réduit aujourd’hui à moins de 6 millions d’habitants, le Danemark métropolitain autrefois uni à la Norvège, était une grande puissance, parmi les seigneurs des mers. Désormais, la seule et unique chance qu’a le pays de retrouver son rang dans le concert des nations serait de s’accrocher au Groenland et surtout, de développer la précieuse île sur le plan démographique, industriel et technologique.
En 1946, le Danemark dans un sursaut inattendu de Raison et de patriotisme, avait refusé les $100 000 000 offerts par les USA pour acheter l’île. Aujourd’hui, la planche à billets tournant 24/7, acheter la voix de 56 000 Inuit à $US 1 million chaque, cela ne fait que $US 56 000 000 000 000. Peanuts, à côté de ce que l’on vient de brûler en Ukraine.
Acheter l’abandon par les Inuits de leur île coûterait donc bien moins cher aux USA que Project Ukraine, même en mettant le paquet pour acheter les députés du Parlement de Copenhague. En vue d’une éventuelle attaque US sur la Russie, cela présente autant sinon plus d’avantages stratégiques.
L’arme nucléaire US et le Groenland
Comme chacun sait, partout où l’on trouve les USA, on trouvera des armes nucléaires. Visant la Russie.
Et même sur Wikipedia, on en apprend des choses. par exemple, que les USA maintiennent depuis 1950 une base, dite Pituffik (ex-Thule) Space Base, massivement agrandie entre 1951 et 1953, à partir de laquelle se déploie le réseau mondial de senseurs de surveillance spatiale directement relié au North American Aerospace Defense Command (NORAD).
Selon Wikipedia, «les USA ont cherché à construire un réseau souterrain de sites secrets de lancement de missiles nucléaires. Le projet baptisé «Iceworm» n’a été déclassifié qu’en 1996».
À aucun moment le gouvernement danois n’a-t-il été consulté : «la mission n’a été connue du gouvernement danois qu’en 1997, lorsque (des fonctionnaires) se sont mis à scruter les documents déclassifiés pour des données concernant l’accidentsurvenu en 1968 à la base de Thule, lorsqu’un bombardier stratégique B-52 équipé de missiles nucléaires s’est écrasé».
En effet, le 21 janvier 1968, un B-52G armé de quatre bombes nucléaires (Operation Chrome Dome), s’est écrasé sur la glace de North Star Bay. «Dans l’incendie qui s’ensuivit, une contamination radioactive importante a été constatée. L’une des bombes H n’a toujours pas été retrouvée».
Et ce n’est pas tout
Toujours selon Wikipedia «en 1995, un scandale éclata au Danemark lorsqu’un rapport indiqua que le gouvernement danois avait tacitement (? ndlr) approuvé l’installation d’armes nucléaire au Groenland, en contradiction avec la politique danoise adoptée en 1957 de «zone sans armes nucléaires». Les USA avaient construit une base secrète nucléaire Camp Century, dans la calotte de glace du Groenland».
Si les Suspects Habituels se sont débrouillés pour placer le Bidonien, gravement malade, au «pouvoir» pendant quatre années au cours desquelles ils ont déclenché plusieurs grandes guerres et tué des centaines de milliers d’êtres humains, il est permis de supposer qu’ils avaient une Talking Head de rechange et une stratégie de rechange.
Le Bidonien n’arrive plus à parler ? On change la Talking Head pour une coiffure orange. On perd en Ukraine ? Sous couvert de «négocier» avec la Russie, la coiffure orange présidera – tout en disant publiquement le contraire – à l’ouverture de nouveaux fronts contre la Russie, dont le plus important en Arctique, et le secondaire en Iran, grâce à l’entourage de Miliekowsky-Netanyahou.
Il y quelques jours, Réseau International avait republié un article de Mikhaïl Gamandiy-Egorov, sur le «Wishful Thinking» au sein du monde arabe. Les conclusions qu’il tire sont tout aussi pertinentes pour ce qui est du «Wishful Thinking» au sein de la dissidence européenne par rapport aux USA. Xavier Milei, ex-salarié de la Banque mondiale, serait Jésus Christ ? Elon Musk, Saint Paul ?, et Trompe – le Sauveur ?
C’est peut-être Noël, mais la crédulité n’est pas de mise. Le président russe l’a bien dit jeudi dernier : «J’entends rire dans la salle. Quant à moi, je n’ai plus envie de rire».
Mendelssohn Moses
Terrorisme global, Poutine défie l’OTAN, Anne de Kiev a déserté
Au sommaire de ce deux cent septième bulletin :
00:00 – Géopolitique profonde :
• Livres de Noël
• Ce qui m’a plu cette semaine :
. Le Figaro
. Youssef Hindi et Jeffrey Sachs
. Entretien Asselineau - Touati
07:30 – Économie :
• Ukraine : chantage au gaz
• Cours du rouble
• Chômage des jeunes en Russie
11:20 – Politico-diplomatique :
• Relation israélo-russe
• Poutine et la Syrie
• Élections en Allemagne
15:38 – Terrorisme et empire du mensonge :
• Assassinat d’Igor Kirillov
• LCI : La chaîne terroriste
• Colonel Goya : Gamelin terroriste
33:05 – Armement :
• Poutine défie l’OTAN technologiquement
• Kalinka vs Starlink
25:00 – Considérations militaires générales
• Belooussov vs OTAN
• Pertes ukrainiennes (chiffres russes)
• Houthis vs Washington et Tel-Aviv
• Anne de Kiev a déserté
• Nouvelle offensive otano-kiévienne
33:00 – Carte des opérations militaires
SANTÉ
Des niveaux élevés de fluorure et des scores de QI inférieurs chez les enfants
Suite à la publication en août 2024 d’un rapport du gouvernement américain établissant un lien entre des niveaux plus élevés de fluorure dans l’eau potable et un QI plus faible chez les enfants, une nouvelle étude menée par les National Institutes of Health semble confirmer ces résultats.
La nouvelle analyse, publiée lundi dans JAMA Pediatrics, révèle que l’exposition au fluorure dépassant 1,5 milligramme par litre (mg/L) est associée à une diminution de l’intelligence chez les enfants.
L’étude, menée par le National Toxicology Program (NTP) des États-Unis, a duré neuf ans et constitue la plus grande méta-analyse réalisée à ce jour sur les effets du fluorure sur la santé.
Les études examinées ont mesuré les niveaux de fluorure dans l’eau potable et dans l’urine. Les auteurs ont utilisé le fluor urinaire comme indicateur de l’exposition totale au fluor.
74 études examinées
Parmi les 74 études examinées, 64 ont établi un lien entre des niveaux d’exposition au fluorure plus élevés et un QI plus faible chez les enfants. La force de cette association est considérée comme modérée à importante.
Trente et une études ont constaté une relation dose-réponse, c’est-à-dire qu’une augmentation des niveaux de fluorure dans l’eau de boisson était liée à une diminution supplémentaire des résultats de QI chez les enfants.
Toutefois, la relation entre le fluor et les résultats inférieurs en matière de QI ne persistait que lorsque les concentrations de fluor dans l’eau de boisson étaient supérieures à 1,5 mg/l, soit plus que la norme actuelle de 0,7 mg/l pour l’eau de boisson fluorée.
Le seuil de 1,5 mg/l est la même concentration que celle identifiée dans le rapport du NTP d’août 2024. Ce rapport a été cité plus de 120 fois dans un procès qui a conduit le tribunal à statuer que l’Environmental Protection Agency (EPA) devait réviser sa norme actuelle de 0,7 mg/L pour l’eau potable.
En évaluant le fluor urinaire, les chercheurs ont constaté que chaque augmentation de 1 mg/L de fluor urinaire était associée à une diminution moyenne de 1,14 à 1,63 point de QI.
Le fluorure peut traverser la barrière hémato-encéphalique et s’accumuler dans les zones du cerveau responsables de la cognition et de la mémoire, bien que ses effets sur le cerveau ne soient pas encore clairs.
Les résultats de l’étude éclairent les futures évaluations des risques et des avantages liés à l’exposition au fluorure, écrivent les auteurs, en soulignant notamment la contribution significative de l’eau et des boissons fabriquées avec de l’eau fluorée, comme les sodas, les jus de fruits, la bière et certaines eaux en bouteille, à l’ingestion totale de fluorure.
Aux États-Unis, on estime qu’environ 40 à 70 % des apports en fluor proviennent de l’eau de boisson fluorée.
L’Organisation mondiale de la santé a fixé à 1,5 mg/l la dose maximale de fluorure dans l’eau de boisson et le service de santé publique des États-Unis recommande une concentration de fluorure de 0,7 mg/l dans l’eau de boisson. Cependant, « des niveaux de fluorure supérieurs à 1,5 mg/L sont trouvés dans les puits et les systèmes d’eau communautaires qui desservent près de 3 millions de personnes aux États-Unis », a déclaré Christine Bruske Flowers, directrice de la communication aux Instituts nationaux de la santé, au Epoch Times.
Food & Water Watch contre l’EPA
En septembre 2024, devant un tribunal fédéral californien, l’organisation environnementale à but non lucratif Food & Water Watch a poursuivi l’EPA, arguant que l’ajout de fluorure à l’eau potable était nocif. Le juge a donné raison à Food & Water Watch, estimant que le niveau actuel de fluorure dans l’eau potable (0,7 mg/l) pose un « risque déraisonnable » pour le quotient intellectuel des enfants.
Cette décision se fonde sur le rapport du NTP, qui a constaté que les concentrations de fluorure proches de la norme actuelle de l’EPA présentaient un risque pour le développement neurologique.
L’EPA est désormais tenue de prendre des mesures pour remédier à ce risque, ce qui pourrait entraîner des changements importants dans la manière dont nous traitons l’eau potable.
Désaccord des experts
Malgré les conclusions de l’étude, les experts ne s’entendent pas sur la signification des résultats.
Les études qui ont suggéré un lien entre l’exposition au fluor pendant l’enfance et la réduction du QI « ont leurs limites », a déclaré au Epoch Times Suparna Mahalaha, professeur adjoint à l’école de médecine dentaire de l’université Case Western, qui n’a pas été associée à l’étude.
Dans un éditorial publié en même temps que la nouvelle étude, le Dr Steven Levy, un dentiste qui n’a pas participé à l’étude, souligne qu’il n’y a « aucune preuve » d’un effet néfaste aux niveaux de fluorure inférieurs couramment utilisés dans les systèmes communautaires de fluoration de l’eau.
Un exemple qu’il a cité en opposition à l’étude du NTP est l’utilisation par les chercheurs du fluorure urinaire comme moyen de mesurer l’exposition au fluorure à long terme, déclarant que de telles mesures ne sont pas valables parce que « le fluorure a une courte demi-vie et qu’il y a une variation substantielle à l’intérieur des jours et d’un jour à l’autre ».
Flowers a souligné l’importance de l’eau fluorée et son utilisation depuis des décennies pour réduire les caries dentaires et améliorer la santé bucco-dentaire en général.
Cependant, l’augmentation des modes d’exposition au fluor peut également mettre en danger les femmes enceintes et les enfants.
La consommation de fluor par le biais d’aliments et de boissons préparés avec de l’eau fluorée, de dentifrices et de bains de bouche peut augmenter l’exposition totale au fluor des enfants et des femmes enceintes « et peut affecter le développement neurologique du fœtus, du nourrisson et de l’enfant », a ajouté Flowers.
Mahalaha note que la concentration de fluorure dans l’eau potable est bien inférieure à celle qui est ajoutée au dentifrice et aux bains de bouche, c’est pourquoi il est essentiel de s’assurer que les enfants n’avalent pas ces produits.
Les tubes de dentifrice portent des avertissements contre l’ingestion, car un apport excessif de fluorure peut être nocif.
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Le bleu de méthylène contre le cancer dévoilé par le Dr Laurent Schwartz
L'oncologue Laurent Schwartz nous parle de ses 20 ans de recherches sur le bleu de méthylène en médecine et ses effets sur le soin de certains cancers et de nombreuses pathologies.
Nanotechnologies, Morgellons, Injections et Géoingénierie ~ Ana Mihalcea
A la fin de la vidéo Ana Milhacea fait mention de deux solutions pour annihiler l'autoassemblage des nanostructures dans le sang.
« Si vous voulez empêcher les nanoparticules de s'autoassembler, vous devez utiliser un agent chélateur et un agent réducteur. Et que mentionnent ils dans leur brevet ? EDTA et acide ascorbique. C'est de là que je l'ai tiré et ça fonctionne. »
Si ça pue, céki, cékoi et ça vient d’où ?
Le lecteur remarquera que nous écrivons LE Covid-19 et non LA Cov-19 car nous n’ignorons pas, contrairement à certains, que le Covid-19 était UN virus ; tandis que si nous parlions d’une bactérie, nous pourrions dire alors LA bactérie !
Tout d’abord, une bonne nouvelle
Un rapport de plus de cinq cents pages en provenance des Etats-Unis tord le cou des fanatiques du Covid-machin ! Ce sont, principalement, des parlementaires républicains qui l’ont rédigé, après deux ans de recherches diverses.
Vous ne le trouverez certainement pas en France, surtout dans la presse classique qui ne s’intéresse jamais à la vérité !
Le Journal de Montréal (Québec), il y a quelques jours en a révélé quelques extraits :
Le virus aurait, très probablement, été le résultat d’un accident de laboratoire à Wuhan (Chine), dans le cadre de recherches sur le gain de fonction financées par l’État américain. Les gouvernements américains et chinois, le Dr Fauci, ainsi que des membres de la communauté scientifique, auraient alors tenté de dissimuler les faits ;
Les « 6 pieds » (un peu moins de deux mètres) de distanciation sociale, recommandé par les dirigeants mondiaux, ne reposaient sur aucune base scientifique ;
Encore plus interpellant, aucune preuve scientifique n’aurait permis de démontrer que les masques avaient été efficaces pour contrôler la propagation du virus ; en réalité, les virus, minuscules, passent à travers les mailles des masques ;
Le gouvernement n’aurait pas tout dit, et a même volontairement mésinformé les citoyens, en qualifiant, notamment, la théorie de l’accident de laboratoire de « théorie du complot » ; en réalité, ce sont les scientifiques et les gouvernants qui ont fait preuve de complotisme ;
L’efficacité du vaccin aurait été (largement) exagérée…
Et, bien d’autres vérités sont ainsi mises en lumière dans le rapport.
Celles et ceux qui étaient traités autrefois (parfois encore maintenant) de complotistes n’avaient pas tort. Cette enquête explosive vise à le prouver… et à se préparer pour la prochaine pandémie !
Autre sujet : les odeurs
Certaines personnes, de plus en plus nombreuses confient qu’elles peuvent sentir les odeurs émises par les vaxxés.
Deux chercheurs, Jeff Rense et Erica Khan pensent que la plupart de ces odeurs sont certainement des composés organiques volatils (ou COV), c’est-à-dire des gaz et des aldéhydes émis par la peau et tous les fluides corporels des injectés.
[...]
« Les personnes à qui l’on a injecté l’arme biologique (le sérum expérimental) commencent à souffrir des effets d’un dysfonctionnement immunitaire. En raison de la production interne et de la persistance de la protéine toxique spike, leur corps lutte pour surmonter les dommages constants infligés par ce poison métabolique dans presque toutes les parties du corps. À mesure que le sang et le système vasculaire dégénèrent, les organes et les tissus sont privés de l’oxygène et des nutriments nécessaires à leur fonctionnement, tandis que les déchets s’accumulent et empoisonnent les cellules. Avec le temps, d’autres organes et les tissus commencent à dégénérer et un processus de décomposition s’enclenche, ouvrant la voie aux infections opportunistes et au cancer. »
Votre cerveau élimine les déchets chaque nuit
Il fonctionne comme un service de blanchisserie nocturne : toutes les vannes d’eau sont ouvertes et les machines à laver tournent à plein régime pour éliminer la saleté des piles de vêtements et rejeter les eaux usées dans les égouts.
Le cerveau produit en permanence divers déchets et si ceux-ci ne sont pas éliminés à temps, nous le ressentons. Les signes peuvent aller d’une sensation de brouillard et de fatigue à des troubles cognitifs.
Heureusement, il est possible de faire des efforts pour optimiser l’élimination des déchets pendant la nuit.
Éliminer les déchets
Le cerveau humain est l’un des organes les plus actifs sur le plan métabolique, puisqu’il représente environ 20 % de la dépense énergétique totale du corps. Ce niveau élevé d’activité génère des déchets importants. Les petits sous-produits, tels que le dioxyde de carbone, l’urée et l’ammoniaque, se diffusent dans les capillaires et sont éliminés par la circulation sanguine. Les protéines neurotoxiques plus importantes, notamment la bêta-amyloïde et la protéine tau, toutes deux largement associées à un risque accru de maladie d’Alzheimer, ne peuvent pas être éliminées par la seule circulation sanguine en raison de leur taille.
Dans le passé, on pensait que le cerveau ne disposait pas d’un système lymphatique pour éliminer les déchets et qu’il dépendait uniquement de mécanismes internes pour se débarrasser des déchets.
Toutefois, en 2012, des chercheurs ont découvert un mécanisme spécialisé dans le cerveau, analogue au système lymphatique et capable d’évacuer les déchets les plus volumineux des profondeurs du cerveau. Ce système a été baptisé système glymphatique, portmanteau de « glial » (en référence aux cellules gliales) et de « lymphatique ». Il est également connu sous le nom de système pseudo-lymphatique.
Les artères du cerveau sont entourées d’une structure semblable à une gaine, le liquide céphalo-rachidien circulant dans l’espace entre l’artère et cette gaine. Pendant le sommeil, les vaisseaux sanguins du cerveau se contractent, augmentant l’espace entre les vaisseaux et la gaine, ce qui permet au liquide céphalo-rachidien de s’écouler davantage. Lorsque les artères battent, le liquide céphalo-rachidien est pompé à travers le tissu cérébral, éliminant les déchets – tels que les protéines bêta-amyloïdes et tau – des espaces profonds entre les cellules cérébrales, pour finalement les éliminer du cerveau.
Sommeil profond
« Les processus d’élimination des déchets dans le cerveau fonctionnent à peine pendant l’éveil. Il s’agit plutôt d’un processus qui se produit dans les phases de sommeil profond », a déclaré à Epoch Times Moira Junge, titulaire d’un doctorat en psychologie de la santé, PDG de la Sleep Health Foundation en Australie et professeure agrégée de clinique à l’université de Monash.
Le sommeil se divise en deux états : le sommeil à mouvements oculaires rapides (REM) et le sommeil à mouvements oculaires non rapides (NREM). Ce dernier représente 75 % du temps total de sommeil et se divise en trois stades, N1, N2 et N3, chacun reflétant des niveaux de sommeil de plus en plus profonds.
Pendant le stade N3, les ondes cérébrales sont les plus lentes.
« C’est un sommeil si profond que l’on n’est pas facilement dérangé par l’environnement extérieur ; par exemple, on n’entend pas le chien aboyer à l’extérieur ni son partenaire venir au lit », a déclaré Junge.
Pendant le sommeil, le corps passe par les différents stades de manière séquentielle, formant un cycle de sommeil complet d’une durée d’environ 90 minutes. Au cours de la nuit, une personne connaît généralement quatre ou cinq cycles de sommeil.
Le système glymphatique devient plus actif pendant le sommeil, en particulier pendant le sommeil profond, ce qui permet une élimination plus efficace des déchets, a déclaré le Dr Jingduan Yang, psychiatre et fondateur du Yang Institute of Integrative Medicine en Pennsylvanie.
Dans une étude sur la souris publiée dans Science, les chercheurs ont utilisé des traceurs pour surveiller les changements dans le flux du liquide céphalo-rachidien. Ils ont constaté que pendant le sommeil, l’espace interstitiel, ou intermédiaire, s’élargissait de plus de 60 % et que l’afflux de traceurs augmentait. Le taux d’élimination de la bêta-amyloïde par le cerveau a doublé pendant le sommeil (ou sous anesthésie) par rapport à l’état d’éveil.
Accumulation de bêta-amyloïde
Malheureusement, les Américains d’aujourd’hui dorment moins que jamais.
En 2023, 42 % des Américains estiment qu’ils dorment suffisamment, selon le sondage Gallup de décembre 2023. Une personne sur cinq dort moins de cinq heures par nuit, contre seulement 3 % en 1942.
La réduction de la durée du sommeil peut également être attribuée au fait que les gens se couchent de plus en plus tard. Une étude a montré qu’en retardant l’heure du coucher d’une heure seulement, on réduit la durée totale du sommeil de 14 à 33 minutes par nuit.
Outre le fait que nous nous couchons plus tard et dormons moins, nous ne dormons pas bien non plus. Selon l’American Psychiatric Association, plus de 50 millions de personnes aux États-Unis souffrent de troubles chroniques du sommeil tels que l’insomnie et l’apnée du sommeil.
Ces problèmes réduisent et perturbent directement le sommeil profond, raccourcissant la fenêtre critique pendant laquelle le système glymphatique fonctionne de manière optimale. Cela entraîne une plus grande accumulation de déchets dans le cerveau.
Les personnes ayant un sommeil moins adéquat et plus de problèmes de sommeil avaient une charge amyloïde plus importante dans les régions du cerveau sensibles à la maladie d’Alzheimer.
Une étude menée chez l’homme en 2021 a montré que même une seule nuit de privation de sommeil peut nuire à la capacité du cerveau à éliminer les déchets.
Un essai clinique antérieur a montré qu’en dépit de la variation interindividuelle relativement importante attendue dans les niveaux d’un type de bêta-amyloïde, l’accumulation moyenne de bêta-amyloïde à partir de trois échantillons matinaux de sommeil illimité était inférieure de 6 % à celle de trois échantillons du soir.
En comparaison, les participants restés éveillés pendant 24 heures présentaient des niveaux de bêta-amyloïde jusqu’à 75,8 picogrammes par millilitre plus élevés. Cela démontre que le sommeil sans restriction réduit les protéines bêta-amyloïdes, mais que la privation de sommeil contrecarre cet effet. En outre, plus la durée du sommeil est longue – à condition qu’elle ne soit pas excessive – plus la réduction des biomarqueurs bêta-amyloïdes est importante. (…)
SCIENCE
Starlink achève sa constellation révolutionnaire pour les téléphones mobiles
Une révolution pour l’accès à Internet
Le réseau Starlink, composé de milliers de satellites en orbite terrestre basse, vise à offrir un accès Internet haut débit global. Ces satellites sont conçus pour fournir une couverture Internet même dans les régions les plus reculées.
Starlink a récemment franchi une étape majeure en complétant sa première constellation directe vers les téléphones portables. Ce développement ouvre la voie à une connectivité sans précédent, même dans les zones dépourvues de tours cellulaires.
Le rôle du Falcon 9
Le lancement de cette constellation a été assuré par le fidèle Falcon 9 de SpaceX. Le 4 décembre, un brillant trait de lumière a traversé le ciel nocturne, marquant le déploiement réussi de 20 satellites depuis la base de Vandenberg en Californie.
Parmi ceux-ci, 13 sont équipés de la technologie direct-to-cell, un pas décisif vers l’objectif de fournir un Internet fiable partout. Cela change la donne pour les personnes vivant dans des régions isolées, leur offrant enfin une connexion Internet digne de ce nom.
Communication par laser
Pour assurer une connectivité fluide, les satellites Starlink utilisent la communication par laser. Cette technologie permet une communication plus rapide et plus efficace entre les satellites par rapport aux méthodes traditionnelles.
Les satellites direct-to-cell s’intègrent immédiatement dans la constellation Starlink via une liaison laser, éliminant ainsi les zones mortes. Cette approche innovante garantit que les utilisateurs pourront rester connectés même dans les moments critiques.
Caractéristiques techniques et future expansion
Actuellement, les satellites Starlink offrent une bande passante d’environ 10 Mbps par faisceau. Cependant, Elon Musk envisage des vitesses considérablement plus élevées pour les futurs satellites.
Cette expansion technique est essentielle pour répondre à la demande croissante de connectivité Internet rapide et fiable à travers le monde.
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D’où vient l’écart technologique russe ?
Pour les malheureux qui vivraient encore dans la presse-poubelle les Russes mènent des vagues humaines avec un fusil pour deux et volent les puces électroniques dans les machines à laver. Pourtant, la réalité est bien différente. Le complexe militaro-industriel russe a annoncé le développement du Mig-41, un intercepteur de sixième génération capable de voler à Mach 5 et de tirer des lasers. Cette avancée technologique soulève des questions sur l'origine de cette supériorité technologique et son impact géopolitique.
L’avancée technologique russe : entre réalité et propagande
La Russie a longtemps travaillé sur l’hypersonique, avec des avancées significatives dans les années 1960. Les travaux de Jean-Pierre Petit, astrophysicien et spécialiste de la Magnéto HydroDynamique (MHD), ont été largement étudiés par les Russes. Ces recherches ont conduit à des avancées notables, notamment dans le domaine des armes hypersoniques. Le Mig-41, avec ses capacités de vol à Mach 5 et de tir de lasers, est un exemple frappant de cette supériorité technologique.
Les défis de la mise au point technologique
La mise au point d’une technologie avancée comme le Mig-41 présente de nombreux défis. Jean-Pierre Petit souligne les obstacles liés à la tenue des matériaux, la création de champs magnétiques suffisants et la stabilisation des instabilités électrothermiques. Les Russes ont su surmonter ces défis grâce à une combinaison de rusticité et de haute technologie, une approche qui a fait ses preuves dans le passé.
Les implications géopolitiques
L’avancée technologique russe a des implications géopolitiques majeures. Le Mig-41, avec ses capacités de tir de lasers, pourrait être utilisé pour abattre des satellites, modifiant ainsi l’équilibre des forces au Moyen-Orient et ailleurs. Les États-Unis, tout en minimisant les déclarations russes, reconnaissent implicitement la menace potentielle posée par ces avancées technologiques.
La conscience peut-elle exister sans cerveau ?
De nombreux médecins et étudiants en biomédecine ont sans doute reçu le même enseignement sur la conscience. Cependant, les scientifiques débattent encore de la véracité de cette théorie.
Imaginez un enfant qui observe un éléphant pour la première fois. La lumière se reflète sur l’animal et pénètre dans les yeux de l’enfant. Les photorécepteurs de la rétine, situés à l’arrière des yeux, convertissent cette lumière en signaux électriques, qui transitent par le nerf optique jusqu’au cortex du cerveau. C’est ainsi que se forme la vision ou la conscience visuelle.
Comment ces signaux électriques se transforment-ils miraculeusement en une image mentale vivante ? Comment se transforment-ils en pensées de l’enfant, suivies d’une réaction émotionnelle – « Wow, l’éléphant est si gros ! ».
La question de savoir comment le cerveau génère des perceptions subjectives, y compris des images, des sentiments et des expériences, a été qualifiée de « problème difficile » par le chercheur australien en sciences cognitives David Chalmers en 1995.
Il s’avère que le fait d’avoir un cerveau n’est peut-être pas une condition préalable à la conscience.
« Sans cerveau, mais pas sans cervelle »
La revue The Lancet a recensé le cas d’un Français chez qui on a diagnostiqué une hydrocéphalie postnatale – un excès de liquide céphalo-rachidien sur ou autour du cerveau – à l’âge de 6 mois.
Malgré son état, il a grandi en bonne santé, s’est marié, a eu deux enfants et a travaillé comme fonctionnaire.
À l’âge de 44 ans, il s’est rendu chez le médecin en raison d’une légère faiblesse de la jambe gauche. Les médecins lui ont fait un scanner complet de la tête et ont découvert que le tissu cérébral avait presque entièrement disparu. La majeure partie de l’espace dans son crâne était remplie de liquide, et il ne restait qu’une fine couche de tissu cérébral.
« Le cerveau était pratiquement absent », a écrit l’auteur principal de l’étude de cas, le Dr Lionel Feuillet, du service de neurologie de l’hôpital de la Timone à Marseille, en France.
L’homme menait une vie normale et n’avait aucun problème pour voir, sentir ou percevoir les choses.
La revue The Lancet a recensé le cas d’un fonctionnaire français chez qui on a diagnostiqué une hydrocéphalie postnatale à l’âge de 6 mois. Plus tard, une IRM a révélé une hypertrophie massive des ventricules latéraux, du troisième et du quatrième ventricules, un manteau cortical très fin et un kyste de la fosse postérieure.
Le cortex cérébral normal est responsable des sens et des mouvements, et l’hippocampe est responsable de la mémoire. Les patients atteints d’hydrocéphalie perdent ces régions cérébrales ou en ont un volume nettement inférieur, mais ils peuvent encore exercer les fonctions correspondantes.
Même sans cerveau substantiel, ces personnes peuvent avoir des fonctions cognitives supérieures à la moyenne.
Le professeur John Lorber (1915-1996), neurologue à l’université de Sheffield, a analysé plus de 600 cas d’enfants atteints d’hydrocéphalie. Il a constaté que la moitié des quelque 60 enfants atteints du type le plus grave d’hydrocéphalie et d’atrophie cérébrale avaient un QI supérieur à 100 et menaient une vie normale.
Parmi eux, un étudiant universitaire avait d’excellentes notes, un diplôme de mathématiques avec mention, un QI de 126 et une vie sociale normale. Le cerveau de ce génie des mathématiques n’avait qu’un millimètre d’épaisseur, alors que celui d’une personne moyenne mesure généralement 4,5 centimètres d’épaisseur, soit 44 fois plus.
Une analyse de plus de 600 cas d’enfants atteints d’hydrocéphalie a révélé que sur les 60 cas où le liquide occupait 95 % du crâne, environ 30 avaient un QI supérieur à la moyenne. La partie droite de la figure illustre l’image cérébrale d’un étudiant universitaire dont le cerveau avait une épaisseur de 1 mm et qui avait un QI de 126, ce qui le plaçait dans les 5 % les plus élevés de la population. Epoch Times
Les conclusions de Lorber ont été publiées dans la revue Science en 1980 sous le titre « Is Your Brain Really Necessary ? » (Votre cerveau est-il vraiment nécessaire ?).
Le cerveau invisible
« Ce qui est important chez Lorber, c’est qu’il a effectué une longue série d’analyses systématiques au lieu de se contenter d’anecdotes. » Patrick Wall (1925-2001), professeur d’anatomie à l’University College de Londres, aurait déclaré dans un article de Roger Lewin publié dans Science en 1981 à propos de l’article de Lorber.
Les cas de personnes dépourvues de cerveau remettent en question les enseignements conventionnels selon lesquels la structure cérébrale est à l’origine de la conscience. Notre cerveau – qui pèse environ un kilo et compte environ deux milliards de neurones reliés par quelque 500 000 milliards de synapses – est-il la véritable source de la conscience ?
Certains scientifiques ont proposé que des structures profondes et invisibles dans le cerveau expliquent les fonctions cognitives normales, même en cas d’hydrocéphalie grave. Ces structures peuvent ne pas être facilement visibles sur les scanners cérébraux conventionnels ou à l’œil nu. Cependant, le fait qu’elles ne soient pas facilement visibles ne signifie pas qu’elles n’existent pas ou qu’elles ne sont pas importantes pour les fonctions cérébrales.
« Pendant des centaines d’années, les neurologues ont supposé que tout ce qui leur était cher était réalisé par le cortex, mais il se pourrait bien que les structures profondes du cerveau réalisent un grand nombre des fonctions supposées être du seul ressort du cortex », commente Wall dans l’article de 1981.
Ces structures profondes inconnues « sont sans aucun doute importantes pour de nombreuses fonctions », a déclaré le neurologue Norman Geschwind (1926-1984) de l’hôpital Beth Israel, affilié à l’université de Harvard, dans l’article de 1981.
En outre, les structures profondes « sont presque certainement plus importantes qu’on ne le pense actuellement », a déclaré David Bowsher, professeur de neurophysiologie à l’université de Liverpool, au Royaume-Uni, dans le même article.
La source de la conscience peut se trouver dans des domaines que nous n’avons pas encore explorés. Lorsque les théories médicales ne parviennent pas à résoudre un mystère, la physique peut intervenir pour donner un tour à l’intrigue, en particulier la physique quantique.
Au-delà des neurones
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Armes électromagnétiques et techniques de contrôle mental
Objectif de ce document
Ce document de synthèse a pour objectif de lever l’ignorance au sujet du niveau de recherche atteint dans le domaine de la connaissance et du contrôle du cerveau humain. Il vise à faire connaître l’existence des technologies et armes développées dans ce domaine par tous les pays industrialisés, et leur utilisation, notamment sur des personnes ayant été torturées et programmées dans les rituels dits MK-Ultra, sur des opposants à l’État profond, voire sur de simples cobayes humains pour tester ces armes, et maintenant, sur des populations entières.
La synthèse que vous avez entre les mains a été établie par Hélène PELOSSE, elle-même survivante de rituels MK-Ultra (qui témoigne dans le dernier film de Pierre Barnérias, les Survivantes), sur la base d’articles écrits par Frédéric MORIN, fondateur et chef rédacteur du magazine Motus devenus Morphéus (www.morpheus.fr). Nous sommes tous deux la cible de l’État profond et torturés depuis des années par armes électroniques et psychotroniques (ce terme vient de la contraction des mots psychologie et électronique).
Nous SAVONS, par l’expérience et la souffrance dans notre chair, notre psyché et notre esprit, ce que ces armes peuvent faire.
En bref, tout ce qui vous est exposé dans ce document représente une lutte contre d’immenses difficultés et d’atroces souffrances. Et l’une de ces difficultés est celle qui consiste à parvenir à reprendre possession de ses propres fonctions cérébrales quelques heures afin de pouvoir écrire et d’expliquer ces crimes contre l’humanité.
État de la science dans le domaine du contrôle du cerveau humain
L’état de la science est tel que l’on sait aujourd’hui parfaitement simuler artificiellement l’activité interférométrique de n’importe quelle zone du cerveau humain. De ce point de vue, ce qui est présenté dans les films comme de la science-fiction… ne l’est pas et ne reflète pas moins que l’état de la science actuelle.
Il convient de rappeler que le corps humain, tout comme un ordinateur, contient une myriade de processeurs de données, notamment :
l’activité chimique et électrique du cerveau ;
l’activité chimique et électrique du cœur et du système nerveux périphérique ;
les signaux envoyés de la région corticale du cerveau à d’autres parties du corps ;
les minuscules cellules ciliées de l’oreille interne qui traitent les signaux auditifs ;
la rétine et la cornée sensibles à la lumière qui traitent l’activité visuelle de l’œil.
Tous ces processeurs peuvent être manipulés ou affaiblis par des armes psychotroniques (contraction de psycho-électroniques) qui recourent à tous les moyens possibles (technogéniques, suggestifs, pharmacologiques, paranormaux, etc.) pour influencer de façon cachée et forcée la psyché d’une personne, dans le but de modifier sa conscience, son comportement et sa santé physique et mentale.
Le terme « torture psychotronique » ou « harcèlement électronique » recouvrent une forme très sophistiquée de torture technologique à distance, invisibles et non traçables, dans le but de détruire psychologiquement et physiologiquement la personne, en l’invalidant ou en la tuant.
Le terme « contrôle mental » recouvre toutes les tentatives secrètes d’influencer les pensées et le comportement des êtres humains contre leur volonté (ou à leur insu).
Un cerveau humain est un processeur magnéto-électro-chimique à impulsions micro-électriques qui interprète une multitude d’ondes électromagnétiques et les retranscrit spatialement et temporellement à la conscience d’un individu.
À titre d’exemple, quand on voit du rouge ce n’est que par convention qu’on dit qu’il s’agit de rouge. En fait, les cellules de la rétine reçoivent une longueur d’onde d’environ 650 nanomètres à une certaine fréquence. Par réaction chimique, une impulsion nerveuse est déclenchée et traitée par le cortex et est convertie en information « rouge ». Techniquement et à titre d’exemple, il est très facile de court-circuiter ce processus en envoyant l’information « rouge » directement au cortex qui ne pourra absolument pas faire la différence et la personne ciblée se forgera l’idée que telle chose était rouge. Le court-circuitage du sens visuel est alors total.
Avec l’assistance de l’intelligence artificielle, il est ainsi devenu possible de remodeler un cerveau à distance en modifiant l’inconscient puis le conscient d’un individu. De fait, la 5G, la densification du smog électromagnétique, la nanochimie, les modifications cytologiques et génériques constituent des extensions intégrées de ces technologies (y compris le fameux « vaccin » antiCOVID). Les cerveaux humains sont ainsi baignés, modulés et asservis par les techno-scientifiques aux commandes du formatage cérébral des populations.
[...]
« La société sera dominée par une élite de personnes libérées des valeurs traditionnelles qui n’hésiteront pas à réaliser leurs objectifs aux moyens de techniques épurées avec lesquelles ils influenceront le comportement du peuple et contrôleront la société dans tous les détails, jusqu’au point où il sera possible d’exercer une surveillance quasi permanente sur chacun des habitants de la planète. Cette élite cherchera tous les moyens pour parvenir à ses fins politiques, comme de nouvelles techniques pour influencer le comportement des masses, ainsi que pour obtenir le contrôle et la soumission de la société »
Le soleil fait quelque chose qu’il n’est pas censé faire
La boule de feu géante autour de laquelle tourne notre planète a été beaucoup plus active que les scientifiques ne l’avaient prévu cette année, ce qui pourrait avoir des conséquences très graves pour nous tous dans les mois à venir. Les fluctuations de l’activité solaire affectent notre climat plus que toute autre chose, et nous avons également tendance à observer plus de tremblements de terre lorsque l’activité solaire est élevée. Le cycle solaire actuel est censé atteindre son apogée au cours des 12 prochains mois, mais jusqu’à présent, rien n’indique que l’activité solaire soit en train de ralentir.
En fait, le nombre moyen de taches solaires observé le mois dernier est le plus élevé depuis 2001…
Le nombre moyen de taches solaires a atteint 215,5 en août, selon le Centre d’analyse des données sur les influences solaires de l’Observatoire royal de Belgique. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis septembre-décembre 2001, selon SpaceWeather.com. Le total de juillet était de 196,5. Le mois dernier, le centre de prévision météorologique spatiale de la NOAA a publié une déclaration préliminaire indiquant que l’activité solaire était à son plus haut niveau depuis mars 2001.
Cette situation n’était pas censée se produire.
Les scientifiques prévoyaient initialement que nous verrions environ la moitié des taches solaires au cours du mois d’août…
Les experts avaient prédit que le mois d’août ne verrait que la moitié des taches solaires, ce qui indique que le maximum solaire est imminent et qu’il pourrait être plus actif que prévu, entraînant éventuellement des éruptions solaires intenses et des éjections de masse coronale.
Le nombre de taches solaires augmente à un rythme exponentiel depuis quelques mois.
Espérons que nous aurons un répit en septembre.
Si ce n’est pas le cas, nous pourrions assister à de nouvelles tempêtes géomagnétiques violentes, comme en mai…
En mai 2024, la Terre a connu sa plus forte tempête géomagnétique depuis plus de 20 ans, avec des aurores visibles beaucoup plus au sud que d’habitude, y compris dans des régions aussi éloignées que la Floride et le Mexique. Si une autre grande tache solaire apparaît au moment de l’équinoxe de septembre, elle pourrait donner lieu à un événement similaire, voire plus fort.
Lorsqu’une très grosse tempête géomagnétique se produit, elle peut perturber notre vie de multiples façons.
En mai dernier, même le matériel agricole a été gravement touché…
Ronald Rabon, propriétaire de Double R Farms, raconte qu’en mai dernier, lorsque les niveaux magnétiques solaires extrêmes G-5 se sont produits, il était en train de pulvériser son champ de coton lorsque son équipement a commencé à faire des siennes.
« Je ne savais pas ce qui n’allait pas », a déclaré Rabon. « Tout ce que je savais, c’est qu’il était, et que vous pouviez le redresser et le faire fonctionner pendant quelques minutes. Et cela pouvait durer 20, 30 minutes et quelques minutes plus tard, tout d’un coup, vous traversiez le champ et il pouvait prendre à gauche. »
Selon Rabon, l’un des plus gros problèmes liés aux éruptions solaires est qu’elles empêchent ses pulvérisateurs d’être précis. Son GPS utilise des alignements précis pour la pulvérisation et, s’il est déréglé, il risque de pulvériser trop de produits et de tuer les cultures.
Bien entendu, si notre planète est frappée par une tempête suffisamment importante, les réseaux électriques risquent de griller, l’internet de tomber en panne et des problèmes sociétaux de grande ampleur de se poser partout dans le monde.
Espérons qu’un tel scénario ne se produira pas de sitôt.
Toute l’activité solaire dont nous avons été témoins est également la principale raison pour laquelle il y a eu tant de chaleur intense cet été…
Pour la deuxième année consécutive, l’été a battu des records de chaleur à l’échelle mondiale, ont confirmé des scientifiques, ce qui laisse présager que 2024 sera l’année la plus chaude de l’histoire.
Selon les données publiées vendredi par Copernicus, le service européen chargé du changement climatique, la période comprise entre juin et août – l’été dans l’hémisphère nord – a été la plus chaude au monde depuis le début des relevés en 1940.
Plus important encore, l’activité sismique a tendance à être importante lorsque l’activité solaire est très élevée, et c’est précisément ce qui s’est produit.
En particulier, de nombreux experts s’inquiètent des secousses observées en Californie ces derniers temps…
Les habitants de la Californie ont subi un essaim de cinq tremblements de terre au cours des dernières 48 heures.
Un séisme de magnitude 4,4 a été ressenti samedi dans le nord du pays, autour du comté de Lake, et deux autres ont frappé la région le lendemain soir, de magnitude 2,7 et 2,8.
Les habitants du sud de la Californie ont également signalé deux autres tremblements de terre samedi, le plus important étant d’une magnitude de 3,9.
Au cours des sept derniers jours, plus de 900 tremblements de terre ont été enregistrés en Californie et au Nevada.
Comme je l’ai dit l’autre jour, je suis extrêmement préoccupé par l’instabilité à laquelle nous assistons sur la côte ouest.
C’est quelque chose que je vais surveiller de très près dans les mois à venir. Dans mon tout nouveau livre, j’explique pourquoi je pense que nous sommes entrés dans une période où nous allons assister à des tremblements de terre historiques aux proportions absolument épiques.
Bien sûr, les États-Unis ne seront pas les seuls touchés.
Il y a également eu beaucoup de secousses au sud de la frontière ces derniers temps.
Le 6 septembre, une gigantesque fissure dans la terre qui s’est soudainement ouverte a avalé quatre vaches…
Le 6 septembre 2024, une grande fissure s’est ouverte dans l’Ejido J. Cruz Gálvez, situé dans la municipalité de Hermosillo à Sonora, au Mexique, et a avalé quatre vaches.
La fissure aurait une longueur d’environ 3 km et une largeur de 1,5 m, avec une profondeur de 4 m dans certaines sections.
Selon l’éleveur qui a enregistré une vidéo de la fissure, celle-ci a avalé quatre vaches. Les autorités locales n’ont pas encore fait de déclaration à ce sujet.
Il n’est pas normal qu’une fissure de 3 kilomètres de long apparaisse de nulle part.
Quand les gens commenceront-ils enfin à se réveiller ?
Notre planète devient de plus en plus instable, ce qui devrait tous nous alarmer profondément.
Pendant ce temps, le ciel au-dessus de nos têtes devient lui aussi de plus en plus actif.
Par exemple, un astéroïde géant « d’environ la taille de deux terrains de football » passera à côté de notre planète le 15 septembre…
Un astéroïde de la taille de deux terrains de football devrait s’approcher de la Terre ce mois-ci. Selon le New York Post, l’astéroïde de 720 pieds de large, baptisé 2024 ON, passera à environ 620 000 miles de notre planète le 15 septembre. Cette distance peut sembler énorme, mais elle est remarquablement proche en termes astronomiques : elle équivaut à seulement 2,6 fois la distance entre notre planète et la Lune. Cependant, elle ne constitue pas une menace pour la Terre.
La bonne nouvelle, c’est que ce gigantesque caillou de l’espace va certainement nous manquer.
À l’avenir, nous n’aurons peut-être pas cette chance.
Il se passe tellement de choses dans le ciel au-dessus de nos têtes, mais la plupart des gens n’y prêtent pas attention.
Malheureusement, ce n’est qu’une question de temps avant que ne se produisent des événements majeurs qu’aucun d’entre nous ne pourra ignorer.
SOCIAL
Portrait en 4-4-2 : Mel Gibson, ou l’anti-Hollywood
Cependant, sa carrière a également été jalonnée de controverses et de scandales qui ont fait de lui une figure à la fois admirée par beaucoup et décriée par la presse mainstream.
Un parcours presque sans faute
Mel Columcille Gerard Gibson est né le 3 janvier 1956 à Peekskill dans l’État de New York. Sixième de 11 enfants, il est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste américano-australo-irlandais. Il n’a jamais clairement défini sa nationalité, se réclamant de ses trois origines. Son père, Hutton Peter Gibson, était un catholique sédévacantiste, ancien vétéran de la Seconde Guerre mondiale et ex-champion du jeu télévisé Jeopardy ; le 1er mai 1944, il épouse Anne Patricia Reilly, née en Irlande, à l’église paroissiale catholique de Our Lady of Good Counsel à Brooklyn, dans l’État de New York. La grand-mère paternelle de Mel Gibson était chanteuse d’opéra et son grand-père paternel, John Hutton Gibson, était un millionnaire qui avait fait fortune dans le tabac ; toutefois, il n’aidera jamais son fils ni son petit-fils financièrement.
À 12 ans, en 1968, Mel quitte les États-Unis pour l’Australie, sur la décision de son père qui veut éviter que son fils aîné ne soit enrôlé pour la guerre au Vietnam, et qui par ailleurs ne supporte plus ce qu’il nomme la « décadence morale » des États-Unis. À Sydney, Mel Gibson étudie au National Institute of Dramatic Art. Après l’obtention de son diplôme, Mel joue dans quelques films et pièces de théâtre mais c’est grâce à son interprétation du rôle-titre dans le film post-apocalyptique « Mad Max », en 1979, qu’il se fait réellement connaître. Ce que peu de gens savent, c’est que quelques jours avant l’audition pour « Mad Max », Mel s’était fait tabasser par trois autres jeunes, et c’est en voyant son visage tuméfié et plein de bleus que le réalisateur de « Mad Max » décide de le recruter ! Ce film connaîtra un énorme succès au box-office en Amérique et à l’international. Gibson rencontre à cette époque son épouse, Robin Moore, avec qui il aura neuf enfants.
Après « Mad Max », Mel se lance dans des films d’un tout autre registre : « Tim », sorti en 1979, dans lequel l’acteur joue le rôle d’un jeune adulte, naïf et retardé mentalement, qui tombe amoureux d’une quadragénaire (rassurez-vous, il ne devient pas président de la République !). Dans un autre long-métrage intitulé « Gallipoli » (1981), il incarne un champion de course à pied qui s’enrôle dans l’armée. Il remportera deux AFI Awards comme meilleur acteur, dans les deux films mentionnés précédemment. Ensuite, l’acteur enchaîne avec le deuxième opus de « Mad Max » (1981), considéré par la critique comme meilleur que le premier ; il joue ensuite dans « The River » (1984), son premier film entièrement américain contrairement aux premiers, tous produits et tournés en Australie. Puis il reprend le costume de Mad Max en 1986 qui « achève de le faire connaître du grand public ».
En 1987, Gibson tourne dans « L’Arme fatale », 1er opus d’une longue série qui entretiendra son succès. On se rappelle, pour ceux qui ont vu le film, de la scène poignante voire traumatisante où le flic joué par Mel pointe son pistolet vers son front puis se l’enfonce dans la bouche pour se suicider mais se ravise au dernier moment…
Mais Mel Gibson ne s’arrête pas là puisqu’en 1990, il incarne le personnage d’Hamlet, dans une adaptation de l’œuvre de Shakespeare par Franco Zeffirelli. Mel est alors à l’apogée de sa carrière. Il a été élu « homme le plus sexy du monde » par le magazine People en 1985 et tous les réalisateurs se l’arrachent ! Il refuse même plusieurs grands rôles tels que Bruce Wayne dans le film de Tim Burton, John McClane dans « Piège de Cristal » ou Henry Hill dans « Les Affranchis ». Grâce à l’énorme succès des deux franchises « Mad Max » et « L’Arme fatale », Mel Gibson fonde sa propre société Icon Productions, qui lui permet de produire et de réaliser ses propres films, comme « Braveheart » en 1995, dans lequel il joue et pour lequel il remporte l’Oscar du meilleur réalisateur et celui du meilleur film en 1996. Le film lui rapporte 210 millions de dollars, fortune qui lui permet d’acheter plusieurs propriétés, notamment une île aux Fidji.
Mel se concentre ensuite sur l’acting puis réalise à nouveau l’un de ses plus grands films, peut-être même le plus grand, « La Passion du Christ » (2004). L’œuvre est critiquée mais rapporte au box-office mondial 611 millions de dollars. Le réalisateur est élu personnalité américaine la plus importante au monde par Forbes en juin 2004 et en 2006, la fortune de Gibson est estimée à 850 millions de dollars. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Mel jusqu’au 28 juillet 2006. Ce jour-là, l’acteur/réalisateur est arrêté en état d’ivresse par une patrouille de police et il se met à proférer des insultes antisémites à l’encontre de l’un des deux officiers qui se trouve être juif. C’est le début de la descente aux enfers…
Mel Gibson, « La Passion du Christ » et l’antisémitisme
C’est au moment de la sortie de « La Passion du Christ » que les premières accusations d’antisémitisme éclatent ! L’Anti Defamation League (ADL), une puissante organisation non gouvernementale, l’équivalent de la LICRA en France, juge le film antisémite. En effet, selon Eugène Korn, directeur des affaires interreligieuses de l’ADL, le film « alimente l’antisémitisme en renforçant l’idée que les juifs sont coupables de la mort de Jésus ». Le propos sous-entendu serait donc que Pilate serait le seul responsable de la mort de Jésus et que l’implication des juifs dans le meurtre du Messie serait largement exagérée.
Cette déclaration pourrait prêter à rire si cela n’avait pas posé de problèmes pour la diffusion du film ; en effet, le patron du circuit des salles MK2, Marin Karmitz, a refusé de diffuser « La Passion du Christ » dans ses salles, prétextant que le film était « fasciste », « antisémite » et « d’une violence inouïe ». Autant la dernière affirmation est compréhensible puisque Jésus est torturé, battu, cloué sur la Croix et ensanglanté, autant déclarer que ce film est « antisémite » voire « fasciste » est de la pure diffamation ! En outre, le co-fondateur de Miramax, le tristement célèbre Harvey Weinstein, avait appelé ses associés français de TFM pour leur demander de ne pas distribuer le film en France. Face à la polémique aux États-Unis, la Commission des relations interconfessionnelles avait « publié un guide de réflexion sur le film » et précisé que les « descriptions dramatiques de l’histoire de la Passion ont une histoire tragique. Excités par de telles représentations, certains chrétiens ont étiqueté les juifs comme ceux qui ont tué le Christ, ce qui a parfois conduit à des actes de violences contre des juifs ». L’ADL a même tweeté que le mythe selon lequel les juifs ont une responsabilité collective dans le meurtre de Jésus a été désavoué par des historiens et leaders chrétiens.
Cependant, si l’on se réfère à l’évangile de Matthieu chapitre 27, versets 20-26, il est bien écrit : « Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit : “Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ?” Ils répondirent : “Barabbas !” Pilate leur dit : “Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ?” Ils répondirent tous : “Qu’il soit crucifié !” Pilate demanda : “Quel mal a-t-il donc fait ?” Ils criaient encore plus fort : “Qu’il soit crucifié !” Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant : “Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde !” Tout le peuple répondit : “Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants !” Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.” ». Dans ces versets évangéliques, l’on voit bien que les grands prêtres et les anciens excitent et manipulent les foules pour faire assassiner Jésus. Toutefois, il est bien évident que le peuple juif actuel et celui de l’époque ne sont pas dans leur globalité entièrement responsables de la mort du Messie, mais le peuple juif de Jérusalem a bien une responsabilité dans la mort du Christ.
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DPE, ZFE : la lutte contre les gueux s’intensifie
Dans la lutte contre la pauvreté, les politiciens français ont tout compris et le 1er janvier 2025 est à marquer d’une pierre blanche : avec la mise en application des restrictions actives et sanctionnées pour le DPE et les ZFE, la France entre dans nouvelle ère de bonheur sucré où les pauvres seront consciencieusement pourchassés.
Le Diagnostic de Pauvreté par l’Écologie
Déjà évoqué dans ces colonnes, le DPE est cette contrainte administrative imposée aux logements permettant de relier de façon grotesque des objectifs écologiques parfaitement ridicules avec des contraintes énergétiques sorties d’un chapeau : adopté en 2021, ce diagnostic effectué sur un logement vise à déterminer s’il est thermiquement conforme à la doxa (le DPE vaut alors « A ») ou s’il est responsable d’un génocide d’ours polaires (et il est alors déclaré « G »).
Or, depuis le 1er Janvier dernier, les logements déclarés G sont désormais interdits à la location ce qui provoque inévitablement de fortes tensions sur le marché immobilier de certaines villes qui n’en avait guère besoin, et ce, même si tout le monde comprend (confusément) qu’une telle interdiction va être très compliquée à faire respecter.
Nos législateurs imaginaient officiellement que ce diagnostic pousserait les propriétaires à améliorer l’isolation de leurs logements. Officieusement, les boboïdes comprenaient assez bien que les moins aisés, incapables de faire les travaux correspondants, finiraient par renoncer à louer, faisant ainsi fuir les gueux hors des villes.
Bien évidemment, les choses prennent une tournure vinaigrée à mesure qu’on découvre l’ampleur réelle des effets de bords, surtout lorsqu’on se rend compte que le diagnostic est une vaste blague qui se transforme en véritable arnaque, le DPE étant devenu un argument commercial : le marché s’est adapté avec, outre des DPE purement bidons et des DPE « de complaisance » (une fraude estimée à 21 milliards d’euros tout de même), des notes enjolivées qui permettent à un logement de passer à une meilleure catégorie au-dessus. Concrètement, cela se traduit par des pics de DPE aux frontières entre deux lettres comme on peut le voir sur le joli graphique suivant.
S’il y a bousculade à la frontière C/D puis D/E puis E/F, c’est que tout le monde comprend l’importance d’avoir plutôt un C qu’un D, un D qu’un E, etc. Et le marché s’adapte. Autrement dit, ces lettres n’ont plus réellement de valeur ; par exemple, 19% des biens classés F passent artificiellement à la lettre E, 6% des E sont surclassés en D. Cela se traduit bien sûr par un meilleur prix de vente (entre 8 et 10% plus élevé).
En somme, cela ne permet plus vraiment de mesurer l’isolation d’un logement, et l’obligation d’État s’est transformée en fardeau supplémentaire entre vendeur et acheteur qui se retrouvent à sinon mentir au moins bidouiller la réalité pour s’en sortir. Ce n’est qu’une contrainte de plus qui vient gripper davantage le marché de l’immobilier, déjà pas trop fluide.
Au passage, notons que le fait de rénover ne change rien à la facture : an Allemagne, malgré des milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie, la consommation énergétique du logement est restée stable. Échec économique, échec écologique, une réussite socialiste typique. Bonus du socialisme et des contraintes autoritaires : non seulement la baisse des dépenses de chauffage ne compense pas le coût des travaux, mais les rénovations agissent souvent comme un facteur d’augmentation des loyers.
Rassurez-vous : cette lutte (contre-productive et surtout ratée) contre les pauvres ne s’arrête pas là puisqu’en parallèle, le 1er janvier est aussi l’occasion pour les ZFE de passer à l’étape suivante, celle des interdictions.
Les Zones de Féroce Élimination
Là encore issues d’une loi de 2021 (année riche en âneries écolodestructives), ces « zones à faibles émissions » sont officiellement destinées à lutter contre un faux problème (celui d’un air pas assez pur dans les agglomérations) par le truchement d’une solution absurde (empêcher la circulation de certains types de motorisations) sous couvert d’écologie, de santé et de lutte contre le génocide d’ours polaires.
Officieusement, il s’agit là encore de virer des grandes agglomérations le plus grand nombre possible de véhicules, ceux qui ne sont pas capables d’atteindre le « crit’air 2 » donc notamment les plus anciens qui sont ceux qui font certes un peu plus de bruit et de fumée mais qui, c’est pratique, sont généralement conduits par des gueux. La coïncidence n’est pas fortuite et représente, c’est génial pour les promoteurs de cette idée, jusqu’à 30% des véhicules d’une zone considérée.
Bien évidemment, les arguments initiaux (lutter contre la méchante pollution) sont aussi bidons que sont veules les motifs cachés des écolos derrière cette interdiction : comme le mentionne cet article bien renseigné, la pollution n’arrête pas de diminuer depuis des décennies dans les agglomérations sans ces ZFE grotesques, et ces dernières gesticulations n’améliorent en rien les tendances.
Il ne s’agit ici que de bouter le pauvre hors de la ville et d’user pour cela de moyens aussi vexatoires que possibles.
D’ailleurs, le peuple ne s’y est pas trompé lorsqu’on lui a effectivement demandé son avis, ce qui fut fait en 2023 par le Sénat : après une participation record (plus de 50.000 réponses complètes sur le site), 86% des particuliers et 79% des professionnels interrogés se sont opposés à la mise en œuvre des ZFE, notamment à cause des coûts prohibitifs des véhicules jugés « propres » (et pour cause, ils sont réservés à l’élite pas cracra).
En outre, la consultation a mis en lumière les risques d’exclusion sociale et de creusement des inégalités, notamment pour ceux résidant en périphérie des agglomérations ou dans les zones rurales, où l’accès à des alternatives à la voiture est limité.
C’est logique, puisqu’il s’agit de l’objectif recherché. Et l’avis du peuple fut donc consciencieusement bafoué, comme il se doit en République du Bisounoursland.
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KAIZEN: 1 an pour gravir l’Everest !
Moi, un jeune YouTuber de 21 ans qui ne pratique pas de sport.
Pendant 1 an, vous allez me suivre dans ce documentaire pour découvrir tout mon changement de vie afin d'atteindre ce rêve.
J'espère sincèrement que ce documentaire vous impactera autant qu'il a impacté ma vie.
Kaizen" est une philosophie de progression continue, consistant à s'améliorer chaque jour, pas à pas. Gravir l'Everest, un idéal qui semblait hors de portée mais qu'il a rendu possible en suivant plusieurs étapes. Le premier pas est de rêver, le deuxième est de partager ce rêve avec ses proches, car cela crée une responsabilité et un engagement. Ensuite, il faut se plier à une discipline rigoureuse, essentielle pour surmonter les obstacles et se renforcer mentalement. L'importance de l'entourage est soulignée : on ne réalise pas un grand rêve seul, mais en équipe, en s'entourant de personnes qui apportent des perspectives et des énergies complémentaires. Enfin, Kaizen c'est combattre ses peurs et agir malgré le doute. Chaque rêve est un chemin de progrès constant, où l’important est de devenir meilleur que soi-même, chaque jour.
« J'étais tout le temps dans le speed, dans les tournages, les vidéos, les écrans, et moi je me rends compte. Ca fait trois mois que je suis ici, on est matrixé, on est fou par nos téléphones. Là je suis déconnecté total et le téléphone c'est un poison, c'est une drogue. Alors bien sûr que tu peux être sur ton téléphone, il y a plein de truc cool à faire sur ton téléphone, mais il y a trop de moment où on est passif, à rien faire, à scroller dans le vide, à se rendre bête. Et je me compte dedans parce que je suis comme ça aussi. Imagine si tu prends tout ce temps pour poser ton téléphone et te dire moi aussi je vais faire ! Moi aussi je vais me mettre en mouvement, moi aussi je vais faire des choses... »
La maison est la nouvelle prison
Cette pandémie est terminée, mais les autorités britanniques semblent très désireuses d’en lancer une autre, politique cette fois, où divers ministères semblent aligner des propositions visant à maintenir le plus grand nombre possible de personnes à la maison.
Ces ministres semblent très optimistes quant aux capacités de surveillance de divers dispositifs portables, allant jusqu’à permettre le fonctionnement de « prisons virtuelles » (cette fois-ci pour de vrais criminels, et non pour la population en général prise dans des mesures de confinement).
Les responsables des soins de santé aimeraient que les gens s’occupent eux-mêmes de leur santé, dans la mesure du possible, et sont prêts à distribuer des dispositifs portables aux patients pour qu’ils puissent surveiller chez eux tous les aspects de leur vie, de la glycémie à la guérison du cancer ; et maintenant, la ministre de la justice Shabana Mahmood envisage des « prisons virtuelles ».
Quelle serait la différence entre l’assignation à résidence et ces « alternatives à la prison » ? La première est généralement prononcée pour des délits mineurs ou pour permettre aux détenus de purger les six derniers mois de leur peine dans ces conditions (« HDC », comme on l’appelle au Royaume-Uni, qui impliquent un certain niveau de surveillance technologique), tandis que l’autre est nouvelle et implique un nouveau rôle de la technologie, dans l’esprit de Shabana Mahmood.
Il existe aujourd’hui des balises GPS, des téléphones et des montres (tous « intelligents », c’est-à-dire tout à fait capables d’assurer une surveillance 24 heures sur 24 – mais la question de savoir si cela serait légal et dans quelles juridictions reste à éclaircir).
Pour Mahmood (et ceux qui sont à l’origine des politiques dont il est le porte-parole), la solution pour que les prisons manquent de place (tout comme les hôpitaux manquent apparemment de personnel et de capacité) est de faire en sorte que les gens purgent leur peine de plus de cinq ans à domicile.
Et, tout comme le travail à domicile semble faire l’objet d’un retour de bâton, au Royaume-Uni du moins, le fait de se soigner ou de s’emprisonner chez soi, en payant ses propres charges, etc. semble gagner du terrain.
Les travaillistes n’hésitent pas à « travailler » avec les conservateurs, en particulier sur des initiatives qui laissent perplexe, voire qui heurtent le bon sens.
« Théoriquement, un juge pourrait prononcer une peine d’assignation à résidence. Nous avons aujourd’hui l’occasion de remodeler et de redéfinir ce à quoi ressemble une peine en dehors d’une prison », a déclaré Mahmood.
Selon le Telegraph, Mahmood devrait confirmer David Gauke, « l’ancien ministre conservateur de la justice, à la tête de la révision des peines qui vise à garantir qu’il y aura suffisamment d’espace pour enfermer les criminels les plus dangereux, à encourager les délinquants à tourner le dos à la criminalité et à étendre les peines en dehors de la prison ».
Selon les opposants issus des rangs des défenseurs des droits civils et numériques, il s’agit là d’un nouvel exercice dystopique qui mérite d’être critiqué, notamment parce que le plan prévoit de s’inspirer des (autres) États autoritaires de surveillance qui espionnent leurs propres citoyens – peut-être simplement, pour l’instant, parce qu’ils le font de manière plus efficace que le Royaume-Uni.
Nous savons ce que tout cela dit de ces régimes autoritaires ordinaires, mais que nous apprend cette « ambition » sur les autorités britanniques ?
Selon le Sun, la question et le problème sont réels – le journal cite « un initié » qui affirme que le problème réel ou perçu de la surpopulation – telle que nous la connaissons aujourd’hui – des prisons, devrait se répercuter sur le reste de la société.
Si l’on en croit le rapport – qui cite un initié anonyme – « nous (le Royaume-Uni) devons tirer les leçons des États de surveillance qui espionnent leurs propres citoyens et utilisent les mêmes tactiques avec nos criminels ».
Cela peut paraître incrédule à ceux qui considèrent encore que les gouvernements comme celui du Royaume-Uni sont, en ce qui concerne les pratiques démocratiques, purs comme la neige.
Mais la réalité semble être que la position officielle se rapproche de plus en plus d’une situation où les prisons de « sécurité maximale » peuvent, en fin de compte, être installées n’importe où. Y compris au domicile d’une personne.
Souvenez-vous de l’époque où la technologie était une force au service du bien, et au service des personnes qui l’utilisaient.
Et maintenant, apparemment, oubliez cette époque.
« Les personnes soumises à des couvre-feux en détention à domicile sont en pratique soumises à une forme d’assignation à résidence, avec une étiquette à la cheville et un capteur à leur domicile, elles sont soumises à des couvre-feux, généralement pendant 12 heures par jour », a déclaré Mahmood.
« D’une certaine manière, les peines prononcées en dehors d’une prison peuvent être encore plus restrictives que la prison. »
Il convient de répéter qu’une fois que l’utilisation généralisée de la technologie de reconnaissance faciale comme mesure de surveillance est en place dans une société, cela signifie que tout le monde y est soumis – et pas seulement ceux qui sont actuellement traités comme des suspects et/ou des détenus condamnés.
Une fois mis en place et opérationnel, ce système peut très facilement être « reconverti » dans un certain nombre de scénarios, y compris la capture d’individus qui n’enfreignent aucune loi, mais qui sont simplement des dissidents politiques, idéologiques ou d’opinion.
PROPAGANDA la fabrique du consentement
Dans ce reportage, découvrez comment Edward Bernays a su créer l’illusion du libre arbitre en mettant des outils et techniques de manipulation de masses à disposition des états et des industries.
Souriez vous êtes manipulé... encore aujourd'hui.
SPIRITUALITÉ
Les signes de l’Apocalypse sont là : 2025 L’avènement du diable ?
Le 1er janvier 2025, Jean Molliné, Andrzej Linowiecki et Jean-Luc Robert étaient les invités de La Grande Émission, animée par Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde.
Jean Molliné, auteur engagé et ancien professeur de philosophie, est connu pour “Apocalypse : On n’a rien vu venir”, un ouvrage prophétique dénonçant les dérives sociétales et spirituelles contemporaines. Sans surprise, ce livre est boycotté par les grandes maisons d’édition. Il vient nous en parler lors de cette émission.
Andrzej Linowiecki est un écrivain et historien polonais spécialisé dans les mouvements d’opposition en Europe de l’Est, notamment ceux qui ont lutté contre le communisme. Il a écrit plusieurs ouvrages sur l’histoire de la Pologne, en particulier sur le mouvement Solidarnosc, et son rôle dans la chute du régime soviétique.
Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, “Neuro divers +”, explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, dévoilant les dangers de la marchandisation de la santé mentale.
Les prophéties de l’Apocalypse selon Saint-Jean prennent vie
Saint-Jean annonçait une inversion des valeurs, où le mal se substitue au bien. Aujourd’hui, des signes visibles, comme les cérémonies des Jeux Olympiques ou la reconstruction de Notre-Dame, illustrent cette prophétie. Le mal agit à visage découvert, cherchant légitimation et acceptation.
Pourquoi ce silence face au mal ?
Le mal avance masqué sous des idéaux séduisants tels que le progrès et la liberté. L’idéologie transgenriste, sous couvert d’inclusivité, s’attaque à l’identité humaine dès l’enfance. Les médias et élites, en ridiculisant les opposants, facilitent l’acceptation d’idées autrefois impensables.
Les architectes d’un nouvel ordre immoral
Des lobbies, institutions et loges orchestrent cette chute en attaquant éducation, culture et religion. La pédocriminalité commence à être banalisée dans certaines œuvres, tandis que des symboles occultes imprègnent les cérémonies publiques, habituant les masses à l’inversion des valeurs.
L’Apocalypse : réalité ou avertissement ?
Les crises actuelles – sociales, économiques et spirituelles – rappellent les fléaux prophétisés. Ce chaos, fabriqué pour désorienter les peuples, vise à effacer tout ordre divin. Pourtant, les textes sacrés indiquent des solutions : un retour aux valeurs chrétiennes, un refus de la passivité et une reconstruction morale.
Résister face au chaos
La résistance commence par la prise de conscience et le rejet des narratifs imposés. Il faut préserver les symboles chrétiens, transmettre les valeurs traditionnelles et s’unir pour contrer les propagateurs de ces idéologies destructrices.
Pour explorer ces enjeux et comprendre les stratégies en cours, plongez dans votre revue mensuelle Géopolitique Profonde.
Année 2025 : rien que du neuf !
Alors que les Années de 1 à 6 sont des périodes de révélation de soi, ou d’accomplissement matérialiste et des cycles favorables aux relations, les Années 7, 8 et 9 sont principalement d’ordre spirituel.
Ces trois dernières années permettent de s’élever et d’évoluer au-delà de ce qui semblait possible dans les six années précédentes !
Cette année est la dernière du cycle de neuf ans et la troisième et dernière des trois années spirituelles.
Si vous avez laissé passer l’Année 7 (la plus subtile des trois) et l’année 8 (avec son gros potentiel de transformation), il ne vous reste plus que cette année, l’Année 9, pour relancer votre évolution spirituelle et atteindre un sommet.
L’Année 9 est la plus cosmopolite, la plus universelle, la plus vaste qui s’ouvre sur l’infini.
C’est une période très favorable à l’expression de la créativité (3 fois 3 !), mais à condition que celle-ci contienne une bonne part d’ouverture au monde spirituel, ou nous dirons à « plus grand que soi », et non au petit égo, « roi » de son placard miteux !
Lâchez un peu le profane et ouvrez-vous au sacré durant cette période. Elargissez votre horizon ! Ne restez pas les deux pieds dans le même sabot !
Passez en revue les principaux secteurs de votre vie, et voyez tout ce qui pourrait passer à la vitesse supérieure durant cette période.
Apportez du 9 dans ces secteurs de vie !
Faites preuve d’ouverture d’esprit !
Et, pour entamer cette nouvelle année dans l’état d’esprit du défi et de l’expansion de conscience que propose cette Année 9, nous vous confions une histoire à partager…
Une histoire… une prophétie
L’histoire commence dans les années ‘94/’95 au moment où Internet est devenu « grand public » … et elle se développe sur 35 ans environ.
[...]
Agni Parthene / Αγνή Παρθένε
Agni Parthene, rendu « O Vierge pure », est un hymne marial grec composé par saint Nectaire d'Égine à la fin du XIXe siècle, publié pour la première fois dans son Theotokarion.
Dans les églises orthodoxes, il est considéré comme paraliturgique et ne peut donc être utilisé qu'en dehors des services liturgiques. Bien qu'il soit souvent interprété par certaines chorales comme récessional après la conclusion de la Divine Liturgie pendant la vénération de la croix et la réception de l'anti-doron, il n'est pas rare qu'il soit utilisé dans les églises orthodoxes en dehors des services liturgiques.
Vienna Philharmonic – Barber: Adagio for Strings, Op.11
Cette œuvre est en quelque sorte considérée comme un maximum de nostalgie. Elle est jouée chaque fois qu'il faut faire le deuil de quelque chose.
Faisons deuil de notre passé et osons avancer dans Sa lumière, car Il est né un 25 décembre pour toute l'humanité.
Poutine : Le bal des vampires se termine
Le « milliard doré », a concrètement, parasité les autres peuples pendant des siècles, insiste-t-il
« Les élites se remplissaient le ventre de chair humaine et se remplissaient les poches d’argent depuis des siècles»,
« Ils ont mis en pièce les malheureux peuples d'Afrique, ils ont exploité, déchiré l'Amérique latine, exploité les nations d'Asie. Personne n'a oublié cela.»
« Le bal des vampires se termine »
TRAVAIL
Julian Assange parle, le Conseil de l’Europe écoute et approuve
La parole de Julian Assange fut forte et précise lors de son audition par la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le 1er octobre à Strasbourg. Le journaliste australien est combatif, pleinement lucide, malgré les quatorze années de persécution et de privation de liberté qu’il vient de subir. Il n’est pas sorti indemne du martyre que lui a infligé Washington, mais il a tenu bon et semble sur la voie du rétablissement.
S’appuyant sur le très bon rapport de la représentante islandaise Thórhildur Sunna Ævarsdóttir (membre du Parti pirate), la commission avait émis un avis clair et pertinent sur le cas Assange, notamment quant à la nature politique de la persécution. Le texte accuse sans détour les États-Unis et le Royaume-Uni, demandant des actions, à la fois sur l’usage de l’Espionage Act et les pratiques en matière d’extradition.
Le 2 octobre, la résolution intitulée « La détention et la condamnation de Julian Assange et leurs effets dissuasifs sur les droits humains » a été débattue en séance plénière dans l’hémicycle et finalement adoptée par 88 voix pour, 13 contre et 20 abstentions (voir le détail du vote). C’est une avancée politique, diplomatique et symbolique importante. Le Conseil de l’Europe juge que Julian Assange était bel et bien un prisonnier politique au Royaume-Uni.
À noter que seuls trois des dix-huit représentants français ont participé au vote, ils ont tous voté en faveur de la résolution. Il s’agit des députés LFI Emmanuel Fernandes et Anne Stambach-Terrenoir, et du sénateur PS Didier Marie.
Le Royaume-Uni est membre du Conseil de l’Europe, qui est une institution réunissant 46 pays européens totalement distincte de l’Union européenne et donc non concernée par le Brexit. Les États-Unis y ont le statut de pays observateur. Il est peu probable que les deux États les plus impliqués dans la persécution de Julian Assange admettent sur le champ leur responsabilité et procèdent dans la foulée aux réformes recommandées par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, mais le rapport et le vote constituent une étape majeure.
Le combat de Julian Assange et de ses soutiens est reconnu comme légitime et salutaire par une institution internationale. Cela vient s’ajouter aux avis qui avaient été émis par différentes composantes de l’Organisation des Nations unies (ONU). C’est un travail pour l’histoire. Mais au-delà de la nécessité de faire reconnaître la réalité de la persécution politique qui a eu lieu, il faut empêcher que cela puisse se reproduire, contre un autre journaliste, un lanceur d’alerte, etc. Il est à craindre que l’intimidation que Washington cherchait à exercer sur la presse et les sources par la traque du fondateur de WikiLeaks ait déjà produit ses effets, mais il n’est pas trop tard pour protéger le droit d’informer (et donc d’être informé).
Lors de son audition, Julian Assange a clairement dit qu’il voulait, à travers le retour sur son cas, protéger les autres journalistes. Il a d’ailleurs mentionné à plusieurs reprises Gaza et le sort des journalistes palestiniens. Depuis le 7 octobre 2023, 174 d’entre eux ont été tués par l’armée israélienne, souvent ciblés délibérément.
Nous avons collectivement obtenu la libération de Julian Assange, il nous faut maintenant nous appuyer sur cette grande et belle victoire pour défendre et promouvoir le type de journalisme pratiqué par WikiLeaks, et ainsi lutter plus efficacement contre les injustices qu’il permet de dévoiler.
« Je veux être tout à fait clair. Je ne suis pas libre aujourd’hui parce que le système a fonctionné. Je suis libre aujourd’hui après des années d’incarcération parce que j’ai plaidé coupable d’avoir fait du journalisme. J’ai plaidé coupable d’avoir cherché à obtenir des informations auprès d’une source. J’ai plaidé coupable d’avoir obtenu des informations auprès d’une source. Et j’ai plaidé coupable d’avoir informé le public de la nature de ces informations. Je n’ai plaidé coupable d’aucun autre chef d’accusation. »
« La criminalisation des activités de collecte d’informations est une menace pour le journalisme d’investigation partout dans le monde. J’ai été formellement condamné par une puissance étrangère pour avoir demandé, reçu et publié des informations véridiques sur cette puissance alors que j’étais en Europe. »
« La question fondamentale est simple : les journalistes ne devraient pas être poursuivis pour avoir fait leur travail. Le journalisme n’est pas un crime ; c’est un des piliers d’une société libre et informée. »
« Dans mon travail, je me suis efforcé d’être rigoureusement exact. Je pense que l’exactitude est essentielle. Les sources primaires sont essentielles. Mais il y a un domaine dans lequel je suis un militant et où tous les journalistes doivent être des militants. Les journalistes doivent être des militants de la vérité. »
« Lorsque j’ai fondé WikiLeaks, j’étais animé par un rêve simple : éduquer les gens sur la façon dont le monde fonctionne afin que, par la compréhension, nous puissions faire advenir quelque chose de meilleur. »
« Je voudrais simplement remercier toutes les personnes qui se sont battues pour ma libération et qui ont compris, ce qui est important, que ma libération allait de pair avec leur propre libération. »
L’enfer méconnu d’OnlyFans
Le nouvel Eldorado de l’argent facile
Depuis quelques années, les plateformes comme OnlyFans et Mym connaissent une ascension fulgurante, en particulier auprès des jeunes générations. Ces sites se sont imposés comme de véritables piliers d’un nouveau modèle économique qui mêle réseaux sociaux et monétisation de contenus intimes. Leur succès repose sur un concept simple mais efficace : permettre à tout un chacun, influenceurs ou anonymes, de partager des contenus exclusifs à caractère intime ou sexuel, en échange d’une rémunération. Pour beaucoup, c’est un moyen rapide de gagner de l’argent sans avoir besoin de passer par des intermédiaires traditionnels, comme l’industrie pornographique.
Ce phénomène est soutenu par une culture numérique où la visibilité et la mise en scène de soi sont devenues des atouts majeurs. Sur OnlyFans, les créateurs de contenu peuvent directement capitaliser sur leur popularité en vendant des photos ou des vidéos explicites à leurs abonnés. Cette relation directe entre créateurs et consommateurs a permis à des milliers de personnes de transformer leur image personnelle en une véritable source de revenus. Dans certains cas, cela a même conduit à des fortunes conséquentes, ce qui explique pourquoi ces plateformes attirent de plus en plus d’influenceurs.
Le succès de ces plateformes repose également sur une glorification de la culture de l’instantanéité et de l’argent facile. Le principe de l’abonnement, où les fans payent pour avoir accès à du contenu exclusif, crée une dynamique de demande constante et nourrit le désir de nouveauté chez les utilisateurs. Ce modèle, associé à la viralité des réseaux sociaux, a permis à des personnalités issues de TikTok, Instagram ou encore YouTube de rapidement franchir le pas et de rejoindre ces plateformes pour monétiser leur notoriété.
Pourquoi est-ce problématique ?
La situation est d’une gravité alarmante, car un tiers des utilisateurs de ces plateformes sont des mineurs, ce qui signifie que des millions de jeunes sont exposés à des contenus profondément inappropriés et immoraux. Le cas de Pure Human Soul, une youtubeuse de 27 ans qui crée du contenu incestueux avec sa propre mère, représente un exemple frappant de la manière dont les dynamiques familiales privées sont détournées pour devenir des véritables affaires incestueuses. Ce modèle de normalisation perverse des relations familiales s’enracine progressivement dans notre société, au point où ce qui devrait rester privé devient un produit commercial.
Dans le prolongement de cette tendance inquiétante, les sites pornographiques eux-mêmes ne sont pas en reste. Depuis quelques années, une nouvelle catégorie de vidéos gagne en popularité, mettant en scène des scénarios fictifs impliquant des relations intimes entre membres « proches » de la famille, comme des belles-sœurs ou beaux-frères. Ce type de contenu, qui joue sur l’ambiguïté morale et le caractère incestuel, banalise encore davantage l’idée de transgression des frontières familiales en la rendant attrayante et accessible. L’objectif est de susciter un mélange de curiosité malsaine et de voyeurisme, ce qui crée un terrain fertile pour une désensibilisation progressive à l’égard de ce qui devrait être des tabous sociaux inébranlables.
Quand l’argent efface les limites de la moralité
Nous assistons à un phénomène qui rappelle tristement Sodome et Gomorrhe. L’industrie du contenu pour adultes, que ces plateformes alimentent, génère des milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année. Derrière ces profits faramineux se cache une dérive morale inquiétante, où l’argent devient la seule mesure de la réussite, au mépris des conséquences sur les jeunes et la société.
Ces plateformes renforcent l’idée que tout peut être consommé, y compris les liens familiaux, créant ainsi une normalisation pernicieuse de comportements déviants. Cela contribue à un environnement où la moralité est mise à mal au profit de l’audience et du gain financier, laissant les jeunes sans repères face à des contenus qui brouillent les lignes entre la réalité et la fiction, l’acceptable et l’inacceptable.
Elles ne se contentent pas de proposer une manière pour les créateurs de gagner de l’argent, elles participent à un phénomène plus large de sexualisation de la société. En offrant une vitrine quasi-légitime à ces pratiques, elles contribuent à leur normalisation. Qu’il s’agisse de vidéos à caractère incestueux ou de contenus explicitement pornographiques, OnlyFans et consorts permettent de contourner les garde-fous moraux qui existaient encore il y a quelques années.
Donbass : la 4ème vie d’Erwan Castel
[Boris Karpov] Erwan Castel bonjour, beaucoup de nos lecteurs vous connaissent de nom et de réputation. D’abord une petite précision, nous avons des divergences sur certains points géopolitiques, mais nous retrouvons sans aucun doute sur le patriotisme Russe, nous parlerons donc de la situation en Russie et de ce qui concerne la Russie.
Vous avez été l’un des premiers français à venir au Donbass en 2014. Non pas pour brasser de l’air comme beaucoup d’autres français cherchant à se faire connaitre mais, humblement, pour défendre vos convictions de la manière la plus courageuse qui soit, en vous engageant dans les forces armées du Donbass. D’autres français ont fait de même, la plupart sont repartis parfois dans des conditions disons “honteuses”, vous avez combattu de 2014 à 2022 quand vous avez été grièvement blessé et avez été amputé d’un bras. Vous êtes maintenant citoyen russe.
Alors d’abord cette question que beaucoup vont se poser, vous avez payé très cher votre engagement, vous n’avez pas de regret ? Si c’était à refaire, le referiez-vous ?
Merci tout d’abord de m’inviter à ce dialogue. Je suis arrivé dans le Donbass fin janvier 2015 après m’être initialement engagé sur le front de l’information dès le mois de novembre 2013 pour dénoncer la révolution colorée du Maïdan dont le coup d’Etat néo-nazi final nous a conduit de la guerre du Donbass à la guerre russo-ukrainienne et je crains que cela ne s’arrête pas là. À l’issue des massacres d’Odessa (2 mai 2014) de Marioupol (9 mai 2014) et de Lougansk (2 juin 2014), j’ai décidé de clôturer mon activité de guide expédition en Guyane et de rejoindre physiquement la rébellion Donbass.
Non je ne regrette rien malgré les blessures, les déceptions et les déboires inevitables subis dans mon engagement radical. Si c’était à refaire, je le referai sans hésiter en trouvant le moyen de venir plus tôt et surtout en évitant les français venus s’échouer en Russie.
Lorsque vous êtes arrivé en 2014, la Russie aidait les forces du Donbass en matériel, et ce n’est qu’en 2022 qu’elle est intervenue militairement avec l’Opération Militaire Spéciale (SVO). Pensez-vous que la Russie aurait dû intervenir plus tôt ? Que pensaient, en 2014 et jusqu’en 2022, les citoyens du Donbass à ce sujet ? Et que pensaient les militaires engagés comme vous, sur ce sujet ?
La Russie a effectivement soutenu les séparatistes du Donbass. Politiquement très fortement, Économiquement suffisamment pour permettre la création de deux États de droit à Donetsk et Lougansk, militairement juste pour permettre à leurs milices de tenir tête aux attaques terrestres menées sur la ligne de front.
Je ne suis pas en mesure de juger les choix de Moscou car je n’ai pas connaissance de tous les paramètres qui les ont motivé à cette époque mais on peut effectivement regretter que la Russie ait tardé à intervenir alors que dès 2015 il était évident que les accords de Minsk n’étaient qu’une mascarade pour permettre aux ukro-atlantistes de mieux preparer une nouvelle escalade à dimension régionale. Et lorsqu’on me rétorque que la Russie avait également besoin de temps pour se réarmer et se préparer à l’inévitable conflit qui fait rage, je réponds que le délai des rapports des forces entre 2015 et 2022 n’a pas vraiment changé compte tenu que pendant cette période les forces ukrainiennes se sont considérablement modernisées, normalisées et entraînées grâce aux aides et la présence exponentielle de l’OTAN.
Mais avec des “si” il est trop facile de refaire l’Histoire et de juger. La conduite politique, diplomatique et militaire d’une crise extrême comme la guerre du Donbass ne se fait pas sans sacrifice et erreurs qui parfois sont lourdes de conséquences comme par exemple l’abandon en septembre 2014 de l’offensive républicaine sur une ville Marioupol très faiblement défendue (pour des arrangements diplomatico – économiques), et qu’il a fallu finalement libérer au printemps 2022 au prix de 10 000 tués environ. On pourrait multiplier à l’infini ces “regrets” mais cela ne sert à rien de se lamenter, le plus important est d’aller de l’avant et essayer de ne pas répéter les erreurs du passé.
Pour résumer et répondre à votre question : oui la Russie aurait dû intervenir plus tôt dans le Donbass – comme elle l’a fait en Crimée à cause de l’enjeu géostratégique majeur et vital pour la défense russe de la base de Sébastopol –
Mais cela n’aurait probablement pas évité à moyen terme cette confrontation radicale entre la Russie et l’OTAN qui arrive à grands pas.
De 2015 à 2022, et même après, j’ai découvert avec admiration la capacité de résilience de cette population du Donbass victime de bombardements criminels quotidiens ainsi que sa fidélité infaillible envers la Russie et sa confiance inébranlable en ses choix politiques et diplomatiques parfois difficiles, comme la non reconnaissance du premier référendum de 2014.
Concernant les militaires beaucoup regrettaient le manque de moyens pour réaliser les missions sur le front comme par exemple des moyens d’observation thermique ou la formation moderne des cadres. Nous nous sentions parfois bridés tout en étant convaincus que nous ne serions jamais abandonnés par la Russie, tout en cultivent entre nous cet esprit du grognard qui n’entache pas la discipline et le culte de la mission.
Les améliorations et la normalisation lancées avec la création de la Garde Républicaine sont arrivées progressivement dès 2016 au sein du Corps de défense qui lui a succédé avec l’avantage moral de voir se conserver au sein des soldats du front cet esprit des milices initiales qui soudent bien plus fortement que la discipline formelle : l’esprit de famille et l’Union des Peuples, ce que j’ai personnellement vécu pendant 7 ans au sein de la brigade internationale “Piatnashka”.
Comment a été vue l’intervention de la Russie en 2022 par les citoyens du Donbass ?
L’intervention russe fin février 2022 a été perçue par la population comme un immense soulagement et une quasi libération de 10 années de souffrances, même si le déroulement des opérations ne les a pas encore totalement éradiqué et que le risque d’une guerre mondiale plane encore plus fortement au dessus des têtes.
A l’époque nous suivions avec attention les réunions autour de la proposition russe adressé à Washington d’un traité de sécurité collective en Europe fondé sur un bon sens qui devrait être commun. Puis dans un enchaînement rapide il y a eu le rejet sans surprise de cette proposition par les occidentaux et une escalade militaire violente de la part de forces ukro-atlantistes qui depuis 1 an s’accumulaient sur le front du Donbass.
Le réaction russe de la reconnaissance des républiques populaires de Donetsk et Lougansk (enfin!) accompagnées d’accords de défense mutuelle a galvanisé les esprits qui ont exprimé un enthousiasme unanime et l’intervention russe a été accueillie comme la fin d’un cauchemar que beaucoup (sauf moi et quelques réalistes froids) pensaient imminente.
A cette époque j’accompagne sur le terrain une équipe de TF1 emmenée par Liseron Boudoul (une des rares reporters occidentales méritant encore le qualificatif de journaliste) et qui devait par la suite voir son honnête intellectuelle et son éthique professionnelle être sanctionnées par sa direction aux ordres d’une doxa russophobe violant radicalement la charte de Munich. Lorsque qu’elle me demande au cours d’un entretien filmé le 2 mars combien de temps cette guerre allait durer je lui ai répondu sans hésiter “minimum 3 ans” alors que la majorité des courtisans et experts pro-russes de salon péroraient qu’entre 3 semaines et 3 mois l’Ukraine bandériste serait vaincue.
Aujourd’hui, lorsque je regarde les nécrologies militaires et civiles de chaque côté du front, j’eusse préféré m’être trompé…. Hélas !
Dans le Donbass, malgré les pertes terribles de 2022 subies par les corps d’armée de Donetsk et Lougansk et les massacres de civils provoqués par les bombardements ukro-atlantistes, le moral global des populations du Donbass reste inchangé. L’enthousiasme du printemps 2022 redonner sa place à la résilience héroïque des familles et des volontaires qui soutiennent à chaque instant les soldats libérant difficilement leurs libertés et leurs territoires russes. Cela dit le peuple du Donbass dans l’intimité de son engagement radical pour la Russie reste réaliste et critique amèrement ceux qui par overdose de propagande font et refont les mêmes erreurs que lorsqu’ils ont envoyé les opérations militaires russes “se prendre les pieds dans le paillasson” d’une Ukraine complètement formatée depuis des années par une propagande occidentale et préparée par l’OTAN à se sacrifier pour les intérêts de l’Oncle Sam.
Le plus dur est devant nous car l’ennemi aujourd’hui n’est plus le pouvoir de Kiev mais l’OTAN dans son ensemble.
La raison donnée par le Président Poutine au SVO a été “la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine”. Comment, en termes très concrets, voyez vous cet objectif ? Prendre la totalité de l’Ukraine ? Se contenter du Donbass russophone ? Avec une “zone tampon” jusqu’à la frontière polonaise ?
En terme de communication il est fort dommage que la Russie ne soit pas à la hauteur des valeurs, des principes et du bon sens commun qu’elle défend.
Concernant les objectifs déclarés, “dénazification” et “démilitarisation” ils sont à la fois réels et légitimes mais aussi trop simplistes et populistes. Lorsque le président Poutine explique depuis le discours de Munich en 2007 jusqu’aux conditions d’éventuelles négociations avec Kiev que l’Ukraine doit rester neutre entre l’Est et l’Ouest et en aucun cas intégrée l’OTAN, c’est selon moi l’objectif prioritaire des opérations militaires spéciales russes de 2022 ce qui non seulement peut être compris par le peuple et surtout ne le fait pas s’interroger comme le jour où des dizaines de prisonniers nazis du bataillon Azov capturés au prix de lourdes pertes lors de la “dénazification” de Marioupol sont échangé quelques semaines plus tard contre l’oligarque ukrainien pro-russe Medvedchouk.
Aujourd’hui il faut être honnête et cohérent avec ceux à qui ont demandé sueur et sang. Et si on prétend qu’aujourd’hui la Russie est en guerre contre l’OTAN, ce qui est une réalité de plus en plus directe, alors l’objectif doit être la défaite de l’OTAN ou au pire son retrait de tous les pays frontaliers de la Fédération de Russie, au même principe de bon sens que JFK avait demandé en 1962 le retrait du Pacte de Varsovie, représenté par des bases russes, de l’île de Cuba.
Sinon pour être réaliste, côté “démilitarisation” et malgré les pertes énormes subies, l’armée ukrainienne est plus puissante qu’en 2021 avec plus de moyens sophistiqués, autant de combattants formés et des réserves encore importantes (pour le moment), et côté “dénazification” si les héraut de l’idéologie bandériste de 2014 ont largement diminué, leur héritage russophobe est toujours actif, surtout depuis qu’ils ont été pour beaucoup dispersés au sein d’unités régulières. Dans le domaine politique je suis persuadé que les bandéristes l’ont simplement un peu plus mis en veilleuse pour ne pas froisser les donateurs occidentaux droitdelhommistes.
À cheval sur ces 2 objectifs militaires russes on voit arriver en Ukraine de plus en plus de combattants mercenaires issus des milieux néo-nazis étrangers.
La Russie qui mène depuis bientôt 2 ans une guerre d’attrition efficace doit maintenant “passer à la vitesse supérieure” avant que le facteur “temps” ne profite aussi à l’ennemi comme par exemple pour la formation opérationnelle de ses nouvelles brigades ou pilotes.
[...]
Une expérience effrayante” : Le Danemark veut taxer les émissions du bétail
Alors que le Danemark s’apprête à devenir le premier pays au monde à taxer les agriculteurs pour les gaz à effet de serre émis par leur bétail, les critiques affirment que le véritable objectif est de consolider le contrôle de l’approvisionnement alimentaire et de passer à une “alimentation pharmaceutique” contrôlée par les entreprises.
Le Danemark est sur le point de devenir le premier pays au monde à taxer les agriculteurs pour les gaz à effet de serre émis par leur bétail, grâce à un accord conclu le 24 juin entre le gouvernement danois et les représentants de l’industrie agricole et des syndicats.
La taxe, qui vise spécifiquement les émissions de méthane des vaches, des porcs et des moutons, entrera en vigueur en 2030, sous réserve de l’approbation finale du Parlement danois, a rapporté l’Associated Press (AP).
À partir de 2030, les agriculteurs devront payer une taxe de 300 couronnes (environ 43 dollars) par tonne d’équivalent dioxyde de carbone. Ce montant passera à 750 couronnes (108 $) d’ici 2035. Après une déduction fiscale de 60 %, les montants respectifs seront de 120 couronnes (17,30 $) et 300 couronnes.
CNN, citant le “think tank vert” danois Concito, a rapporté que les vaches laitières danoises émettent en moyenne 5,6 tonnes (6,2 tonnes américaines) d’équivalent CO2 par an. Il en résulterait une taxe de 672 couronnes par vache (96 dollars) en 2030 et de 1 680 couronnes (241 dollars) en 2035.
Les émissions respectives de toutes les vaches danoises s’élèvent en moyenne à 6,6 tonnes d’équivalent CO2 par an, selon l’AP, qui rapporte que le gouvernement danois vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays de 70 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici à 2030, citant le ministre de la fiscalité Jeppe Bruus.
Selon CNN, le produit de la taxe sera utilisé pour soutenir la transition écologique de l’industrie agricole au cours des deux premières années, y compris l’investissement de 40 milliards de couronnes (3,7 milliards de dollars) pour des mesures telles que la reforestation et l’établissement de zones humides.
Après deux ans, la taxe sera “réévaluée”.
Le Danemark est un important exportateur de viande de porc et de produits laitiers, selon CNN. L’agriculture est la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre du pays. L’AP rapporte qu’en juin 2022, le Danemark comptait près de 1,5 million de vaches.
La taxe encouragera les agriculteurs à rechercher des solutions pour réduire les émissions
Les partisans de la taxe soulignent que le Danemark est le premier pays à adopter une telle politique, la qualifiant d’étape vers une plus grande durabilité environnementale.
“Nous ferons un grand pas vers la neutralité climatique en 2045”, a déclaré M. Bruus.
“Nous investissons des milliards dans la plus grande transformation du paysage danois de ces derniers temps”, a déclaré le ministre danois des affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dans un communiqué cité par CNN. “Dans le même temps, nous serons le premier pays au monde à appliquer une taxe (sur le carbone) à l’agriculture.
Selon Torsten Hasforth, économiste en chef de Concito, “l’objectif de la taxe est d’inciter le secteur à chercher des solutions pour réduire les émissions”, rapporte CNN. M. Hasforth a fait remarquer que les agriculteurs pourraient, par exemple, modifier les aliments qu’ils utilisent, dans le cadre de leurs efforts de réduction des émissions.
La Société danoise pour la conservation de la nature a qualifié la taxe de “compromis historique”, dans des propos cités par l’AP. La présidente de l’organisation, Maria Reumert Gjerding, a déclaré : “Nous sommes parvenus à un compromis sur une taxe sur le CO2, qui jette les bases d’une industrie alimentaire restructurée, y compris de l’autre côté de l’horizon 2030”.
Ben Lilliston, directeur des stratégies rurales et du changement climatique à l’Institut pour l’agriculture et la politique commerciale, a déclaré à PBS NewsHour que les émissions de méthane constituaient “un énorme problème… un énorme défi”. Selon lui, si le méthane reste moins longtemps dans l’atmosphère que le CO2, il est “environ 80 fois plus puissant”.
“Si vous réduisez le méthane, vous pouvez obtenir des résultats à plus court terme et nous donner un peu plus de temps pour réduire les émissions de dioxyde de carbone”, a déclaré M. Lilliston.
La taxe carbone imposée aux agriculteurs est une “expérience effrayante”.
La taxe carbone du Danemark a été adoptée malgré les récentes manifestations d’agriculteurs dans toute l’Europe, notamment à Bruxelles, capitale de facto de l’Union européenne (UE) et centre de décision politique de l’UE.
Les agriculteurs ont exprimé leurs griefs à l’égard des nouvelles réglementations environnementales et de la mainmise des entreprises sur l’agriculture européenne.
Ces dernières années, des États membres de l’UE tels que l’Irlande et les Pays-Bas ont également mis en œuvre des plans visant à limiter l’agriculture et à abattre le bétail, ce qui a donné lieu à des manifestations dans ces pays.
La Nouvelle-Zélande a prévu d’adopter une taxe sur le carbone, qui devrait entrer en vigueur en 2025. La taxe, adoptée par le précédent gouvernement de centre-gauche du pays, a été abrogée le mois dernier par la nouvelle coalition gouvernementale de centre-droit de la Nouvelle-Zélande, selon l’AP.
La nouvelle taxe danoise sur le carbone fait l’objet de critiques, certains experts estimant qu’elle constitue une charge supplémentaire pour le secteur agricole, en particulier pour les petits exploitants.
CNN a cité l’association danoise des agriculteurs Bæredygtigt Landbrug, qui a qualifié la nouvelle politique d'”expérience effrayante”.
Peder Tuborgh, PDG d’Arla Foods, la plus grande entreprise laitière d’Europe, a déclaré à CNN que la nouvelle taxe était “positive”, mais que les agriculteurs qui “font vraiment tout ce qu’ils peuvent pour réduire les émissions” devraient en être exemptés.
Dans des remarques partagées avec The Defender, Catherine Austin Fitts, fondatrice et présidente du Solari Report, a déclaré : “Les émissions sont une histoire de couverture pour réaliser les étapes du ‘Going Direct Reset‘ des banquiers centraux”.
Selon Fitts, l’objectif de cette “réinitialisation” est de “consolider le contrôle de l’approvisionnement alimentaire, en passant à la “Pharma Food” contrôlée par les entreprises, et de déplacer la disponibilité de l’énergie de la population générale pour alimenter un réseau de contrôle électrique qui fournira l’IA[intelligence artificielle], la robotique, les cartes d’identité numériques et un système financier entièrement numérique“.
“Nous échangeons des aliments frais et la liberté contre des camps de concentration numériques et de la viande produite en laboratoire”, a déclaré Mme Fitts. À Wall Street, nous avions l’habitude d’appeler cela un “mauvais commerce”.
D’autres critiques ont déclaré au Défenseur que la nouvelle taxe du gouvernement danois a moins à voir avec la protection de l’environnement et la réduction des émissions qu’avec la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et des objectifs d’entités mondiales telles que le G20 et le Forum économique mondial (WEF).
Meike Terhorst, avocate et activiste néerlandaise, a déclaré au Defender :
“Je pense que ces mesures n’ont rien à voir avec la durabilité, mais avec le pouvoir. Un groupe d’entreprises, les soi-disant mondialistes/banques/investisseurs, comme le WEF, travaillent ensemble avec des gouvernements, comme le G20, et ensemble ils peuvent forcer les petits agriculteurs à quitter leurs terres”.
Tim Hinchliffe, rédacteur en chef de The Sociable, estime que les petites exploitations agricoles seront les plus touchées par la nouvelle taxe.
Les petits agriculteurs seront les premiers à disparaître, et leurs terres seront très probablement utilisées pour abriter diverses initiatives dites “vertes”, telles que des laboratoires de fausse viande, des hectares de panneaux solaires et d’éoliennes à perte de vue, de nouveaux centres de données d’ IA qui nécessitent des tonnes d’eau, d’énergie et de terres, et peut-être même des centrales nucléaires pour alimenter ces centres de données”, a-t-il déclaré.
De même, Terhorst a déclaré que l’objectif est de “fermer les petits agriculteurs dans le cadre de l'”Agenda 2030” – les ODD de l’ONU – ou du programme de prise de contrôle par les entreprises.”
Selon M. Terhorst, cet agenda vise à “garantir que les petits exploitants agricoles soient retirés de la terre et remplacés par une agriculture “numérique””, c’est-à-dire à “remplacer la viande et le lait par des aliments ou du lait à base d’insectes fabriqués en usine et par de la viande cultivée en laboratoire“.
Les critiques ont également remis en question les affirmations selon lesquelles des politiques telles que la taxation du carbone contribuent à promouvoir la “durabilité”.
“Lorsque les mondialistes non élus du WEF et de l’ONU parlent de durabilité, ils n’entendent pas par là l’autosuffisance de l’individu. Ce n’est pas du tout ce qu’ils veulent. Ils veulent s’assurer un contrôle, une influence et un pouvoir durables pour les décennies à venir”, a déclaré M. Hinchliffe :
“À mon avis, le véritable objectif est de prendre le contrôle de terres agricoles de premier choix et de taxer les agriculteurs pour qu’ils disparaissent. Lorsque les taxes deviennent trop élevées et que les agriculteurs ne peuvent plus suivre, des entités publiques et privées interviennent pour prendre le contrôle des terres.
“S’ils croyaient vraiment que les animaux de ferme flatulents étaient responsables du climat, ils n’auraient qu’à planter davantage d’arbres pour absorber le carbone, et leur crise imaginaire serait résolue, mais ils ne le font pas parce que ce qu’ils recherchent vraiment, c’est l’accaparement des terres, l’argent, et le contrôle total de nos systèmes alimentaires”.
Selon M. Hinchliffe, les organisations mondiales visent également à modifier les habitudes humaines, y compris la consommation de viande. Il a dit :
“Sur le plan nutritionnel, des groupes comme le WEF et l’ONU veulent que nous mangions moins de viande et plus d’insectes, ce qui ne fera que nous rendre plus faibles et plus dociles en tant qu’espèce au fil du temps.
“En cas d’épidémie ou de contamination, les citoyens du monde entier souffriront parce qu’il n’y aura pas d’alternative. Les agriculteurs locaux auront disparu à cause des taxes sur le carbone et de l’accaparement des terres.
“L’industrie de la viande biologique a été organisée et financée par les investisseurs et les banques qui font partie du WEF”, a déclaré M. Terhorst. “Si nous voulons devenir durables, nous devons limiter les pouvoirs des investisseurs et du WEF et soutenir les petits agriculteurs.
M. Hinchliffe a ajouté : “Si les taxes sur le carbone ne parviennent pas à étouffer complètement l’esprit humain, elles prévoient déjà de taxer à peu près tout le reste de la nature, y compris l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et le sol même sur lequel nous marchons”.
Pourquoi tant d’agriculteurs se suicident-ils ?
Basta! : Les études concluent à une surmortalité par suicide des exploitants agricoles par rapport à la population générale. Le risque est par exemple trois fois plus élevé chez les agriculteurs que chez les cadres. Pourquoi les agriculteurs se suicident-ils plus que les autres catégories socio-professionnelles ?
Dominique Jacques-Jouvenot : L’argument économique, le fait de ne pas gagner sa vie, fait partie des facteurs de sur-suicide. Mais d’autres facteurs reviennent régulièrement dans les entretiens menés avec les familles de suicidés. Les proches disent beaucoup : « De toute façon il avait peur de ne pas y arriver ».
Ce qui est ici en question c’est le rapport à l’école. On entre dans le métier en délaissant une part des savoirs qui, aujourd’hui, sont nécessaires pour faire fonctionner une exploitation : la comptabilité gestion et les demandes de subventions notamment. Beaucoup d’agriculteurs ne se sentent pas capables de faire face à tout ce travail administratif qu’ils appellent tous « la paperasserie ».
L’autre aspect est que ceux qui se suicident sont plutôt sous-diplômés par rapport à la population des jeunes en formation. Ils sont aussi souvent sans conjointe ou sans femme à la maison – dans le cas où la mère est décédée par exemple. Or, ce sont elles qui, généralement, gèrent le fonctionnement de l’entreprise. Se retrouver sans personne pour faire ce travail administratif et être peu diplômé, sont deux éléments très importants dans le passage à l’acte. Sans parler des conflits intrafamiliaux : des pères qui ne veulent pas laisser leur place, ce qui fait que le jeune n’arrive pas à trouver la sienne, les difficultés de cohabitation entre belle mère et belle fille... Les facteurs sont pluriels.
Cela n’a donc pas dû vous étonner qu’une des principales revendications de la crise agricole soit une demande de simplification ?
J’étais sociologue des professions et c’est un aspect qu’on retrouve dans tous les métiers. Qui n’a pas déjà dit : « Je n’ai pas fait ce métier là pour faire des papiers ou remplir des dossiers ». Les paysans ne sont pas différents des autres sur ce point. Mais jusqu’à maintenant, les femmes ou les conjointes s’occupaient souvent de la partie administrative. Ce sont les hommes qui, en général, n’arrivent plus à suivre le fonctionnement de l’exploitation.
On a fait des enquêtes où les femmes racontent comment elles apportent le courrier à leur mari ou à leur fils au moment des repas. Elles leur donnent les papiers entassés sur la table de la cuisine en disant « regardez, ça ne va plus ». Et elles savent que les hommes vont leur dire « débrouille toi » jusqu’à ce que ce soit la catastrophe. Il apparaît régulièrement qu’un agriculteur se soit suicidé après que sa femme avait décidé de travailler à l’extérieur, parce qu’elle en avait assez de faire le travail d’administration de l’exploitation.
Les études montrent que le suicide des petits éleveurs est deux fois plus élevé que les grands céréaliers. Fait-on face à des inégalités sociales entre agriculteurs face au suicide ?
C’est évident. Il y a vraiment une différence dans les revenus, y compris dans la nouvelle PAC (politique agricole commune). Les gros exploitants sont 20 % de la population des agriculteurs à toucher 80 % des subventions européennes, ce qui est un facteur d’inégalités absolu.
La moitié des fermes françaises sont dirigées par des exploitants âgés de 55 ans ou plus. Cette période de la retraite et de l’éventuelle passation est-elle critique ?
Ne pas arriver à céder est un facteur de risque. Mais je le relativise avec une récente enquête que j’aie menée auprès des jeunes. Certes, il y a des situations de suicide car le fils n’a pas voulu reprendre. La question des filles est très particulière : elles sont d’emblée exclues de la succession s’il y a un garçon, dans les situations d’élevage en tous cas.
Ce que j’ai vu en revanche, ce sont des fils qui reprennent l’exploitation et qui n’ont pas fait d’étude. La mère s’occupe de l’administratif et le père donne ses ordres le matin, sans autonomie du fils, même si celui-ci a 40 ans. Lorsque ce dernier perd son père ou sa mère, le risque de suicide est très important.
Ce sont des fils désemparés quand il n’y a plus un des parents car il n’y a pas d’autonomie du tout. Ils n’ont jamais fait autre chose que ce qu’on leur disait de faire. Toutes les personnes qu’on a interviewées sont dans des situations de sur-travail pour ne pas penser. En l’occurrence c’est donc plutôt l’héritier que le cédant qui, par manque d’autonomie, peut se retrouver dans une situation à risque.
Comment réduire ces situations à risque chez les jeunes ?
Le conflit vient toujours de l’impossibilité pour celui qui arrive de prendre sa place, même sur des exploitations très performantes. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’argent ou qu’on n’arrive pas à sortir de salaire pour le plus jeune. Il y a une proximité qui finit par être insupportable s’il n’y a pas de partage et d’organisation du travail un peu différente de celle d’une organisation familiale. On est dans des schémas où le père décide et continue tant qu’il est en vie. Il faut trouver l’autonomie, c’est à dire être capable de faire quelque chose « à sa main » tout en partageant éventuellement l’espace de travail.
Des travaux montrent que plus on exerce sur une petite exploitation, plus le risque de suicide est élevé. Les « petits » seraient davantage isolés, avec un taux de célibat définitif plus important que les agriculteurs installés sur de plus grandes exploitations…
Il est important de préciser ce qu’on entend par « isolement ». Ce que j’ai surtout vu, ce sont des isolés sans femme. Je pense à des jeunes qui arrêtent l’école pour reprendre l’exploitation familiale et ne trouvent pas d’épouse. C’est un vrai isolement d’être fils célibataire dans sa famille. Ce sont aussi des familles qui le plus souvent ne sont pas bien intégrées dans le village.
Lorsque la mère meurt, c’est un moment très critique. Quand on regarde qui fait le travail administratif, c’est toujours une femme. La profession n’est pas libérée du poids du lien entre famille et travail. C’est très vrai dans l’élevage, mais aussi dans d’autres filières comme la viticulture.
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