Lorsqu’on sait qu’il coûta 14,5 millions de dollars à réaliser, dont 5 millions de dollars furent financés par 7235 personnes, on comprend rapidement pourquoi il s’est classé (pour l’instant) à la 25e place des films les plus rentables de 2023 aux États-Unis !
Il y a donc indéniablement une demande de la part du public. Un public complotiste et adepte des théories QAnon d’après la presse qui joue soit la technique de l’édredon en n’en parlant pas, soit la carte du film conspirationniste.
Il est vrai qu’après des années d’affaires politico-financières et trois années de Covid-19, les peuples sont échaudés. Ils se sont éveillés à des nouveaux sujets, et beaucoup mènent à quelques thèmes centraux qu’on ne détaillera pas ici mais dont la pédocriminalité de réseau (de réseau étant justement la partie centrale, celle qui est toujours éludée) fait partie du trio de tête.
Le film relate l’histoire de Tim Ballard, un ancien agent du gouvernement qui s’est lancé dans une mission pour sauver les enfants des trafiquants sexuels en Colombie. Fondateur et PDG d’Operation Underground Railroad (OUR), PDG de The Nazarene Fund et auteur de plusieurs livres, Ballard a sauvé avec son organisation des milliers d’enfants, mais aussi d’adultes, victimes d’esclavage sexuel.
En 2018, Tim Ballard avait réalisé un documentaire avec son équipe des forces spéciales qui avaient infiltré un réseau de trafiquants de sexe en Haïti puis traduit ceux-ci en justice après qu’ils avaient échappé à la prison grâce à des pots-de-vin. Vous retrouverez ce documentaire sous-titré en français dans les liens en référence ci-dessous (Operation Toussaint, noté 8,7/10 IMDB).
À l’occasion de la sortie du film Sound of Freedom, Florian Philippot rappelle dans cette courte vidéo à la fois le succès du film mais surtout l’inquiétude générale des médias, des people et du personnel politique face aux informations qui sont données au public.