Les sociétés savantes médicales jouent un rôle crucial dans la promotion des connaissances médicales, l'élaboration de directives cliniques et la formation des professionnels de santé. Cependant, ces institutions sont de plus en plus critiquées pour leurs liens étroits avec l'industrie pharmaceutique, ce qui soulève des questions sur l'objectivité de leurs recommandations. En effet, les sociétés savantes médicales sont responsables de l'élaboration de directives cliniques qui influencent les pratiques médicales à l'échelle mondiale. L'influence de l'industrie pharmaceutique sur ces recommandations est préoccupante, car elle peut entraîner une sur-prescription de médicaments coûteux et potentiellement inutiles, minimiser les approches alternatives non pharmacologiques et négliger les effets indésirables des traitements.
Dès lors, il n’était pas surprenant de les voir s’élever, massivement, contre l’étude rétrospective pré-publiée par les Pr Lagier, Brouqui, Million et Raoult de l’IHU Méditerranée Infection, qui montrait sur plus de 30.000 patients l’impact favorable net sur la mortalité liées à la Covid-19, d’une prescription (réalisée hors AMM) d’hydroxychloroquine et à l’azithromycine.
La fronde pris la forme d’une tribune dans Le Monde, coordonnée par le Pr Molimard du CHU de Bordeaux. Depuis 3 ans, ce dernier s’est illustré dans les médias comme un pourfendeur de toutes formes de traitement de la Covid-19. Ses critiques acerbes (« rien ne marche », « on n’atteint pas les concentrations ») ne sont pas étayées d’éléments probants scientifiques. Il se cantonnerait derrière des publications, qu’il avait la possibilité de critiquer objectivement, et de les interpréter à son gré avec moult biais qui entrainent une désinformation des lecteurs ou auditeurs. Il est aussi grand fervent des vaccins (« on ne transmet plus la covid une fois vacciné »), pour le plus grand bénéfice de l’industrie pharmaceutique qui a bien entendu très largement plus à gagner à vendre 20€ (et parfois bien plus) un vaccin expérimental à 6 milliards de personnes qu’à vendre à quelques centaines de millions un traitement à 2€. Le bénéfice pour l’industrie, le risque pour le patient. En outre, le Pr Molimard est pharmacologue et médecin, il a donc un double diplôme. Le consentement libre et éclairé, les conventions d’Helsinki et d’Oviedo ne devraient avoir aucun secret pour lui. De plus, en respect de son serment d’Hippocrate, il lui était demandé de respecter le patient.
La base de données https://transparence.sante.gouv.fr, consultée via le site eurosfordocs.fr, comptabilise le montant des avantages perçus de l’industrie pharmaceutique. Les sommes comptabilisées le sont pour les sociétés savantes signataires de ladite tribune, mais également pour leurs représentants à titre individuel au cours des 4 dernières années. Les montants rapportés ne comptabilisent pas les conventions où les montants ne sont pas déclarés.
Les résultats sont édifiants...