Aucun chevalier blanc ne viendra sauver vos enfants – vous êtes le chevalier blanc. Erin Friday, 56 ans, mère californienne, l’a découvert pour sa fille, alors âgée de 11 ans. Tout a commencé très simplement : quelques surnoms à consonance enfantine et quelques lettres de l’alphabet en plus. Ce n’était pas innocent pour autant.
Quelques filles, dont la petite Friday, ont été entendues dans la cour intérieure en train de bavarder sur les nouvelles choses qu’elles avaient apprises à l’école. Elles étaient branchées sur les nouvelles tendances alors que, dans leur esprit, leur mère, vieille et ennuyeuse, faisait figure de dinosaure ignare, bien en retard sur son temps.
« Cinq filles ont choisi chacune une étiquette qui figurait dans la liste. Elles se sont moquées de moi et m’ont dit : ‘Tu es cis et tu ne comprends pas’ », a expliqué Mme Friday au journal Epoch Times. Je n’avais jamais entendu ce terme « cis » auparavant. Elles m’ont ensuite lancé : « Plaît-il, fossile ! ».
Nous étions en 2019 et la petite Friday était en classe de cinquième. C’est à ce moment-là que sa maman a pris conscience de la situation : « Qu’est-ce qu’ils enseignent à nos enfants à l’école ? », s’est-elle demandée. La curiosité s’est transformée en inquiétude au fur et à mesure que cette éducation basée sur l’égalité des sexes se développait. Elle s’est d’abord dit : « Oh, c’est probablement dû à la puberté ».
La jeune Friday, qui était autrefois une petite fille – une grande fan de « Mon Petit Poney » – a commencé à se couvrir de sweat-shirts amples. Mme Friday pensait qu’il s’agissait simplement d’un « acte de timidité » lié à l’éclosion de la féminité ; Mme Friday en avait fait l’expérience. Mais lorsque la fan de « Mon Petit Poney » est passée au statut de « fille soldat », enfilant des bottes de combat, lorsque ses amies aux cheveux longs ont commencé à prendre des noms de garçons, lorsque des teintures violettes et vertes ont fait leur apparition, l’inquiétude de la maman s’est aggravée.